Dans la série "Une enquête du commissaire Dupin", Un été à Pont-Aven a été écrit avant Étrange printemps aux Glénan, qui m'avait enchantée.
Ici, l'auteur semble chercher son rythme et s'inspire de manière beaucoup plus évidente de
Simenon.
Le personnage principal est lourd et grognon et l'enquête avance gentiment.
Dans la dernière partie, cependant, tout semble s'accélérer, surtout parce que le commissaire se met à donner des ordres et des consignes dans tous les sens, sans qu'on ait vraiment d'explications.
Les personnages sont moins bien dessinés et moins attachants que dans le tome suivant.
Arrivée à la fin, j'ai dû relire le dernier quart, je n'avais pas compris le dénouement, très dilué.
Il y a bien sûr la description des magnifiques paysages bretons, on voit que l'auteur aime vraiment la région.
Pour cela, la lecture de ce roman reste agréable. J'essaierai de voir dans un volume plus tardif si l'amélioration se confirme.