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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Thomas est le patron d'une PME de trente-sept employés dans le domaine de la plasturgie, dans une zone de l'ouest de la France où l'industrie se manifeste surtout par des usines désaffectées. L'activité de son entreprise est elle aussi menacée par son unique client, qui a trouvé un fournisseur moins cher dans les pays de l'Est de l'Europe. Thomas a bon espoir que le brevet de son responsable R&D Loïc puisse fournir de nouveaux débouchés. Mais sa santé est gravement affectée par ces problèmes professionnels, et, de plus, son couple bat de l'aile. ● Ce roman permet de voir sous un jour renouvelé la fonction de chef d'entreprise. Thomas se bat pour sauvegarder l'activité et l'emploi dans son usine. Il n'est pas aidé par les représentants syndicaux qui ne veulent pas reconnaître la sincérité de son combat et préfèrent lire les événements à travers une grille de pensée préétablie. ● le titre du roman, Principe de suspension, est décliné au début de chacun des courts chapitres avec des définitions différentes, ce qui a dû représenter pour l'auteur un travail certain, mais le résultat n'est pas très convaincant, car cela ne colle pas vraiment et paraît artificiel. Et c'est assez révélateur de l'ensemble du roman qui a un côté appliqué, démonstratif et corseté nuisant au développement du narratif et au plaisir du lecteur. Les recherches qui ont été menées en amont sont trop visibles et le parallèle entre la santé du patron et celle de son entreprise trop flagrant. Il en ressort un assez bel objet trop dépourvu d'affects et donc assez souvent ennuyeux. ● Je trouve également dommage que le roman ne soit pas davantage centré sur le problème de l'entreprise et ses répercussions sur les employés. Il aurait pu être intéressant d'entrer également dans l'intimité de ces employés, pas seulement du patron, et de voir comment ils vivaient les difficultés évoquées. Sur ce thème, j'ai préféré Les Vivants et les Morts de Gérard Mordillat, roman qui se passe d'ailleurs lui aussi autour d'une usine de plastique.
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Vanessa Bramberger écrit un premier roman étonnant sur la vie du couple, mais pas seulement. Car si les premières pages nous font découvrir Thomas, jeune chef d'entreprise, sur un lit d'hôpital dans le coma avec à ses côtés Olivia, sa femme qui espère et craint tout à la fois son réveil, l'auteur nous parle aussi et surtout sur la réalité du quotidien de ces patrons de PME qui se battent face aux délocalisation et à l'évolution inéluctable du tissu industriel français.
Thomas rêve de contrecarrer l'ordre établi, celui qui prive les villes de province de leur tissu industriel vieillissant. Il a racheté Packinter, une PME de la filière plastique qui travaille pour l'industrie pharmaceutique. Mais dans sa région comme partout en France, l'industrie est en déclin. Aussi lorsque qu'il embauche Loïc, Thomas est conquis par cet homme qui fourmille de projets, et espère qu' il pourra enfin sortir son entreprise de l'ornière dans laquelle elle s'enfonce peu à peu. Au risque de ne plus écouter les autres employés de Packinter, qui connaissent aussi très bien le secteur dans lequel ils évoluent. Jusqu'au jour Thomas s'écroule.
Dans la chambre de l'hôpital, devant ce mari qui ne respire que grâce aux machines, sa femme tente de comprendre si sa vie de couple correspond réellement à ses attentes, à ses aspirations.
Avec sa structure en aller-retours du présent au passé, le lecteur s'interroge avec Olivia et Thomas sur l'importance de sa vie, de son couple, de ses choix. Mais c'est aussi un premier roman intéressant qui nous plonge dans les affres de la réalité du quotidien pour ces patrons qui tentent tout pour faire survivre leurs entreprises. Car s'il questionne sur le couple, il s'interroge également sur la vie d'un patron de PME, contraint par l'évolution des marchés de l'emploi, la mondialisation et les coûts du travail.
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Thomas a racheté une PME de la filière plastique et se bat pour défendre l'industrie dans sa région du Grand Ouest.  En butte aux trahisons intimes et professionnelles, son corps lâche prise.
 Alors que Thomas est plongé dans le coma, sa femme, Olivia, va peu à peu sortir de sa passivité et envisager d'une nouvelle manière leurs relations quelques peu sacrifiées par les nécessités du travail trop prenant de son époux.
Egrainant les définitions des mots "principe" et "suspension", les chapitres de ce roman remontent le temps afin de démonter les rouages de ce qui a amené au burn out.
Si la description de la vie d'une PME , bien trop rare en littérature, est intéressante, elle manque singulièrement de souffle. On sent la volonté de trop bien faire, de délivrer toutes les informations dont s'est nourrie l'autrice afin de rendre justice à ces patrons de PME, trop souvent oubliés. cela au détriment d ela littérature.
