Fenêtre sur crime

Un très bon roman policier qui m'a tout de suite embarqué.
Un scénario très original et qui met aussi le sourire aux lèvres au vu du
contexte.
On retrouve par ailleurs plusieurs moments remplis d'humour et
j'avoue que c'est plaisant quand on est dans un roman prenant comme celui-ci.
Le seul petit moment que j'ai moins apprécié c'est le côté un peu "film d'action" qu'on retrouve à un moment précis du roman.
Mais à part ça, je dirai que ce roman est étonnant jusqu'au final.

Papa mort dans un accident de tondeuse, Ray revient dans la maison familiale pour gérer la succession et s'occuper de Thomas, son jeune frère qui selon le monde psychiatrique, ne vit pas tout à fait dans ce qui est considéré comme la normalité. Reclus dans sa chambre dont il ne sort difficilement que pour s'alimenter de sandwiches au beurre de cacahuètes ou de junk food made in KFC, il passe ses journées à apprendre par coeur toutes les villes du monde, de leurs plus grandes avenues à leurs moindres ruelles, afin d'aider la CIA et son pays, le jour où une catastrophe informatique planétaire aura éliminé toutes les cartes existantes. Lui seul sera alors capable de guider n'importe qui n'importe où, et de recréer, de mémoire, tout ce qui aura été perdu. Son travail est encouragé par Bill Clinton himself qui lui téléphone régulièrement. Jeune homme destiné, pense-t-il, à sauver le monde, Thomas entre pourtant en alerte maximale lorsqu'il aperçoit derrière sa fenêtre une personne qu'il croit en détresse. Illico-presto, étant agoraphobe, il implique Ray en l'envoyant enquêter sur zone.


Il faut se laisser porter par cette histoire foisonnante sortie de l'imagination de Lindwood Barclay. C'est avec beaucoup de talent qu'il fait glisser l'histoire de son initial contexte psychiatrique vers une réalité bien plus folle. Car, ce n'est pas parce que Thomas a un atlas dans la tête, qu'il entend des voix, invente des conspirations, ce n'est pas parce qu'il est schizophrène qu'il n'a pas raison. Il possède sa propre logique désinhibée, mais logique quand même. C'est peut-être la force de ce roman de montrer que le plus fou des personnages n'est pas nécessairement celui qui a été médicalement diagnostiqué comme tel.


Il s'agit de la très belle histoire d'un amour fraternel indéfectible dans laquelle Ray le plus fort protège Thomas, le plus vulnérable, envers et contre tous. Il s'agit d'une histoire de respect et de tolérance envers les personnes différentes, qui rappelle qu'il n'existe pas une seule forme d'intelligence et que chacun possède des aptitudes et des compétences. de plus, sur le plan technique, la dernière ligne atteinte, il ne restera aucun détail inexpliqué, tout fait sens, pour le rebondissement final.

Thomas schizophrène de 35 ans vit seul avec son père et passe ses journées sur le logiciel Whirl 360 permettant de se déplacer dans les villes du monde entier. Son père meurt écrasé par sa tondeuse à gazon et son frère Ray s'installe avec lui dans la maison familiale pour régler la succession. Lors de ses investigations sur Whirl 360 à New York, Thomas découvre une tête à une fenêtre qui semble étouffée dans un sac en plastique. En même temps, Ray soupçonne son frère de lui cacher quelque chose. Deux intrigues se développent alors en parallèle.
Le suspense est intense tout au long du livre, très bien entretenu par le passage d'un personnage à l'autre obligeant le lecteur à attendre la suite de l'intrigue pour découvrir le point de vue d'un autre personnage. On se fait mener en bateau au moins trois grosses fois de manière assez exceptionnelle. J'ai seulement regretté que les deux intrigues poursuivies ne soient pas de qualité égale, la nature du secret de Thomas étant assez évidente depuis le début, tandis que l'autre intrigue est plus subtile et compliquée.
Rondement mené, dense et bien écrit, c'est un polar très bien fait, original et marquant, qu'on ne peut plus lâcher.

Je tiens à remercier J'ai lu et Babelio de m'avoir fait découvrir Linwood Barclay. C'est mon premier roman de cet auteur.

Tout d'abord, ce qui m'a donné envie de lire ce livre c'est son titre et sa couverture ( et oui j'ai flashé dessus), puis son résumé et bien sûr mon intérêt à découvrir un nouvel auteur.
Ce livre ne sera pas un coup de coeur, mais il reste très intéressant.
Premièrement les points positifs. Une intrigue prenante, on sait qui sont "les méchants" , mais ça ne gâche en rien l'histoire. Toutes ces petites choses qui imbriqués les unes aux autres mène finalement au dénouement presque convenu de l'histoire. le sujet de la schizophrénie, cette maladie finalement pas si bien connue( comme pas mal de monde j'ai cru que la schizophrénie se résumait à une sorte de dédoublement de la personnalité) dont l'auteur à travers le personnage de Thomas nous explique une partie de son fonctionnement et des symptômes m'a fait réfléchir à ce que peuvent vivre certaines familles.
Concernant l'histoire en elle-même, je n'ai pas eu trop de mal a y rentrer et je me suis beaucoup attaché à Ray et Thomas. Pas de longueur à proprement parlé, on se demande comment tout cela va finir, avec ou sans pot cassés...

