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1901, la 2nde guerre des Boers en Afrique du Sud fait rage. Sarah et son fils Fred sont internés dans un camp de concentration britannique.
Années 70 à 2000, Rayna, puis Irma, puis Willem tentent de trouver leur place dans ce pays fracturé.

On se prend d'affection pour Sarah, qui tente de garder sa dignité et de protéger son fils dans la situation insalubre où ils sont clôturés. Les conditions de détention imposées par les britanniques sont totalement avilissantes.

Rayna est une jeune femme déterminée à prendre son destin en mains, ce qui ne sera pas le cas de sa fille Irma.

Willem est un adolescent doux et cultivé, qui se fait maltraiter par les autres garçons de son lycée.

J'ai eu du mal à entrer dans ce roman, ne me sentant pas concernée par l'histoire des Boers. Un certain manque de rythme initial a failli me faire arrêter ma lecture. Mais voilà, je voulais savoir ce qu'il était advenu de Sarah et Fred !

Autant la première partie du livre m'a semblée longue, autant arrivée à l'époque de Rayna et surtout Willem je me suis retrouvée totalement accrochée au récit.

Au final j'ai apprécié cette lecture, qui m'aura fait connaître une partie de l'histoire de l'Afrique du Sud. Un pays complexe où le calme et l'entente cordiale entre les peuples n'est apparemment toujours pas acquis, loin de là.
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Ce soir direction l'Afrique du Sud avec le premier roman de Damian Barr. Et c'est à chaud que je vous livre ma chronique.
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La première partie du récit est centrée sur Sarah van der Watt et son jeune fils. Nous sommes en 1901, dans l'état libre d'Orange, Sarah et Fred sont arrêtés et emprisonnés dans un camp de détention britannique. À cette époque une guerre oppose l'armée britannique et les premiers colons, dits « Boers », fermiers en Afrikaans. Ils sont les descendants des Français, Allemands et Néerlandais arrivés en Afrique du Sud aux XVIIe et XVIIIe siècles. Sous forme de journal intime , Sarah écrit à son mari résistant, les atrocités du camp. Maladies, malnutrition ... les pertes civiles sont nombreuses bien plus que les soldats sur le champ de bataille. Une quarantaine de camps de concentration de Blancs représentant plus de 100000 Boers et le double de camps de Noirs. Peu d'informations circulent sur les deux guerres. Car oui, il y en a eu deux à vingt ans d'intervalle. Je n'ai d'ailleurs jamais entendu parler de celles-ci et comme nous le précise l'auteur elles ne sont plus enseignées au programme d'Histoire des écoles anglaises et sud-africaines...
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Dans les trois autres parties nous suivons la famille de Willem. de la jeunesse de sa grand-mère à sa mère, nous nous recentrons dans les années 2010 lorsque le jeune homme est adolescent. Il est envoyé par son beau-père dans un camp « d'entraînement » pour devenir un homme, un vrai ...
Le lien entre ces destins ? Et bien je vous laisserai le découvrir ...
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Un roman que j'ai beaucoup apprécié tant sur l'aspect historique que fictionnel même si j'ai mis un peu de temps à y rentrer. Damian Barr nous brosse le portrait d'une Afrique du Sud tiraillée entre les blessures du passé, le racisme ancré et l'héritage de Nelson Mandela.
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Très clairement, si vous prenez le titre au premier degré et que vous espérez un peu de lueur d'espoir, passez votre chemin. Tout ira bien est un roman contant deux histoires vraiment tragiques qui rappellent combien l'humain peut être cruel envers ses semblables pour des différences aussi absurdes qu'une couleur de peau, qu'une origine ou qu'une sexualité différente. Damian Barr nous emmène en trois parties à la rencontre de deux histoires et deux époques. L'une, en 1901 au coeur de « camps de réfugiés » pendant la Seconde guerre des boers qui a vu mourir de très nombreuses femmes et nombreux enfants prisonniers de ces endroits atroces. Et l'autre en 2010 en compagnie d'un jeune garçon sensible que son beau-père veut voir devenir un homme, un vrai (hum…). Ces deux récits, tout aussi passionnants l'un que l'autre, [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Cette lecture je l'ai commencée en lecture commune mais je l'ai terminé à mon rythme.
J'ai tout de suite adoré le thème : l'Afrique du Sud, 1901 en pleine guerre des Boers. J'en avais entendu parlé mais j'ai réellement découvert les horreurs de cette guerre lors de la lecture de cette première partie. J'ai donc suivi le quotidien de Sarah et de son fils qui est retranscrit sous forme de journal intime à destination de son mari. La lecture est rude car Sarah va d'abord attendre l'arrivée des Anglais puis elle nous raconte leur vie difficile dans le camp où à la fin de cette partie on ne peut que craindre pour leur survie.
La deuxième partie tourne autour de Willem, un jeune garçon de 16 ans qui vit à notre époque. Trop rêveur, pas assez viril pour sa mère et son beau-père, il se retrouve placé de force dans une sorte de camp paramilitaire pour faire de lui un véritable homme.
Les deux histoires se recouperont lors de cette deuxième partie.
C'est à ce moment-là que j'ai arrêté ma lecture, trop d'émotions, trop de difficulté à avancer, je n'étais pas prête pour la suite de cette lecture. Je l'ai terminé plus d'un mois après et j'ai bien fait! J'ai retrouvé le plaisir de l'histoire dont je n'avais rien oublié. Une histoire dont les sujets sont difficiles parfois cruels mais avec une écriture qui permet de s'interroger sur cette période méconnue de l'Afrique du Sud et sur les dérives du fanatisme plus généralement.