J'avoue aussi avoir été passablement agacée par le personnages d'Olivia, singulièrement détachée de la réalité. Bilan en demi-teintes donc.
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Petit livre plein de suspens sur ce que vive beaucoup de couple.L'emprise du travail , la détermination de chacun quel débat.
Ce livre décrit aussi le monde de la petite entreprise les relations entre collègues l'importance des syndicats etc
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« Car on avait beau s'agiter, tout finissait par retomber à la fin, par précipiter. Rien, non rien ne pouvait éternellement être en suspension. »
Je me sens empêtrée à l'orée des mots que je cherche à coucher sur mon écran pour évoquer le premier roman de Vanessa Bamberger. J'ai refermé ce livre perplexe : en suspension au début, et sans aucune agitation au long cours je suis retombée.
Trop descriptif, trop industriel et technique, au demeurant très intéressant sur l'univers des petites entreprises et le monde ouvrier, les zones sinistrées, enclavées dans des paysages bruts entre ruralité et ports de pêche, ce roman flirte parfois un peu trop selon mon goût avec le reportage journalistique. La volonté de démontrer et d'argumenter le propos est trop insistante et parfois casse le charme auquel on s'attend quand on pense découvrir une histoire en ouvrant un livre. Comme si le choix presque didactique finissait par le piéger.
« le couple est une suspension. Un médicament. Un équilibre hétérogène. La dispersion d'un solide insoluble dans un milieu liquide ou gazeux. Au début, les particules restent en suspension. La stabilité est garantie. Mais avec le temps, il faut agiter le médicament pour le préserver. Sinon les particules précipitent au fond du flacon, et se séparent. »
Oui les crises sont salutaires et nécessaires pour un renouveau ou renouveler un équilibre qui sied à tous. La crise d'asthme qui plonge Thomas, personnage principal, dans le coma représente une de ces secousses sismiques, violentes à vivre mais dont on peut dire avec le recul qu'elles ont aidé à éclairer autrement une situation, un noeud, une impasse pour mieux s'en dégager ou inventer. le couple est-il un médicament ? Un médicament pour sauver de quoi ? Un médicament auquel on se raccroche pour tenir en équilibre ce qui est prêt à s'effondrer depuis longtemps, depuis toujours peut-être ? Un médicament pour colmater les failles, les fêlures d'enfance…Un médicament qui fait effet un temps avant une date butoire, de péremption ?
On ne se rencontre pas par hasard et les deux héros portent tous les deux leurs deuils douloureux, leurs soucis de perfection pour s'inscrire et taire une culpabilité étouffante et ainsi se sont parfaitement emboîtés pour faire front dans l'existence. Thomas comme Olivia tous les deux tentent de faire pour le mieux, tout le temps, répondre à l'image ou aux besoins des autres…
Au risque bien connu de s'oublier….Oui les crises sont salutaires pour se retrouver mais sont rarement sans pertes…
L'écriture est irréprochable et le parallèle entre le maintien d'une affaire et celui d'un couple est intéressant. Avec malheureusement toujours ce sentiment réservé : le couple parfois m'est apparu comme un prétexte dans ce récit lequel est d'avantage porté, ancré et exulté quand il nous parle de l'entreprise et des tractations commerciales. Les descriptions des décors et des ambiances sont pointues et détaillées comme des tableaux passés à la loupe ; les caractères secondaires, même travaillés par petites touches par le peintre, retranscrivent à merveille les constructions défensives de chacun au regard des drames éprouvés. Et pourtant toujours ce sentiment confus, inconfortable et persistant dans le parallèle que je reconnais pertinent, bien réfléchi, extrêmement bien documenté…peut-être trop comme une oeuvre exagérément réaliste, ciselée, dont on ne verrait que trop les brouillons crayonnés et exigeants sous l'acrylique afin d'aboutir à un résultat lynché mais inexpressif, une oeuvre picturale devant laquelle il m'a été malheureusement impossible de ressentir autre chose que de l'ennui.
Je ne peux donc que reconnaître beaucoup de qualités à ce premier roman, et pourtant… C'est certainement une histoire de liant ; l'ossature narrative, et démonstrative, pour entremêler un couple avec une opération de sauvetage industriel qui ne prend pas, une alchimie qui n'aurait pas fonctionné…avec moi !! Ca ne circule pas, manque d'air ou de fluidité…Une rencontre à remettre à plus tard, peut-être..
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" Car il avait beau s'agiter, tout finissait par retomber à la fin, par précipiter. Rien, non rien ne pouvait rester éternellement en suspension."

