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Les enquêtes du commissaire Dupin tome 8 sur 11

Pierre Malherbet (Traducteur)
EAN : 9782258192317
352 pages
Presses de la Cité (04/03/2021)
3.54/5   101 notes
Résumé :
Intrigues à Concarneau, la ville bleue, fief du commissaire Dupin pour sa huitième enquête. Une résolution tout en finesse, sous forme d'hommage à Simenon et à son célèbre commissaire, Maigret.
Une nouvelle intrigue signée Jean-Luc Bannalec après Les Secrets de Brocéliande.


Le docteur Chaboseau, notable respecté de Concarneau, est retrouvé défenestré. Ni sa femme ni ses proches amis, un pharmacien et un négociant en vins, n'ont idée du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Un polar sympathique et Breton.
En plus de la visite guidée de la région, décrite avec brio, le lecteur peut également se délecter de la gastronomie locale.

C'est aussi sans compter sur l'hommage rendu à Simenon et à son chien jaune.

J'ai apprécié l'atmosphère qui ressort de ce roman, un peu dans la même lignée que ceux du célèbre Maigret, même si les deux commissaires sont différents.

Une peu moins le scénario, un peu tarabiscoter ( impossible me mettre un accent sur le e.. mon téléphone joue au récalcitrant), avec raccourcis un peu lourds.
Mais j'ai surtout été bluffée de voir qu'au final ce roman est traduit de l'Allemand.
L'auteur ( que je ne connaissais pas) maîtrise ben tout cas parfaitement ce coin de France.

Une lecture plaisante et distrayante qui nous fait nous replonger dans nos classiques.
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Lorsque le cadavre d'un notable local est découvert à Concarneau, le commissaire Dupin, breton pur beurre d'adoption, de père biologique d'outre Rhin, rameute ses troupes. Elles ont le tort d'avoir pris quelques jours congé, sans doute bien mérités. Son indispensable assistante Nolwenn fait partie de ces échappés. C'est avec frénésie qu'il la fait rechercher tant elle est indispensable à ses investigations. Au point que lorsqu'elle est de retour, l'enquête prend une impulsion nouvelle. On a alors l'étrange impression que cette brave et indispensable Nolwenn pilote l'enquête en arrière main. Dommage pour le ténébreux commissaire auquel Pasquale Aleardi a prêté son physique avantageux à l'écran.

Enquête à domicile donc pour le commissaire Dupin. Les notables concarnois habituellement discrets font parler d'eux. le scenario somme toute assez classique est généreusement soutenu par l'engouement de son auteur pour la Bretagne. Cela filtre au travers de ces pages. Il n'est pas avare de louanges pour cette belle région qui lui a tapé dans l'oeil, au point d'en faire la promotion et de nous livrer un ouvrage qui pourrait servir de guide touristique et culturel.

J'ai un peu de réticence avec les affaires qui trouvent lors origine dans un passé lointain, franchissent les générations et insufflent un devoir de vengeance à des héritiers contemporains, mais le climat général compense la faiblesse du scénario. Reste que le commissaire lui-même est un personnage assez secret, qui manque à mes yeux d'incarnation au point que sa fidèle assistante lui vole quelque peu la vedette. J'aurais du mal à m'attacher à ce personnage pour le suivre dans d'autres investigations si ce n'était le plaisir de cette imprégnation locale. le comportement de ce flic vedette très pudique présente tout de même à mes yeux le mérite de nous épargner les états d'âme du policier que l'on nous sert trop souvent désormais au point d'en faire oublier le réel objet de l'enquête.

Les enquêtes policières, tous supports confondus, ont aujourd'hui le vent en poupe. Elles sont innombrables à nous mettre au défi de trouver le coupable avant l'épilogue. Dans enquête troublante à Concarneau le final est quelque peu tiré par les cheveux et la clé de l'énigme artificiellement préservée. C'est une lecture facile au sujet de laquelle j'ai reporté mon engouement pour cette région dont Jörg Bong, alias Jean-Luc Bannalec, a le mérite de faire la promotion.

Je remercie Babelio et Les presses de la cité de m'avoir gratifié de cet envoi dans le cadre de l'opération masse critique.

