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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette oeuvre peu connue raconte les luttes pour la place de chef de division dans les bureaux d'un ministère. Cette lutte, qui, bien sûr, ne reste pas sur le terrain des compétences finira par la chute de M. Rabourdin, homme de bien.
Une introduction un peu longue introduisant de nombreux personnages.
On y retrouve entre autre : le Comte Clément Chardin des Lupeaulx, Monsieur Jean-Jacques Bixiou, Monsieur Jean-Esther van Gobseck, le Baron Frédéric de Nucingen...
Avis personnel : j'ai mis trois étoiles pour le travail de l'auteur mais j'ai hésité à mettre deux étoiles. Ce n'est pas mon préféré De Balzac même si habituellement je suis fan. Dés le début du bouquin on comprend très bien les manigances, le coups bas pour arriver à la meilleure place et puis aussi, l'épouse qui pousse son époux à atteindre le meilleur poste pour que celle-ci puisse être fière de sa position sociale. Malgré tout, cette histoire peut tout à fait coller à notre époque.
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La Comédie Humaine permet à Balzac d'étudier les caractéristiques de la société dans laquelle il vit. Grâce aux Employés, il étudie les fonctionnaires qui n'ont pas encore la dénomination de fonctionnaires, ils sont encore appelés employés.

Ici il les met en scène à travers la succession à un poste. La bataille est acharnée entre les employés.
Ceux-ci ne sont pas présentés sous un jour heureux. Les bureaux des ministères ne sont qu'un amas de dilettantes, d'ambitieux. La politique n'est jamais très loin, l'esprit de cour non plus. Les femmes des fonctionnaires organisent des dîners afin de briller auprès du supérieur de leur mari, ce qui permettra peut-être d'assurer l'avancement.
A part la description d'un corps en devenir, description dure, le roman n'est pas enthousiasmant : trop descriptif, multipliant l'intervention des personnages et se focalisant que sur une seule intrigue pas très intéressante.
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Un roman relativement court mais une critique fort intéressante de la vie politique et administrative sous la Restauration. Balzac dénonce la victoire des réseaux et des accointances entre politique et haute fonction publique au détriment des compétences individuelles. Une critique presque d'actualité. Cependant, les descriptions sont souvent trop longues et on se perd un peu dans l'environnement du roman, sauf pour les spécialistes de la Restauration.
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L'intrigue se déroule dans les bureaux d'une division ministérielle.
Balzac a parfaitement compris une réalité qui est toujours valide de nos jours pour la plupart des grands bureaux qu'ils soient du secteur privé ou du public ainsi que pour les entreprises. Ces endroits sont tout simplement (pour la plupart) des nids de guêpes. Tout le monde s'espionne, se trahit, se vend, flatte, offre les cadeaux qu'il faut, participe aux soirées où il doit être.
Dans l'histoire que voici, Xavier RABOURDIN fera les frais d'une kabbale visant à le déposséder d'une promotion qui lui revenait. Son épouse, la jolie Célestine, se déploie dans les salons. Elle cajole ceux qu'elle imagine être les alliés de son époux et qui sont portés vers d'autres intérêts. Que de mensonges, d'hypocrisie, d'intrigues, de chuchotements ! Une vision bien noire.
Il n'est pas important d'avoir des ennemis, mais mortel d'avoir un mauvais ami.

Qu'en penser. Sans médire sur la pensée ici véhiculée ni la description du climat, j'ai trouvé ce texte long, touffu et même parfois ennuyeux. Dommage car le sujet est prenant


PERSONNAGES

Outre les personnages principaux – Xavier Rabourdin et sa femme, des Lupeaulx et les Baudoyer –, il faut signaler le grand nombre de personnages, reparaissants ou non, et la présence parmi les employés d'un artiste comme Bixiou, qui émarge pour gagner sa vie au budget du ministère.

– Isidore BAUDOYER : né en 1787. Surnommé par Bixiou la place Baudoyer, le carré de la sottise, le cube de la niaiserie. Il aura la Légion d'honneur.

– Jean-Jacques BIXIOU (prononcer Bisiou) : il a 27 ans au début des Employés. Ancien condisciple des frères Bridau au lycée Louis-le-grand (La Rabouilleuse), il est commis dans le bureau de Baudoyer, où il exerce aussi son talent de dessinateur, l'une de ses caricatures sera fatale à Rabourdin. Il est dans La Comédie humaine un spécialiste des charges.

– DUTOCQ : employé de ministère, dans le bureau de Rabourdin, qu'il espionne pour des Lupeaulx. Sa trahison (vol du dossier Rabourdin) lui vaut de quoi acquérir le greffe d'une justice de paix dans un prochain roman.

– comte Clément Chardin des LUPEAULX : né Chardin en 1785 il s'est attribué le nom de sa ferme (Illusions perdues). Il joue également un rôle actif dans beaucoup d'autres romans, notamment La Cousine Bette, La Maison Nucingen, Les Petits Bourgeois. Il finira député et secrétaire général de la Présidence du Conseil (Splendeurs et misères des courtisanes).

– Célestine RABOURDIN : née Leprince, épouse de Xavier. Elle a 28 ans en 1824. Elle croit mener le jeu mais est finalement bernée par des Lupeaulx. On la rencontre dans La Cousine Bette et Les Petits Bourgeois. elle est évoquée par Rastignac dans L'Interdiction.

– Xavier RABOURDIN : né en 1784. de père inconnu, il paraît jouir d'une protection occulte jusqu'à sa nomination de chef du bureau en 1809. Il est convié au bal des Birotteau, où Célestine est remarquée (César Birotteau). Après sa démission, il annonce à sa femme un nouveau plan, qui doit lui rapporter une fortune, dans dix ans.
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