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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Laure Barachin a écrit sur un sujet qui m'interpelle : le poids des origines. Quelle incidence les misères subies ou perpétrées par nos aïeux peut-elle avoir sur notre existence ? À la naissance, reçoit-on en héritage les traumatismes vécus par nos ancêtres ? Se peut-il qu'ils se répercutent jusqu'à induire inconsciemment des troubles, de nature psychologique ou physique ? Peut-on espérer vivre indemne, si nos géniteurs sont des monstres ?

Capucine, Lucie, Christopher, Samuel. Quatre enfants « trimballés » de foyer en famille d'accueil, qui se rencontrent enfants et nouent des liens très forts. Quatre victimes innocentes, quatre départs difficiles dans la vie, quatre destins marqués du sceau de l'ignominie. Au fil du récit on s'aperçoit que ces trajectoires sont liées les unes aux autres, de façon très intime pour deux d'entre eux.

C'est Capucine qui raconte, dans une lettre adressée à sa fille Aurore. Capucine, dont le prénom évoque cette fleur qui peut s'accommoder du sol le plus pauvre, du moment qu'elle bénéficie des rayons du soleil. La capucine, symbole d'amour et de séduction… la jeune fille sera-t-elle capable de séduire celui qu'elle aime ? Saura-t-elle l'aimer et se faire aimer en retour ? À deux seront-ils plus forts pour affronter la terrible vérité, et vivre heureux en dépit des actes ignobles commis par leurs parents ?

Je ne veux pas trop en dévoiler, et vous invite à découvrir ce roman troublant qui soulève de vraies questions, assez peu explorées dans la littérature.

« Le secret de l'amour ce n'est pas d'être aimé ou de recevoir mais d'aimer et de donner sans compter »

Un grand bravo, Laure !
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Laure Barachin aborde ici un sujet difficile mais ô combien romanesque... Dans les romans du dix-neuvième siècle, les enfants abandonnés se révèlent souvent de noble ascendance, ou porteurs d'un destin à la Moïse ; parfois à l'inverse ils introduisent le malheur dans la maison, tels Heathcliff dans Les Hauts de Hurlevent ou Benedetto dans le Comte de Monte Cristo. le secret de leur naissance peut provoquer des situations incestueuses, comme dans une célèbre scène du Capitaine Fracasse. Bref, l'orphelin est la quintessence du romanesque.
Le roman de Laure Barachin est ancré dans cette interrogation des orphelins sur le mystère de leurs origines. On comprend dès le titre que ces origines ne se révèleront pas grandioses, bien au contraire. Les quatre « enfants du mal » de cette histoire se rencontrent à l'orphelinat dans les années cinquante, et leurs histoires individuelles sont imbriquées dans l'Histoire de l'occupation et des crimes nazis.
Capucine, la narratrice, a été trouvée bébé devant une église, comme cela se produisait dans la réalité de l'immédiat après-guerre, et pas seulement dans les romans. Elle part à la recherche de son identité à ses risques et périls, et au fil du livre elle devient aussi la dépositaire de l'histoire des trois autres enfants. La voix de Capucine laisse place par moments à celles des différents témoins qui complètent ses informations, créant une respiration bienvenue dans la narration. On reconstitue avec elle le puzzle de sa vie, et on découvre peu à peu le destin de ses amis. C'est cet aspect purement romanesque qui m'a rivée à ma lecture de la première à la dernière page, le lecteur se retrouvant dans la position du personnage happé par sa recherche de la vérité.
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Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma lecture LES ENFANTS DU MAL de Laure Barachin.
Un récit poignant tant au niveau de l'amitié que tant au niveau de l'Amour et surtout la quête sur la vérité qui des fois n'est pas bonne à savoir.
Capucine abandonnée dès sa naissance veut à tout prix savoir ses origines et lorsqu'elle va l'apprendre sera telle opus heureuse????Ce roman ne se ferme pas aussi facilement car l'écriture est juste et les mots sont fort et durs par moment même si j'avais compris rapidement une partie de l'histoire de Capucine.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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