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Ne vous y trompez pas. Jean-Luc Bannalec n'est pas un auteur de romans policiers Breton comme son nom pourrait le faire penser. Jörg Bong, son véritable patronyme allemand, a en effet pris un pseudo pour écrire ses ouvrages qui tous ont pour cadre la Bretagne.
C'est cette particularité qui m'a conduit à choisir "Enquête troublante à Concarneau" lors de la dernière Masse Critique. Après nous avoir conduit successivement à Pont Aven en 2014, puis aux Glénan, à Guérande, à Tregastel, l'auteur nous propose une balade dans la ville-close.
Les enquêtes du commissaire Dupin sont devenues une véritable success story en Allemagne depuis que la télévision en a fait une série policière. Un énorme engouement qui s'est confirmé au fil des épisodes au point que chaque été de nombreux touristes font le voyage, comme un pèlerinage, avec en main leur bible consciencieusement annotée pour marcher sur les traces du "Kommisar" Dupin.
Rien d'étonnant car cette enquête à Concarneau, Konk-Kerne en breton, est avant tout un magnifique catalogue des beautés de la région. L'auteur ne nous épargne aucun lieu touristique au fil de l'enquête : La Torche et Pors Carn plages réputées les plus belles pour pratiquer le surf, la presqu'île du Gabellou, le port de Trévignon, les criques de Beg-Meil véritables cartes postales et bien sur Concarneau. Voulez-vous de bonnes adresses ? Il vous indique les brasseries l'Amiral ou Chez Hops où l'on peut boire la Storlok, bière locale, sans oublier l'Armorik le whisky breton, l'eau-de-vie de cidre Lalambig, ou plus sobrement l'eau minérale de Plancoët.
Les fins gourmets ne sont pas oubliés. Voilà la saucisse de Molène et les pédoncles pour un fameux ragout, le saucisson secs black angus, les bisques de homard ou les palourdes des Glénans que vous pourrez déguster au restaurant Les Sables blancs, ou au Ty mab de Douarnenez, à moins que vous préfériez la Corniche , la meilleure sandwicherie du monde (sic) pour déguster comme le commissaire Dupin le sandwich standard : pâté de porc, tomates, cornichons croquants et salade fraîche.

Dans cet Éden on en oublierait presque que nous sommes dans un roman policier et qu'il y a un cadavre. Celui du Docteur Chaboseau qui a eu la mauvaise idée de faire le grand saut à travers la baie vitrée de son bureau personnel situé au quatrième étage de sa demeure.
Une enquête difficile pour le Commissaire Dupin car les suspects sont nombreux, à commencer par la veuve qui semble peu troublée par le décès de son époux.
Le docteur était aussi un homme d'affaires et dans ses divers investissements ses associés pouvaient trouver un avantage à sa mort.
À moins que la clé de l'énigme ne se trouve dans le passé. Les placards ne gardent pas toujours les cadavres. L'heure des comptes avait peut-être sonné....

Ce roman policier terroir m'a évoqué mes lectures passées, la collection "Spécial police" qui me permettait d'explorer la France du Nord au Sud, d'Est en Ouest, où il était question d'héritage, de rivalités commerciales dans des PME, de rancunes familiales, de jalousie à l'ombre d'un clocher, de serments devant une tombe.
Jean-Luc Bannalec y a rajouté une touche plus moderne. Un air de vacances, qui rend ce récit plus léger. On parvient au bout des 338 pages pour ne garder en mémoire qu'un moment de congés au bord de la mer sous un parasol , détaché du meurtre, comme on aurait pu le découvrir dans un entrefilet du Télégramme.

Je remercie Babelio pour l'organisation de cette nouvelle masse critique.
Merci aux Éditions des Presses de la Cité pour cette excursion en bord de mer en cette période de confinement. Un peu d'air iodé, comme le dit la chanson : c'est bon pour le moral.
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8ème enquête pour le commissaire Dupin mais il va la commencer seule, ses collaborateurs et Nolwenn en tête sont en congé ! Un notable est tué et petit à petit cette affaire prend les allures de celle de Maigret dans le chien jaune !

Pour un polar ce que j'aime le plus ce sont toutes les balades que l'ont fait avec Dupin, ici dans et hors Concarneau, à travers l'Histoire et avec des pauses gastronomiques ! Bannalec continue à démontrer qu'il aime cette région et partager son plaisir dont les enquêtes sont le prétexte !

Ça fonctionne toujours aussi bien, c'est agréable à lire il n'y a pas de mauvaise surprise, l'intrigue tient la route même si sa résolution est parfois un peu rapide !