Malgré ma lecture en deux temps, c'est un roman que j'ai beaucoup apprécié et que je vous conseille de découvrir.
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Saisissant et glaçant, un roman fort sur un sujet peu connu du grand public. En Afrique du Sud, lors de la guerre des « Boers », des camps de concentration ont été construits par les anglais pour séquestrer les « boers », les femmes et enfants des soldats rebelles.
En 1901, plus de cent vingt mille personnes ont été internées, quarante pour cent d'entre elles sont décédées à cause de l'insalubrité et des maladies.
Dans la première partie du livre, Sarah et son fils sont enfermés dans un camp. Sarah tient un journal intime, consigne tout en pensant à son mari Samuel, parti se battre et espérant qu'ils se retrouveront.
Dans la deuxième partie, nous suivons une famille de Johannesburg, une jeune femme devenue mère trop tôt qui fait face pour élever ses enfants. Nous partageons son quotidien et celui de ses enfants et petits enfants, la vie pendant et après l'apartheid avec son lot d'insécurité et de violences.
Le lien entre les deux histoires se fait dans la dernière partie, attendez-vous à du suspense et des émotions fortes en fin de livre. Dans la postface, nous apprenons que tous ces événements sont malheureusement exacts.
Nous découvrons aussi comment la guerre anglo-boers a pu influencer l'histoire de l'Afrique du Sud.
Un grand roman émouvant et fort sur une page d'histoire peu connue : je vous le conseille fortement.
Lien : https://www.despagesetdesile..
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Voici un roman que je vais mettre d'office dans mon Top 10 des lectures de l'année!

2010. Willem, adolescent sensible et introverti, est conduit aux portes de "l'Aube Nouvelle", un camp de jeunes garçons, où il va passer trois mois, pour devenir "un homme, un vrai", selon les désirs de son beau-père. " Tout ira bien" lui dit-on.

1901. Pendant la deuxième guerre des Boers, les Britanniques pratiquent la politique de la terre brûlée pour affaiblir les rebelles. Les fermes sont détruites par milliers, et femmes et enfants sont parqués dans des camps.
"Tout ira bien", affirme le général Durham à Sarah van der Watt, fraîchement arrivée avec son petit Fred de 6 ans. Ce campement est censé assurer leur sécurité. Elle commence alors à tenir clandestinement un journal intime, et nous relate le quotidien glaçant de ces déportés.