Thomas, dans le coma suite à une grosse crise d'asthme, est en réanimation veillé par sa femme Olivia. le récit fait alterner le moment présent et la période qui a précédé son hospitalisation, nous allons donc progressivement comprendre comment il en est arrivé là.

Thomas a racheté une usine en difficulté de sa région, il est devenu le patron de Packinter, une PME qui fabrique des embouts en plastique pour inhalateur, c'est un patron un peu idéaliste, attentif au bien-être de ses 37 salariés avec qui il a instauré d'emblée le tutoiement. Un patron un brin paternaliste qui veut plaire... Contrairement à certains de ses amis il a choisi de rester en France et de se battre pour sa région touchée économiquement par le déclin industriel.
Malheureusement il croule sous les ennuis sociaux, techniques et financiers. Thomas aime la technique mais ne se sent aucune prédisposition pour le volet commercial de son travail. Lorsque Hervouet, le PDG du laboratoire pharmaceutique voisin, son unique client, parle de délocalisation Thomas se rend compte qu'il ne s'est pas assez diversifié, qu'il n'a pas pressenti les mutations liées à la mondialisation. Il se reproche son manque de discernement et de vision et culpabilise de mettre ses salariés en difficulté. Thomas fonde tous ses espoirs en Loïc, son directeur Recherche et Développement qui fourmille d'idées innovantes, il est fasciné par Loïc dont il se sent d'autant plus proche que Loïc a un fils handicapé qui lui rappelle sa jeune soeur Flora lourdement handicapée, décédée lorsqu'il avait 10 ans. Il veut développer la dernière idée de Loïc, un inhalateur révolutionnaire qui lui permettrait de ne plus dépendre d'Hervouet.

Tout bascule pour Thomas le jour où Loïc démissionne pour passer à la concurrence, Thomas vit ce départ comme une véritable trahison.

Thomas est marié depuis 15 ans avec Olivia artiste peintre, ils n'ont plus grand chose à se dire... La crise que vit Thomas remet en cause l'équilibre de leur couple, Olivia se rend compte qu'elle cherchait auprès de son mari une protection, qu'après le décès de sa mère, elle a eu "un père comme sentinelle, un couple pour abri et la maternité comme garde-fou." Elle souffre du manque de reconnaissance de son mari.

Vanessa Bamberger nous brosse le portrait d'un patron bienveillant qui s'est créé l'illusion d'une famille avec ses employés, décrit une crise de couple qui évolue en parallèle avec la crise économique. J'ai vu dans ce roman un bel hommage aux petits patrons qui se battent pour leur entreprise et pour leur région.
En choisissant de traiter de la crise économique du point de vue du patron, Vanessa Bamberger offre un angle original et traite son sujet d'une façon originale en faisant précéder chaque chapitre d'une définition des mots "principe" et "suspension", des mots aux sens multiples.
Sur fond de crise économique, de déclin industriel, de culpabilité et de besoin de reconnaissance ce roman, écrit d'une plume fluide, dégage beaucoup de mélancolie.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Une histoire contemporaine, histoire du monde du travail qui souffre, histoire triste et désespérante comme un jour pluvieux.
Thomas aime l'industrie, il aime le fracas des machines, il veut sauver les ouvriers du chômage. Mais voilà, la crise, la mondialisation, les délocalisations, la trahison l'épuisent, le cassent, l'étouffent. Et Thomas se retrouve en réanimation, dans le coma, son épouse Olivia à son chevet. Alors se déroule l'histoire de Thomas, personnelle et professionnelle, celle d'Olivia.
Un roman qui se situe dans le monde de l'industrie, du point de vue du patron, ce n'est pas si fréquent. Et même si son traitement n'est pas original, c'est un plaisir.
Chaque personnage est présenté dans toute sa complexité, ses rapports aux autres dans toute leur ambiguïté, et c'est intéressant. le texte est ciselé, la structure du roman aboutie est porteuse de sens. Mais il y a beaucoup de malheur dans cette histoire et c'est un peu étouffant. Par contre, le dernier chapitre éclate comme un feu d'artifice, éclaire chaque personnage, ouvre sur un avenir plein de promesses, où chacun a trouvé sa place.
Au final, un livre découvert dans le cadre des 68 Premières fois que j'ai aimé lire.
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Thomas, jeune entrepreneur se bat pour défendre son usine et ses salariés. Depuis qu'il a racheté une PME de la filière plastique, il lutte pour conjurer le déclin de l'industrie. Un hiver pourtant tout bascule, et il se retrouve en réanimation, relié à un respirateur. À ses côtés, Olivia, sa femme, attend son réveil.
Dans ce temps suspendu, elle revit les craintes des ouvriers, les doutes de Thomas, les trahisons intimes ou professionnelles qui les ont conduits jusqu'à ce grand silence, ce moment où se sont grippés le mécanisme des machines et la mécanique des sentiments.
Ce roman mêle l l'intime et le professionnel avec tact.. Malheureusement, il m'a manqué un petit quelque chose pour rentrer dans cette histoire.
L'auteure décrit parfaitement les difficultés d'un chef d'entreprise aux proies avec les difficultés financières actuelles, mais aussi celles d'un couple en proie aux habitudes...
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Original dans sa forme avec de courts chapitres commençant par les diverses définitions des termes Principe et Suspension.
Original dans son thème. Les problèmes des dirigeants de PME sont rarement évoqués, comme s'ils n'existaient pas et n'étaient pas indispensables à notre économie.