#EnquêtetroublanteàConcarneau #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
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Voici mon retour de lecture sur Enquête troublante à Concarneau de Jean-Luc Bannalec.
Le docteur Chaboseau, notable respecté de Concarneau, est retrouvé défenestré. Ni sa femme ni ses proches amis, un pharmacien et un négociant en vins, n'ont idée du mobile du crime.
Alors que ses collaborateurs sont en vacances, et que ses beaux-parents arrivent pour le week-end de la Pentecôte, le commissaire Dupin découvre que le médecin était investi dans de multiples domaines : une collection de tableaux, des brasseries et conserveries locales, des projets immobiliers, sans oublier la construction navale. Autant de sources de conflit, et de pistes à suivre.
Pour démêler l'écheveau, il lui faudra attendre le retour de sa fidèle assistante Nolwenn, puis trouver un appui inattendu auprès de Simenon et de son roman le Chien jaune, qui voit Maigret enquêter à Concarneau.
Enquête troublante à Concarneau est un polar breton.. écrit par un allemand :) Pas banal mais sympathique.
Petite précision : il s'agit de la huitième enquête du commissaire Dupin, une découverte pour moi mais je n'ai pas été perdue pour autant :)
J'ai tout de suite apprécié le personnage de Dupin. Il s'agit d'un bon vivant, amateur de gastronomie, de mets locaux. Même si j'ai fait sa rencontre avec cette huitième aventure, cela ne m'a pas du tout dérangé car tout est bien expliqué.
Cette fois-ci, il est chez lui à Concarneau, où un médecin est retrouvé assassiné. Un notable dont la défenestration ne s'explique pas vraiment.. suicide ? à priori non mais alors.. meurtre ou accident ?
J'ai aimé la façon dont l'enquête a été menée, le fait que se greffe d'autres incidents et décès suite à celui ci.
Bravo à l'auteur pour tout le travail de recherche car on sent qu'il aime la Bretagne et il a réussi à retranscrire l'ambiance, la vie de cette ville.
Mais, je l'avoue, j'ai parfois eu l'impression d'être dans un guide touristique. Il nous parle de nombreuses spécialités régionales, de légendes, de la ville de Concarneau, des endroits où il faut aller..
C'est sympathique mais par moment cela prend le pas sur le coté policier du roman, la lecture m'a semblé un peu plus laborieuse et c'est un peu dommage.
Ce roman est aussi un bel hommage envers l'écrivain Simenon, le commissaire Maigret et plus précisément le roman : le chien jaune. Et ça, j'ai beaucoup apprécié :)
Enquête troublante à Concarneau est un policier breton sympathique, avec de bons personnages. Cela donne envie de découvrir Concarneau et cela tombe bien, je suis censée y aller pendant mes prochaines vacances.. dans trois semaines, ouf ça approche :)
Même si j'ai bien aimé ce roman je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir, et je le note trois étoiles et demie.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La Bretagne attirait nombre d'entrepreneurs et entrepreneuses. Des personnes qui se sentait également investies d'une forte responsabilité sociale ; encore une fière tradition locale. On ne compte plus les exemples, comme Yves Rocher qui a développé sa première crème, à base de ficaire, dans le grenier de ses parents. Ou François Pinault, le mécène des arts, riche à milliards, qui a bâti l'un des plus grands empires de mode au monde. Gucci et Yves Saint Laurent se trouvent entre des mains bretonnes.
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Un chien s'était allongé à côté de la table. Un grand chien, au long pelage sale, à la couleur indéfinie, jaunâtre. Il avait la gueule sur les pattes, il levait parfois la tête et fixait le policier. Dupin chercha du regard qui pouvait en être les propriétaire et ne vit personne.
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- Tu sais, dit Françoise dans son dos, qu'il y a déjà eu un crime à l'Amiral ?
Il s'arrêta net et se retourna. L'événement avait dû se passer avant son arrivée, bien avant, sans quoi il serait au courant.
- En 1931. Avec du poison, de la strychnine, pour être précis.
Son ton mystérieux tourna en rire.
- Et c'était dans un roman. Dans Le Chien jaune, une des affaires les plus célèbres de Maigret, le plus grand commissaire de tous les temps.
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Au début d'une enquête, il fallait surtout compter sur la chance. Diligenter des recherches çà et là. Lancer de nombreuses lignes et voir ce qui mordrait.
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La vue était spectaculaire. On voyait jusqu'au magique archipel des Glénan qui semblait très proche aujourd'hui. On distinguait les îles, Penfret surtout, le phare, l'île de Saint-Nicolas, éblouissante, presque caribéenne. Certains jours, la mer agissait comme une longue-vue ou un télescope. D'autres, elle allongeait les distances. Elle faisait apparaître ou disparaître des éléments du paysage en fonction de la température, de la pression, de l'humidité ou encore de la lumière.
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Videos de Jean-Luc Bannalec (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Luc Bannalec
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