Chacune des quatre parties du roman met en place un engrenage, qui nous permet de comprendre les mécanismes sociétaux de l'Afrique du Sud.

Ses thématiques, sa construction, la richesse de la documentation, la découverte d'un pan de l'Histoire qui m'était inconnue, et son impact sur la société d'aujourd'hui dans un pays tourmenté par son héritage, en ont fait une lecture qui m'a emportée de bout en bout. J'ai aimé la psychologie des personnages, beaucoup sont émouvants, et le brio avec lequel l'auteur parvient à relier les deux époques ne peut que me faire vous conseiller ce livre!
Un premier roman, ce qui renforce encore mon admiration !
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Merci à Babelio et aux éditions du Cherche Midi qui m'ont donné l'opportunité de lire ce roman dans le cadre d'une Masse Critique.
Je suis fascinée par l'Afrique du Sud, son histoire, ses habitants, son évolution depuis la fin de l'apartheid. J'étais donc très intéressée par ce roman qui parle à la fois d'un épisode historique très peu connu ( l'enfermement en camps de concentration ,au tout début du 20eme siècle, des femmes et des enfants des soldats boers qui combattaient les soldats anglais lors de la 2eme guerre de boers) et de l'Afrique du Sud d'aujourd'hui, avec la vie d'une famille Afrikaner (descendant des Boers) , son discours, ses choix de vie.
Avec son récit, l'auteur permet réellement de comprendre la complexité de ce pays, les drames qu'il a vécus, et ce qui a forgé les relations souvent pleine de rancoeur, parfois haineuse entre les communautés qui le constituent. En se focalisant surtout sur les populations blanches ( afrikaners et anglaises), il sort aussi du prisme classique des relations entre populations blanches et noires, pour expliquer tout le patchwork qu'est ce pays , toutes ses spécificités qui rendent tellement difficile la mise en oeuvre dans la durée de cette fameuse nation arc en ciel souhaitée par Nelson Mandela ; y compris entre les populations blanches très différentes elles aussi. La couleur de peau seule n'explique pas tout de l'Afrique du Sud même si elle a été résumée à cela.
Le vocabulaire utilisé aide beaucoup à cette immersion ; le choix des mots, des expressions, de la ponctuation nous fait ressentir et vivre le mépris, la condescendance, le racisme des uns et des autres. Et même si les rapports blancs/noirs n'est pas au coeur de l'histoire, les petites touches sur le sujet le rendent prégnant et toujours présent.
Le roman dresse aussi le portrait d'une société encore très machiste et conservatrice sur pas mal d'aspects : vision de la place de la femme, du rôle de l'homme, préjugés sur l'homosexualité, place de la violence dans les relations interpersonnelles…
Peut-être lui manque-t-il juste un peu de tempo et de souffle pour qu'on soit totalement embarqué, mais c'est en tout cas un excellent roman que je recommande pour aider à aller au-delà de la première image qu'on se fait de ce pays !


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Prologue – Johannesburg
Irma laisse Willem, son fils de 16 ans, dans un camp militaire de redressement “Aube nouvelle“

Première partie – Journal intime de Sarah van der Watt Fermière- 1901 – Afrique du Sud.
Sarah vit dans sa ferme avec son fils Fred de 6 ans et ses 2 “employés” noirs, son mari, un colon “afrikaans, étant parti combattre les Anglais. Elle ne peut rien faire quand ces mêmes Anglais envahissent sa ferme, lui volent le peu de biens qu'elle possède et brûle sa maison et ses terres. Elle est emmenée de force avec son fils dans un camp, soit disant de “réfugiés“. Sarah y décrit des conditions de vie déplorables, ou tout manque : l'eau, la nourriture, l'hygiène, les médicaments, et aucun soin adapté.

Deuxième partie -1976 Johannesburg
Rayna a épousé Pieter pour cacher sa grossesse non désirée, due à un viole.

