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Le narrateur nous entraîne sur les bords de la Loire où il est revenu depuis quelques temps. Un meurtre a été commis. Il a connu la victime à l'adolescence. Un suspect a été arrêté. le narrateur en discute avec le policier chargé de l'enquête qui a des doutes. Il y a l'atmosphère d'un roman policier, ça ressemble a un roman policier, mais ce n'est pas du tout un roman policier : le lecteur ne saura pas vraiment ce qui s'est passé…, encore que…, pareil pour le mobile possible… En refermant le livre j'ai été un peu surprise et déçue, car une fin aussi ouverte, il faut bien dire que c'est un peu limite. Mais quelle belle plume et quel talent pour créer une atmosphère assez sinistre, délétère, digne d'un thriller noir !
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Un meurtre dans la petite ville de N., un bourg situé le long de la Loire. La France profonde, celle des maisons de maître, celle des bourgs qui ont eu un passé. Celle des étapes pour VRP. Celle où tout le monde voit et entend tout... Enfin, presque tout. Car le jour où Marie-Hélène, revenue de Paris pour mettre en vente la demeure familiale, est assassinée, l'enquête patine.

Dominique Barbéris nous donne à voir une société qui ressemble (malgré la distance dans le temps) à celle des Ames grises. Tout semble figé dans un passé bien présent dans les esprits et qui conditionne les choses. L'autrice s'entend à nous faire ressentir la chape de plomb des usages, des coutumes, et du passé. Il y a de l'ambiance et de l'atmosphère dans ce roman.

Je n'ai aucun problème avec le fait qu'il ne se passe rien, selon l'expression consacrée. Mais j'ai plus de mal à voir le roman s'arrêter là où j'aurais aimé qu'il commence... Tout ça pour ça, me suis-je récrié dans mon fauteuil... Autant d'efforts d'écriture pour ne rien conclure.

Un roman intriguant, déconcertant, mais qui aurait mérité de plus amples développements, en ce qui me concerne. C'est au lecteur de lever la brume sur le meurtre et la campagne alentours, mais il n'a peut-être pas toutes les clés pour le faire... A moins qu'il ne faille se contenter des conjectures du commissaire Massonneau qui pense tenir son coupable.
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La lecture de cet ouvrage est une bonne surprise. Je ne connaissais pas l'autrice, Je ne suis pas déçue.

L'histoire se déroule dans une petite ville de province située au bord de la Loire. C'est l'automne. Il pleut.
Le narrateur, originaire de la ville, artiste-peintre sans grand succès, est salarié du musée.
Une femme a été assassinée dans sa propriété où elle était revenue pour une nuit. Un homme a été arrêté. Il nie. Il est dans le coma suite à une tentative de suicide.
Le narrateur se souvient du passage de la femme au Musée la veille de son assassinat, de son retour à son atelier ce soir-là avec un détour près de la propriété, de leur jeunesse dans la ville. Puis il raconte ses entretiens avec le chef de la gendarmerie sur le déroulement de l'enquête.

Ce n'est n'est pas l'histoire - plus ou moins policière - qui est l'intérêt de ce livre. C'est surtout l' atmosphère nostalgique, sombre, humide et le doute qui s'en dégagent.
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Un petit roman déconcertant...

Raconté à la première personne, on se retrouve en bord de Loire, dans un petit village où un meurtre a été commis. Par qui ? le narrateur nous emmène au gré de ses souvenirs avec la victime, de l'enquête, dont il discute avec son ami policier chargé de l'affaire, de son travail au musée et de ses souvenirs...

Au final, malgré une poésie certaine, le jeu de brouillard et de brume m'a vite lassée. On ne saura pas vraiment ce qui s'est passé... Quoique... Et on ne saura pas vraiment qui ni pourquoi a tué cette femme... Quoique... Et ça fait juste un peu trop de "quoique" à mon goût ;-)
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L'action se passe près d'Angers, dans une ville anonyme, petite commune de province que l'on imagine être une sous-préfecture. Tout le monde se connaît. Les gens partent peu, ou bien reviennent. La vie coule doucement, comme la Loire dont on apprécie les berges en toute saison. Une tranquillité rompue par la découverte d'un corps dans « la » grande maison du coin, abandonnée comme il se doit.

Un narrateur nous raconte une promenade, un soir d'automne, dans cette petite ville de N. Il évoque ses souvenirs d'enfance, ranimés par le retour de « la fille de la Boulaye » qui n'était pas revenue depuis plus de 10 ou 20 ans. Adolescente elle ne venait que l'été, hébergée par sa tante. Il y avait beaucoup de mystère autour de cette adolescente puis de cette jeune femme assez aguicheuse semble-t-il. Un mystère qui a perduré dans sa vie d'adulte. C'est elle qui est retrouvée morte, quelques jours après son retour dans la maison bourgeoise de sa tante défunte, alors qu'elle ne semblait être là que pour un très court séjour.

Qui est ce narrateur ? Un témoin ? Un suspect ?

