AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 254 notes
5
18 avis
4
40 avis
3
14 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans Alto Braco, Vanessa Bamberger brosse un magnifique tableau de l'Aubrac.
Brune, originaire d'un petit village de l'Aveyron mais ayant grandi à Paris, y retourne pour l'enterrement de sa grand-mère, Douce. Elle ne reconnaît rien mais, petit à petit, elle va se familiariser avec ce pays d'élevage et va fleurir en elle un sentiment d'appartenance.
Si, parfois, j'ai trouvé le ton un peu trop journalistique, cette fiction est un bel hommage que rend l'autrice à l'Aubrac.
En conclusion, je dirais qu'il paraît important que chacun d'entre nous connaisse sa propre histoire familiale, que ceci est indispensable à notre épanouissement.
Commenter  J’apprécie          620
Dans son second roman Vanessa Bamberger renoue les fils d'une histoire familiale en retournant sur le plateau de l'Aubrac enterrer la grand-mère qui l'a élevée.

La narratrice, répondant au doux prénom de Brune, vient de perdre Douce, la grand-mère qui l'a élevée avec sa soeur Annie, sa mère étant décédée à sa naissance. Installée dans la région parisienne, elle fait partie des descendants de bougnats, ces immigrants venus des hautes terres du Massif central et qui ont petit à petit mis la main sur le commerce du bois et du charbon livré à domicile), mais surtout des boissons. Ce qui les a conduit à gérer cafés, restaurants et hôtels. Leur succès a été tel que les Auvergnats de Paris formaient dans le premier tiers du XXe siècle la communauté immigrante la plus importante de la capitale française.
Brune a promis à Douce de l'enterrer dans son Aubrac natal et si Annie, proche de ses sous, a bien rechigné un peu face à la dépense, elle a fini par accepter de prendre la route derrière le corbillard.
À l'émotion du dernier adieu vient alors s'ajouter celle de ces paysages où les racines familiales sont bien plus profondément ancrées qu'elle ne s'imagine. Brune retrouve là son taiseux de père, Serge Alazard. Il avait choisi de lâcher son bistrot pour reprendre l'élevage de ses parents à Saint-Urcize, laissant Brune avec ses aïeules.
Dans un quadrilatère composé de Laguiole, Lacalm, Saint-Urcize et Nasbinals, elle va aussi retrouver des cousins, des traditions, des secrets de famille. Et cette certitude qu'elle est beaucoup plus proche de ce coin perdu qu'elle ne l'osait se l'avouer: « J'avais raison, je venais d'ici, j'étais d'ici. Il ne faut pas oublier d'où l'on vient. Ou plutôt, il faut savoir d'où l'on vient pour pouvoir l'oublier. Je n'appartenais pas à une terre, mais à une histoire, dont je devais connaître le début pour en écrire la fin. »
Brune, qui a la phobie des couteaux et ne mange quasiment pas de viande, et surtout pas de viande rouge, va se transformer au fil des pages et au fil des rencontres. À Laguiole, avec son cousin germain Gabriel, qui travaille chez «Boyer & fils, maîtres couteliers depuis 1904» elle va non seulement apprendre à aimer les couteaux, mais aussi lever un coin du voile sur son ascendance. Douce avait été le grand amour de Maurice Boyer, mais ce dernier avait épousé Eliane. le couple avait donné naissance à Chantal, tandis que Douce mettait au monde Rose, la mère de Brune et de Maurice. du coup, Brune comprend mieux pourquoi Chantal avait haï Douce toute sa vie. Mais elle n'est pas pour autant au bout de ses surprises…
À Nasbinals où habite le cousin Bernard, elle va aussi rassembler des indices. Mais aussi s'intéresser à l'élevage et aux pratiques agricoles censées faire la richesse de cette région, au point de vouloir initier un projet pour transformer l'exploitation paternelle.
Au fil des pages, on comprend que le centre de gravité de sa vie s'est déplacé. Elle prend souvent la route de l'Aubrac, elle délaisse Maxime, ce cadre supérieur à la Société Générale, avec lequel elle s'est liée. Un peu comme s'il y avait urgence, un peu comme si c'était sa dernière chance de rassembler les pièces de son puzzle.
Les dernières pages sont magnifiques, riche en rebondissements et en révélations et viennent confirmer le talent de conteuse de Vanessa Bamberger.

Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          443
Quoi de plus merveilleux pour un lecteur que de contempler en direct les paysages décrits par le roman que l'on est en train de lire? C'est ce qui m'est arrivé il y a une semaine; de séjour dans l'Aveyron nord, j'ai pu découvrir le venteux et sauvage Aubrac.

L'auteure, à travers ses personnages, raconte la région de sa famille, et l'on sent combien elle y est attachée. le style est souvent poétique et rend bien la beauté particulière et dépaysante des lieux.

La narratrice, élevée à Paris par sa grand-mère et sa grand-tante, très originales propriétaires d'un bistrot de quartier, retourne sur les terres de l'Aubrac, à la mort de sa chère mamie, Douce. Elle n'y était plus venue depuis l'enfance.

J'ai beaucoup aimé ce retour aux sources, cette remontée vers les origines, qui s'accompagne d'un dévoilement de secrets douloureux. S'y greffe une analyse intéressante de l'élevage, principale activité de l'Aubrac, les procédés malhonnêtes de certains pour rentabiliser la vente des bêtes, la volonté d'autres de préserver le bien-être animal et la nature. Cependant, cela a un peu court-circuité l'histoire personnelle des personnages, c'est dommage. Et on perd en émotion.

Un bel hommage sensible à l" Alto Braco", cet haut plateau aveyronnais au charme fou. A découvrir!
Commenter  J’apprécie          4014
Mère, père et… terre ! Comme le dit la grand-tante de la narratrice au début du roman : à la campagne, les psys ne sont d'aucune utilité. Brune, l'héroïne, interroge sa mémoire, celle de sa mère morte en couche, celle de son père qui a fuit le malheur et les responsabilités. Il lui reste ses aïeules… et la terre de l'Aubrac. La terre suffit, elle est le début et le commencement de tout. La terre et les sacrifices qu'elle demande à ceux qui la sollicitent, son ingratitude, sa dureté, sa bonté aussi, quand le fruit du labeur nourrit et donne un sens à la vie. Brune croyait refermer le livre de son histoire familiale en enterrant sa grand-mère mais elle en découvre de nouveaux chapitres en arpentant les terres austères de l'Aveyron. Plus elle en apprend sur cette terre, ses secrets inavouables, ses hommes, ses animaux (« ici les vaches sont plus importantes que les le gens »), plus elle prend conscience de son identité et de son lieu d'appartenance (on dirait where I belong, en anglais). Et si le fait d'appartenir à une terre et d'y grandir un peu nous marquait à jamais, en produisant une « épimutation » ? Dans une écriture raffinée et une tradition qu'on n'avait perdue depuis des auteurs comme Genevoix ou Vialatte, Vanessa Bamberger se risque à nous parler de racines et du retour aux sources. le pari était osé, il est réussi. On ne s'ennuie jamais, on s'éprend des personnages et on apprend beaucoup (l'Aubrac, les bougnats de Paris, l'élevage, la viande, le bio...) On sent que Vanessa Bamberger a potassé son sujet et qu'elle a l'ambition de nous transmettre l'intégralité de son savoir – c'est l'unique reproche que je lui ferais. On lui pardonne volontiers, à une époque où les écrivains se prélassent dans une autofiction qui ne sort pas du périph'. le voyage, qu'il soit aux antipodes ou dans l'Aveyron, est toujours salvateur.
Commenter  J’apprécie          321
Sa mère étant morte dans les jours suivant sa naissance, Brune, la narratrice, a été élevée par ses deux grands-mères, à vrai dire par sa grand-mère et sa grand-tante, deux soeurs originaires de l'Aubrac et venues dans les années soixante s'établir bistrotières à Paris, dans la plus pure tradition auvergnate. Fantasques et terribles, mais si humaines et attachantes, les deux « maîtresses-femmes » se sont consacrées sans relâche, avec acharnement et souci de bien faire, à leur travail et à l'éducation de Brune, en faisant une petite Parisienne bien éloignée des racines familiales dont elle ignore quasiment tout.