Passons à ce qui m'a déplu. Premier point les descriptions à rallonge de rues ou bâtiment, je conçois qu'avec la maladie de Thomas se soit normal , mais en dehors c'est agaçant et j'ai trouvé que cela ralentissait le rythme du récit. Dernier point les différentes formes de récit, ça m'a parut assez étrange au début puis on n'y fait plus attention, mais passer de la troisième personne à la première m'a quand même dérouté sur le moment.

Pour finir, j'ai eu la même réaction que le personnage de Ray à la toute dernière page du livre, je suis resté comme une idiote devant la phrase.

Fenêtre sur crime est un livre déroutant par moment, mais qui sait accrocher son lecteur jusqu'à la fin.

Le 1er livre de Linwood Barclay que je lis .. très bien ... On ne s'ennuie pas ; on est pris par l'histoire dès le début ; pas de longueur ni temps mort ; une pointe d'humour en plus ce qui ne gâte rien ! les amateurs de Harlan Coben , série des Myron Bolitar devraient apprécier ! Un très bon moment de lecture ! je vais maintenant acheter d'autres livres de cet auteur !

L'intrigue est un peu longue à se mettre en place mais les rebondissements sont nombreux et nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page.

Thomas Kilbride, schizophrene, passe ses journées dans sa chambre à visualiser toutes les rues du monde, persuadé de travailler pour la CIA. Il tombe un jour sur un meurtre en cours et le montre à son frère Ray, revenu au pays suite à la mort de leur père. Ce sera le point de fusion entre deux histoires parallèles : celle d'un meurtre de la femme d'un procureur et celle de la mort du père de Ray et Thomas qui semble suspecte… pour finir sur un coup de théâtre à la dernière page…
Un très bon livre, très bien écrit, avec des personnages bien construits et attachants.

Le héros va habiter avec son jeune frère qui semble souffrir d'une forme d'autisme suite à la mort accidentelle? de leur père. le cadet consacre tout son temps à retenir par coeur chaque détail de chaque ville afin d'aider... La CIA (qui ne lui a évidemment rien demandé!) mais un jour, il croit voir une femme se faire étouffer en différé via son programme informatique. Son frère et lui, ainsi qu'une amie journaliste, se lancent dans une enquête passionnante.

Qu'en penser? Je m'attendais à aimer sans plus une pâle copie d'un film culte... Et pourtant, quelle adaptation réussie!!! de l'humour (le chapitre 44, par exemple, peut se lire indépendamment des autres et m'a beaucoup plu!) du suspense (on devine certaines choses mais on a de grosses surprises à plusieurs moments de l'histoire... Jusqu'à la fin!) 2 enquêtes dans le même livre...

On ne pourra que reprocher certaines descriptions inutiles de telle ou telle rue mais l'écriture est si légère que ça passe tout seul et ça nous fait voyager! Une super moment de lecture que je recommande chaudement à tous les amateurs de polars dès 11 ou 12 ans (vocabulaire simple mais attention à la taille...)

Thomas est spécial ..... schizophrène et agoraphobe et peut être un peu autiste. Son frère Ray, revient à la maison familiale lors du décès de son père survenu pendant qu'il tondait la colline proche de la maison. Les deux frères se connaissent peu : Ray, illustrateur vit dans sa "bulle" laissant à son père le soin de gérer le quotidien de son frère qui se résume à être devant ses écrans d'ordinateur grâce à au logiciel Whil360 (une sorte de google maps satellite) et à mémoriser toutes les rues des grandes villes. Mais tout se déchaîne lorsque Thomas avoue à son frère qu'il a vu sur ses écrans lors d'une visite virtuelle d'une rue de New York une scène étrange. Pour lui qui est en lien direct avec Bill Clinton et la CIA il y a sujet à agir. Ray est plus inquiet que soupçonneux mais doit reconnaître au bout de quelques temps que plusieurs incidents lui portent à croire que la situation est anormale. Et puis il y a le secret de Thomas, qu'il n'a avoué qu'à son thérapeute, son père mais qu'il doit taire, et puis un historique dans l'ordinateur de leur père qui laisse entrevoir d'autres mystères.
Ce roman débute tranquillement et puis la pression monte par des petits faits, insignifiants mais bizarres, des pistes sont lancées, il y a ce "Rain Man" sympathique mais que l'on pourrait trouvé complètement dérangé. Mais où se situe la frontière entre affabulations et vérité ? Homme puissant, tueuse à gages, homme de main, policier, journaliste, voisins, tout ce petit monde gravite autour des deux frères dans un thriller où jusqu'à la dernière page nous allons de surprise en surprise.
C'est bien ficelé, tout s'enchaîne mais le seul regret que j'ai c'est qu'une partie de l'énigme est vite décelé, les ressorts pour certains sont connus et je n'ai pas tourné les pages aussi vite que parfois dans ce genre de roman.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..

Voilà ce que j'aime aussi, pas de tueurs en série forcément mais des personnages principaux, comme toi et moi qui se retrouvent propulsser dans une situation qui les dépasse...Là encore la mécanique rodée de Linwood Barclay fonctionne à merveille , je les lis d'une traite souvent, tellement ma curiosité est titillée
Point de départ : Ray, illustrateur à succès et son frére cadet Thomas à nouveau réuni suite au décès accidentel de leur père. Thomas diagnostiqué schyzophrène il y a longtemps possède un passe temps peu banal: il visite virtuellment et mémorise toutes les rues du monde entier...un jour il capte une image à une fenètre dans une rue de New York : une tête avec un sac plastique et voilà que la quête commence...palpitant, des retours en arrière saisissant et comme à son habitude, la dernière page du roman révèle l'impensable...