Dominique Barberis dresse avant tout le portrait d'une petite ville de province. Elle décrit méticuleusement les paysages de cette petite communauté du bord de la Loire. On progresse doucement, tranquillement dans le récit, au rythme de cette région où le temps semble se dérouler à un autre rythme. On est ensuite immergé dans le passé de cette demeure où le meurtre a été commis, dans l'histoire un peu secrète de la famille qui y a habité. On ressent les tabous, les non-dits, les jalousies, les espoirs déçus, les rêves abandonnés. L'enquête ne semble pas avancer. Petit à petit on comprend ce qui s'est passé...peut-être.

L'écriture est très agréable, le style souvent poétique. le récit, entre souvenirs de l'adolescence du narrateur et présent, entre introspection et échange avec le commissaire en charge de l'enquête, semble parfois partir dans le brouillard qui doit planer sur le fleuve et la campagne en automne.

Une découverte de cette auteure, et probablement pas la dernière.
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Le bon côté, c'est que ça se lit rapidement.

Le mauvais côté, c'est qu'en dehors de la poésie descriptive des paysages, et des souvenirs mélancoliques du narrateur, on s'ennuie ferme !

L'histoire déambule sur la mort d'une femme, dans un petit village en bord de Loire, entre ce que le héros de ce roman se rappelle d'elle, et ce que raconte l'enquêteur sur cette mort à ce même héros.

C'est joliment écrit, mais je me suis ennuyée...

Bon allez, c'était pour le challenge solidaire, aucun regret...
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Nous commençons tout doucement ce roman, où clairement nous sommes très curieux, où va-t-il nous mener…
On en ressort plutôt déçus…
Il n'y a aucunes surprises, y compris pour l'identité du tueur…

Je ne sais même pas trop quoi dire dans cet avis, il n'y a en fait pas grand chose à dire !

Une enquête ennuyeuse, des personnages ennuyeux, des descriptions ennuyeuses.
Une fin qui n'en est pas une…
Ce n'est vraiment pas un roman que je garderai en mémoire.

CHALLENGE SOLIDAIRE 2023
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Un livre dont je n'ai aimé ni le style ni la construction. Cette lecture m'a ennuyée, a été laborieuse et du coup, je n'ai pas pu le terminer.
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J'ai beaucoup apprécié le style , les descriptions des bords de Loire, les promenades sous la pluie les soirs de novembre, l'ambiance du musée de province. J'aurais cependant préféré que ce soit un véritable roman noir avec un peu plus d'action.
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Venant de lire et apprécier son roman Une façon d'aimer, j'ai voulu enchaîner assez vite avec un autre pour relire le style soigné de l'écrivaine. Je dois dire que je suis un peu déçue par cette deuxième lecture.

Qu'est-ce qui m'a déçu ? L'histoire pour commencer, en filigrane, non aboutie et cette surabondance de descriptif autour de la trame qui se déroule à N., une petite ville en bordure de la Loire où il ne se passe pas grand chose, c'est la province dans toute sa splendeur.

En revanche, je reconnais que dans ce roman règne une véritable atmosphère, assez oppressante qui réussit à vous coller une chape de plomb; et puis il y a l'écriture de Dominique Barbéris, soignée et précise, cette fois avec un style plus télégraphique, un peu répétitif.

C'est l'eau, à mon avis, le principal personnage du livre, l'axe autour duquel va s'articuler le récit. D'abord la Loire, majestueuse, omniprésente, changeante et un peu dangereuse. Puis la pluie, très présente, envahissante et qui va imposer un rythme à l'action et une ambiance brumeuse, un peu lourde, mélancolique.

Le narrateur est originaire de N. une petite ville près d'Angers, il est le fils du Dr Lagarde et il revient en ville après un semi échec à Paris en tant que peintre. Grâce aux relations du père, il sera pris comme gardien-chercheur au musée local, Charles-Dorlémont. Il connaît tout le monde à N. où va se produire l'assassinat de Marie-Hélène, connue comme "la fille de la Boulaye". C'est une nièce de la propriétaire de la Boulaye, une vaste propriété, où elle passait tous les étés de son adolescence. Elle était bien connue de tous car elle transgressait les conventions; c'était une allumeuse, une fille un peu trop libre pour les moeurs locales, ce qui provoquait des ragots. La fille de la Boulaye est un personnage très énigmatique car nous ne connaitrons pas grand chose sur elle.

Marie-Hélène reviendra à N. vingt ans après car elle héritera du domaine et souhaitera le mettre en vente, mais les choses vont se compliquer.

Il y aura une enquête, menée par le chef de gendarmerie Massonneau. L' enquête s'enlise et il y a peu de coupables présumés, parmi ceux-ci le propre narrateur, le gardien du musée, qui sera soupçonné car il a rôdé dans le parc de la Boulaye. Finalement on désignera un coupable, un ingénieur qui avait eu une relation avec Marie-Hélène...

Dans cette histoire l'affaire criminelle n'est pas au centre du récit. C'est l'atmosphère tellement enveloppante et la psychologie des personnages qui importent. La vie provinciale est aussi bien décrite, cela sonne juste. La fin du livre est ouverte à l'imagination du lecteur qui peut imaginer bien des choses.

J'ai ressenti un peu d'ennui, trouvant que le descriptif du lieu et sa météo étaient un peu trop appuyés. Qu'est-ce qu'il y avait à cacher finalement ? Une phrase lapidaire de la romancière nous dit : À Paris, quand on vient de province on a toujours quelque chose à cacher.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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