Lorsque sa grand-mère décède en exprimant le souhait d'être inhumée en terre natale, c'est pour Brune une profonde remise en cause de toutes ses certitudes qui l'attend au berceau familial. Dans ces paysages à la beauté et à l'âpreté climatique si particulières de l'Aubrac, l'attend une famille dont elle ignorait les secrets très longtemps cachés et dont les révélations vont bouleverser sa vie. Elle y découvre aussi un univers qui ne la laissera bientôt plus indifférente : celui de l'élevage bovin, producteur de ces résistantes vaches rousses aux grands yeux ourlés de noir, comme maquillés de khôl, et aux longues cornes en forme de lyre, que l'on appelle les reines d'Aubrac.


Au thème intimiste de la filiation et de la transmission, se mêle une réflexion sociale sur le délicat équilibre entre rentabilité économique et respect de l'animal et de la nature. Si l'émotion largement autobiographique de ce vibrant hommage aux terres d'Aubrac est contagieuse, le déroulement du raisonnement écologique, par ailleurs tout à fait intéressant, m'a semblé trop rapidement plaqué sur l'histoire personnelle de Brune pour ne pas conférer à l'ensemble un certain sentiment d'artifice, un peu comme si la journaliste tendait à l'emporter sur la romancière.


Je referme donc Alto Braco avec une impression mitigée, touchée par ses personnages et éblouie par la majesté de l'Aubrac, mais avec le regret que la trame trop manifestement journalistique ne se soit pas davantage transformée en « oeuvre littéraire ».
Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          300
« Alto braco》, le « haut lieu》en Occitan, l'ancien nom du plateau de l'Aubrac. Un nom mystérieux et âpre, à l'image des paysages que Brune traverse en venant y enterrer Douce, sa grand-mère.
Après la mort de sa mère, elle a grandi à Paris, au-dessus du Catulle, le bistrot tenu par Douce et sa soeur, Granita, qui vont l'élever.
Au fur et à mesure du roman, on va découvrir la vie de ses tantes, son enfance, la vie de son père et les secrets de famille.
Brune va se familiariser avec cette région et découvrir l'élevage et les différentes façons dont sont nourris les veaux. Comment la viande part en Italie. Elle va s'attacher à cette terre sauvage.
Un livre qui rend hommage à l'Aubrac et dont l'écriture est enveloppant et chaude. On s'attache au personnage de Brune qui est à la recherche de ses racines.
Un livre qui m'a donné envie de lire ses deux autres romans.
Commenter  J’apprécie          270
Savourer un aligot accompagné de viande d'Aubrac, arrosé d'un verre de Marcillac et suivi d'un morceau de Laguiole, ça vous tente ? Alors attablez-vous devant ce roman proposé comme un repas complet. Entrée, plat, dessert, vin compris pour 19 euros, vraiment pas cher pour bien manger !
Pour découvrir ce menu, il faut suivre Brune, une jeune femme issue de la "bistrocratie" auvergnate régnant sur Paris, qui retourne sur la terre de ses ancêtres afin d'y inhumer sa grand-mère. Sous la protection de Granita, sa grand-tante, elle (re)découvre ses véritables origines et le pays d'Aubrac qu'elle ne connaît que peu pour n'y avoir passé que quelques semaines pendant les vacances d'été quand elle était enfant. Vingt trois ans qu'elle n'y avait pas mis les pieds !
En leur compagnie, cette balade sur un plateau d'altitude blanc l'hiver, vert l'été - à la fois aveyronnais , cantalou et lozérien - entraîne le lecteur à la découverte d'une région riche en traditions et en produits de terroirs, notamment sa vache aux yeux noirs, belle et fière, qui règne depuis plusieurs siècles sur les pâturages d'Aubrac. 
J'y ai passé un agréable moment même si la cuisine proposée par Vanessa Bamberger m'a parue un poil trop bourrative. Son côté parfois fort didactique , surtout en ce qui concerne la vacherie, m'a gênée même si son propos est extrêmement intéressant. Ses révélations peu appétissantes sur l'élevage bovin m'ont trop pesé sur l'estomac pour me permettre d'atteindre les sommets de gourmandise littéraire que j'attendais.
Commenter  J’apprécie          266
J'ai beaucoup aimé ce roman qui célèbre la terre mythique de l'Aubrac et ses habitants que l'auteur décrit avec une vérité quelquefois redoutable. Ces hautes terres sont tellement prenantes, à toutes les saisons, par presque tous les temps, tous les vents, et l'auteur en a saisi l'âpreté et la dimension.