C'est un premier roman plein de bons sentiments où un jeune entrepreneur met toute son énergie dans son entreprise. Mais j'ai peiné à en finir la lecture. Ca tourne en rond et manque de profondeur. le monde de l'usine me semble bien « cliché ». Si le personnage de Thomas, patron humain mais débordé par tous les tracas journaliers est intéressant celui de son épouse Olivia n'a aucune profondeur.
A force de répétition le désert industriel dans lequel Vanessa Bamberger a placé l'entreprise et qu'on visualise pourtant très bien, perd de sa dramatique.

En résumé Principe de suspension m'a laissé légèrement suspendue mais un peu dans le vide.
Dommage il y avait de l'idée. J' attends le prochain roman.
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Veillé par Olivia sa femme, Thomas est suspendu entre vie et mort dans une chambre de réanimation. A bout de souffle après une violente crise d'asthme. Pour lui qui dirige une entreprise fabricant des inhalateurs pour asthmatiques, c'est à la fois paradoxal et ironique. En remontant le fil du temps, on apprend ce qui l'a conduit là, relié à un fil de vie par des tuyaux, des sondes et des respirateurs. Pour lui qui voue une sorte de culte aux machines prévues pour soulager les efforts des hommes, c'est à la fois ironique et paradoxal. Thomas est un patron de petite entreprise mais un patron humain, un patron qui cherche l'admiration, le respect mais aussi l'amitié de ses ouvriers, un patron prêt à tout pour améliorer leur condition et pour maintenir leurs emplois. Cependant ce ne sont ni des motivations politiques ou idéologiques qui guident ses choix, mais un envahissant sentiment de culpabilité traîné depuis l'enfance et la disparition de sa petite soeur handicapée. Ce même manque d'un être cher le relie à Olivia, comme si leur amour ne s'était construit qu'autour de gouffres béants. Olivia qui au chevet de son mari, prend conscience peu à peu de ce qui les sépare davantage que de ce qui les unit. Olivia dont les pensées semblent s'effilocher et se perdre entre espoir de retrouver son mari tel qu'avant et frustration de ne pas vivre une autre vie.
Je les ai ressentis comme des errances ces récits alternés entre passé proche pour la vie de Thomas dans son entreprise, et présent pour Olivia dans une salle de réanimation. Des errances entre comptes mal réglés avec l'enfance et quotidien qui échappe à tout contrôle. Des errances grisâtres au milieu des décombres des usines fermées, parmi des êtres comme ruinés de l'intérieur, asphyxiés financièrement, socialement et affectivement par les lois d'un marché qui ne se préoccupe que de rentabilité en repoussant toute notion d'humanité. L'alternance des chapitres joue avec les termes du titre et donne de multiples clés d'interprétation entre ces "principes" sur lesquels Thomas ne peut transiger, au risque de s'en étouffer, et cette "suspension" du temps, de la vie et du couple que constitue le coma dont il est victime et l'attente de son réveil... ou de sa mort.
Il a quelque chose d'une tristesse suffocante, ce premier roman étonnant. C'est, en tout cas, ainsi que je l'ai perçu. Comme un constat désespéré des effets de la crise économique, de la sphère publique jusqu'au plus intime de la sphère privée. Comme si, en définitive, les problèmes posés par tous les rapports humains étaient insolubles, inexorablement en suspension dans un milieu défavorable à toute possibilité de se rejoindre et de se mélanger.
J'ai beaucoup aimé ce point de vue inhabituel sur les conséquences de la crise économique et sur l'effritement d'un couple et la manière signifiante dont il est traité. Mais j'ai été si sensible à son atmosphère oppressante que je ne suis pas certaine d'avoir envie de le relire.
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