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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette note est passable, mais malgré toute l'affection que je voue pour Balzac, je ne peux pas mettre plus. Cette lecture fut ardue, difficile et à moins d'être un lecteur aguerri de classiques français, il vaut mieux ne pas s'y risquer de peur d'être à jamais dégoûté de la lecture.
Cette histoire, courte, est centrée sur un thème précis : les manigances des employés pour obtenir une promotion. Ici, il entend par « employé » ce que nous appelons aujourd'hui les fonctionnaires.
Balzac dresse des portraits peu flatteurs et on sent vraiment qu'il méprise cette profession. Il considère les bureaux d'État comme une "bonne planque" (désolé je ne trouve pas de terme plus adéquat). Les gens qui y travaillent sont une bande de paresseux, tout juste bon à engloutir l'argent public ou parachuté grâce à de bonnes relations. Ils font tout sauf travailler sérieusement.
Mais dans ce livre il y a beaucoup trop de personnages : on se perd sur qui est qui, qui fait quoi et quels sont leurs motivations. Balzac nous offre des descriptions très minutieuses qui vont jusqu'aux habits portés, aux habitudes journalières et au caractère de chacun des membres du bureau. J'avoue qu'à partir d'un moment, il m'a perdu avec cette abondance de personnages et de descriptions.
L'auteur décrit aussi le rôle joué par les relations pour obtenir le poste convoité, que ce soit par l'appui de la famille; par les dîners donnés par les épouses qu'on peut considérer comme des vrais stratèges dignes de Machiavel; ou par de vagues connaissances (amis, membres du clergé, créancier etc..). Tout est permis, pourvu qu'on arrive à ses fins. Bref, rien dans la nature humaine et la société n'a changé malgré les siècles qui se sont écoulés.
Le personnage principal est Rabourdin, un employé visionnaire qui constate les défaillances du système: l'argent public est dépensé dans des postes qui ne justifient pas; il y a trop d'employés qui ne sont pas assez occupés. Il imagine donc un plan pour plan pour réduire les fonctionnaires et apporter plus d'efficience et d'efficacité dans l'administration. Encore une fois, c'est étonnant que les réflexions de cette époque ne soient pas si éloignées de nos problèmes économiques actuels.
J'insiste pour dire que le style d'écriture est riche mais difficile, lourd, peu fluide et a ralenti considérablement ma lecture.
Je termine ce commentaire en recommandant ce roman uniquement aux lecteurs aguerris, fans De Balzac et de classiques !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Ce roman est l'un des moins connus De Balzac qui se livre à un règlement de compte contre les employés (comprendre fonctionnaires).
Le livre m'a laissé un sentiment ambivalent. Les premières pages (et en particulier l'exposé du célèbre plan Rabourdin) sont franchement stupéfiantes ! Pourquoi ? Parce qu'elles sont aujourd'hui encore criantes d'actualité. Il y a aussi le côté manipulation (les intrigues, les ambitions, le rôle des dames et des salons) qui fait son petit effet. Quelques calembours par ci, des jeux de mots par là valent le détour. L'insertion de personnages historiques est aussi plaisant.
Mais il y a le reste : le style Balzac, que l'on apprécie... ou pas ! Les personnages sont très nombreux et leur description prend environ le tiers de l'oeuvre. Il faut aussi avoir une solide connaissance du XIXème siècle pour pleinement apprécier le roman.
L'intrigue est conçue par un maître du genre. Elle est délicieuse et il faut rester attentif jusqu'au bout. Et les 300 pages du roman en demandent, de l'attention ! A réserver à un public averti !
Lien : http://kriticon.over-blog.com/
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Voici mon avant-dernier roman à lire dans les Scènes de la Vie parisienne. Et une chose est claire : ce n'est vraiment pas le meilleur, à côté des chefs-d'oeuvre que sont le Père Goriot, le Cousin Pons, la Cousine Bette... Ces oeuvres sont connues et reconnues.
Je ne connaissais pas les Employés avant de le lire, même pas de nom. Un petit livre pour de petits enjeux et de petits personnages ? En tout cas, je me suis un peu ennuyée, face aux descriptions interminables des différents employés et de leurs rapports hiérarchiques et familiaux - il y a quelques beaux portraits, mais ils sont bien trop longs, "l'action" ne commence véritablement qu'après 250 pages. J'ai appris à aimer et à apprécier le style balzacien, mais là, j'ai trouvé cette avalanche de description redondante, je me perdais dans qui était qui.
Cette "femme supérieure" n'est qu'une intrigante coquette, certes jolie, mais prête à se vendre auprès des supérieurs de son mari, pour l'avancement de celui-ci - selon son prétexte, mais plutôt pour s'enrichir elle-même et pouvoir s'offrir de belles toilettes.
On retrouve les défauts mesquins et les vices qui traversent toute la Comédie Humaine : envie, avarice, ambition, jalousie, coquetterie... Seul Rabourdin apparaît comme un véritable homme supérieur qui n'agit pas par intérêt personnel mais par intérêt plus large - mais c'est lui le perdant.
Et finalement, c'est "l'alliance du trône et de l'autel" qui triomphe, soutenue par les usuriers. Un dénouement cynique comme souvent, un peu moralisateur aussi, pour un roman qui est un de ceux que j'ai le moins apprécié De Balzac.
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