L'histoire en elle-même est très classique et si l'on se perd un peu dans les parentés, biologiques ou non, de cette famille, on a deux personnalités très attachantes, les deux grands-mères de Rose, la narratrice.

Celle-ci découvre, le plateau, les Aveyronnais et les Lozériens, leurs mentalités, leurs contradictions et leurs mystères, leur unité lorsqu'ils se sentent agressés. Elle découvre le passé de sa famille au fil des pages; bien sûr, c'est un peu eau de rose, et alors?

Les descriptions des éléments de l'Aubrac, ciel, eau, vent, lacs, neige, vaches et taureaux m'ont paru finement élaborées et d'une précision très bien documentée. Ainsi, la couleur noire des truites du Bès, les rochers tombés du ciel, le maquillage bien connu des vaches, tout l'ensemble est très bien rendu. Les lieux ne sont pas en reste qu'il s'agisse du lac de Saint-Andéol, du taureau de Laguiole, de la domerie d'Aubrac ou de l'église de Nasbinals, pure merveille de l'art roman.

Les vaches tiennent une place de choix avec des considérations agricoles que tout le monde peut ne pas partager qui contiennent plusieurs vérités. elles sont aussi les héroïnes de ce roman car, sans ses vaches, l'Aubrac serait dépouillé d'âmes qui animent tout le plateau dès la Pentecôte, par leur présence, leur mouvement, le son de leurs clarines.

Et puis, j'ai trouvé certains passages magnifiques, anthologiques s'il en est, comme la description des deux soeurs photographiées dans leur adolescence, l'auteur détaillant leurs personnalités dans leurs attitudes et regards.

Enfin, ce paragraphe final sur les deux reines attendant le verdict de Rose sur leurs galettes des rois.

Un beau texte pour tous les amoureux de l'Alto Braco.
Commenter  J’apprécie          220
un récit intéressant tant pour l'Aubrac que sur le plan de la famille.
De fil en aiguille, Brune va découvrir la face cachée de sa naissance. En commençant par sa grand-mère, puis sa mère et enfin son père.
Le ton manque de fluidité, ça reste trop stricte, l'Aubrac, malgré sa rudesse est une terre de poésie , et elle fait défaut ici dans ce récit à mon goût.
On y apprend sur les filières de l'élevage, et ce n'est pas toujours joli joli.
On découvre des histoires de clochers, de familles, des traditions ancestrales, pour cela c'est enrichissant.
Vite lu, j'ai aimé retrouver l'Aveyron mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          190
"Il me semblait que le sentiment d'appartenance n'était qu'une construction de l'esprit, une histoire qu'on se raconte à soi-même. Je voulais bien croire à l'influence de l'environnement sur le corps et le mental, admettre que le pays de mes grand-mères les avait façonnées, faites dures comme le granit glacé, tranchantes comme le basalte, mais elles n'étaient pas nées ainsi".

