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EAN : 9798376173688
109 pages
Auto édition (04/02/2023)
5/5   1 notes
Résumé :
Certains écrivent des romans, d’autres des nouvelles plus ou moins longues. Le poète n’a que ses vers pour raconter des petites histoires sur des sujets divers qui vont de la vie quotidienne au mini-polar. Ce recueil est un condensé de ces mini historiettes en vers et contre tout.
Cet ouvrage publié précédemment en 2016, contient des poèmes écrits entre 2012 et 2016, enregistrés sous copyright N°00054250. Il fait l'objet d'une nouvelle édition via la platefor... >Voir plus
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
DANS L'ÉTUDE DU NOTAIRE

Derrière les murs du bureau du notaire,
On y trouve tous les secrets de la terre.
On est bien souvent surpris de la misère,
Que l'être humain révèle de cette manière.

L'étude ressemble à un confessionnal,
Qui gère les actes de la vie, non sans mal.
On y voit défiler des gens de tous âges,
Du chagrin du deuil à la joie du mariage.

On y croise des veufs, qui sur le corps tout chaud
De l'époux disparu, réclame le magot,
Et il faut séparer deux époux féroces,
Venus ici parachever leur divorce.

Souvent les gens sont fidèles à leur notaire,
Et ils écoutent ses conseils salutaires.
Les portes se referment sur tous les secrets,
Que l'on confie à l'interlocuteur discret.

Chez le notaire, on y vient et on s'en va,
Car en bref, tout n'est que rédaction de contrat,
Contrat de vente ou contrat de mariage,
Attestation de décès ou bien partage.

L'étude se referme sur vos histoires
Et sans bruit dans la discrétion de ses couloirs,
Elle va pour vous, trouver la bonne solution,
Pour que l'affaire trouve sa résolution.
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ESTIVES FESTIVES

Il était jeune et beau, un corps d’albâtre,
Mais il était pauvre, il n’était que pâtre.
Il partait en montagne, garder ses brebis.
Seul dans l’immensité, il posait ses habits.

En lui, rien n’était mal, son esprit était pur,
Il aimait cet accord avec la nature.
Un jour, une bergère, par là, s’égara,
Et la beauté d’Adonis, ici, la figea.

Elle en parla aux filles du village,
Lesquelles, l’innocence sur leur visage,
Vinrent à leur tour, se cacher dans les buissons,
Pour admirer la nudité du beau garçon.

Dans les chaumières, bientôt, on s’interrogea.
Dans les rues, on ne voyait plus que chiens et chats.
Les villageois suivirent les demoiselles,
Et découvrirent le secret des oiselles.

Furieux, ils prirent leurs fourches et leurs bâtons,
Et du pauvre berger, ils firent un chapon.
Depuis cette époque, les filles sages
N’osent plus regarder que le paysage.
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