Autant j'ai aimé "le feu" autant ce texte m'a peu intéressé. J'ai mis du temps à le lire par son côté déstructuré. C'est l'histoire d'un homme, blasé par la vie, qui emménage dans une pension de famille à Paris. Dans l'obscurité de sa chambre, il aperçoit une fissure dans le mur ouvrant sur la chambre d'à côté. Il va alors se mettre à observer les divers occupants de celle-ci. Il devient spectateur de la vie des autres et de leurs amours : amours enfantins, amours adolescentes, premiers amours, amours adultères, amours entre même sexe, le désir, l'érotisme. Il assistes aux moments de la vie ; de la naissance à la mort mais aussi aux turpitudes sordides des conventions sociales, des mensonges et trahisons. C'est un long pamphlet philosophique sur l'existence même. Difficile.
Commenter  J’apprécie         50
Je n'ai terminé ce livre que parce que je n'ai jamais perdu l'espoir qu'il se passe quelque chose. Mais non... on observe nous aussi par le trou dans le mur la vie et la mort de personnages qui passent sans lien entre eux si ce n'est le lieu où ils se trouvent. On voit aussi cet homme qui se coupe de tout et réduit son existence à l'observation des autres ... je n'ai pas réussi à partager sa passion et j'ai été plutôt heureux de l'abandonner à la fin du livre. Mais il faut reconnaître que c'est très bien écrit.
Commenter  J’apprécie         50