Après un premier roman, Principe de suspension qui explorait le milieu des petits patrons d'industrie et les arcanes du couple, Vanessa Bamberger nous emmène sur le plateau d'Aubrac, terre d'élevage, de coutellerie et d'origine de nombre de bistrotiers de la capitale. Un voyage aussi rude que les paysages d'Aubrac avec au centre, la question des origines et de la transmission. Une terre peut-elle être inscrite dans nos gènes ?

Brune, la narratrice, n'y croit pas un instant. Elevée par sa grand-mère maternelle, Douce et la soeur de celle-ci, Granita, elle n'a aucun souvenir de l'Aubrac où elle passait pourtant ses vacances d'été lorsqu'elle était enfant. Pire, elle a la phobie des couteaux et ne supporte pas la viande rouge. Elle a toujours vécu à Paris, auprès des deux femmes qui semblaient très détachées de leur terre d'origine, dans l'appartement au-dessus du bistrot dont elles étaient propriétaires. Adulte, Brune ne s'est éloignée d'elles que de quelques rues. A la mort de Douce qui souhaitait être enterrée à Lacalm, le voyage en Aubrac va s'avérer riche en découvertes : une région, une famille, quelques secrets et quelque chose qui pourrait ressembler à un sentiment d'appartenance. Oui. Mais pas si simple...

Dans ce roman, le premier personnage est sans conteste l'Aubrac. Les paysages sortent du cadre de la page, les ciels engloutissent le lecteur projeté dans cet environnement minéral et décoiffé par l'écir, qui souffle sur le plateau où les vaches paissent tranquillement. Comment ne pas imaginer que cette terre façonne les hommes qui en sont issus ? L'auteure nous offre une vision à 360 degrés et parvient à faire ressentir la rudesse d'un territoire mais surtout ce qui le constitue. Ce lien charnel qui unit vaches et pâturages, au point qu'il se murmure que "sur l'Aubrac, les vaches étaient plus précieuses que les êtres humains". On s'amuse en cheminant dans le récit, du parallèle que ne peut s'empêcher de faire Brune entre les femmes et les vaches. Son prénom et celui de sa grand-mère ne sont-ils pas d'ailleurs des noms donnés aux vaches ? Mais on en apprend beaucoup sur cet univers de la production de viande, soumis à des conflits de générations entre tenants de la tradition et partisans du bio. La confrontation entre les idées des citadins et les réalités du terrain contribue à montrer la complexité de ces sujets. Et puis que serait un terroir sans ses plats ? La cuisine, les saveurs, les fumets, omniprésents dans la narration, disent l'importance des papilles dans la transmission.

Ceci dit, Alto Braco est aussi une jolie déclaration d'amour à ces deux femmes, personnages directement inspirés de la famille de l'auteure. En démêlant la pelote des fils enchevêtrés de l'histoire de sa famille, en découvrant peu à peu des réponses à des questions dont elle n'avait jamais eu conscience jusqu'à ce jour, Brune ne se défait jamais de l'amour immense qui caractérise sa relation avec ses "deux grands-mères". Comme dans son précédent roman, le coeur et la raison se renvoient la balle, et le coeur gagne, lui qui saigne de la perte de ceux qui nous sont chers et conserve intact le souvenir de l'amour échangé.

Un roman dense, intelligent et imagé, qui dit avec force et sensibilité l'importance de la connaissance de son histoire, sans laquelle on n'est jamais tout à fait complet.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          142




Lecteurs (456) Voir plus



Quiz Voir plus

Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

Elie Cohen
Albert Cohen
Leonard Cohen

10 questions
307 lecteurs ont répondu
Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}