On découvre alors les conditions de vie des “noirs” durant l'apartheid. Ils doivent faire plusieurs heures de trajet pour se rendre sur le lieu de leur travail, vivant loin des quartiers blancs, dans les towship, des bidonvilles où s'entassent les noirs.
Elle accouchera d'Irma, fruit de sa relation adultère.

1993 – Irma, 16 ans est enceinte. L'Afrique du Sud a changé, l'insécurité et le racisme sont monnaie courante.

Troisième partie -2010
Willem arrive au camp “Aube nouvelle“. Plutôt qu'un camp militaire, on comprend vite que c'est un camp de concentration des temps modernes. Un camp qui prône la suprématie blanche, l'homophobie, le retour au pouvoir des Afrikaans et leurs valeurs anciennes où seuls les blancs dirigent le pays et ont des droits.

Quatrième partie -2015
Une juge de couleur noire, s'apprête à juger des hommes blancs.

À travers plusieurs générations, on découvre une Afrique du Sud qui change profondément, sur fond de lutte d'ethnies générationnelles. Un pays constamment en recherche d'identité, détruit en partie, par des guerres internes. Un peuple qui souffre continuellement. de génération en génération, on retrouve la même haine de l'autre qui ne s'atténue pas avec l'âge. Des quêtes de vengeances de génération en génération, qui n'ont plus aucun sens.

Encore une fois, on découvre grâce à l'auteur, les atrocités qu'est capable de commettre l'être humain envers sa propre race. Des choses inimaginables de nos jours qui pourtant arrivent encore.

J'ai vraiment eu un immense plaisir en lisant ce roman, d'autant plus que mon mari est né et a grandit en Afrique du Sud à Johannesburg. Il a connu l'Afrique du Sud de l'apartheid ou les blancs et noirs ne se mélangeaient pas. Ses parents ont quitté le pays à la fin de l'apartheid par peur, devant la montée de violence, les haines raciales, les meurtres incessants. Ils ont tout laissé du jour au lendemain. Il garde une grande nostalgie de son pays qu'il a quitté, il y a maintenant une trentaine d'années, sans avoir pu dire au revoir à ses amis.

Grâce à ce roman, j'ai pu me rendre compte combien ce pays et son peuple souffre. Rien n'arrive à apaiser cette haine et violence constante.
Lien : https://bookliseuse.fr/tout-..
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𝕋𝕠𝕦𝕥 𝕚𝕣𝕒 𝕓𝕚𝕖𝕟 de Damien Barr aux éditions @cherchemidiediteur

𝐐𝐮𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬, 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐜𝐞 𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐥'𝐨𝐩𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐮𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬.𝐌𝐚𝐧𝐝𝐞𝐥𝐚📖

C'est une histoire dans L Histoire qui nous propulse en Afrique du Sud aux débuts du 20ème et ensuite du 21ème siècle.

L'intrigue démarre par le journal intime d'une femme nommée Sarah van der Watt. Elle s'adresse à son mari parti au combat. Nous sommes face à la seconde guerre des Boers, conflit qui oppose l'armée britannique et les premiers colons blancs en Afrique du Sud.

Sarah se voit chassée de sa ferme avec ses enfants, ils sont détenus dans un camp. C'est la naissance du premier camp de concentration de l'histoire.

Puis, dans les années 2000, on suit Willem. Un ado marqué par une différence, il est solitaire et aime la lecture. Son destin va le conduire à vivre une expérience atroce qui va nous faire échos aux événements du début du 20ème siècles.
L'histoire se répète et le plus souvent pour le pire.
C'est un pan de l'histoire qui m'était complètement méconnu.
L'auteur a effectué un travail remarquable de contextualisation.
L'intrigue se centre sur la vision de la communauté blanche de l'Afrique du Sud. L'auteur fait de brèves références à la communauté noire et à son implication dans le conflit.

J'ai aimé les deux histoires, les personnages et la sagesse qui s'en dégage. J'ai adhéré à la proposition de l'auteur, et jai beaucoup apprécié la narration chronologique.
Un premier roman de Damian Barr que j'ai dévoré, une très belle découverte de cette rentrée littéraire que je vous recommande
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Tout ira bien est le premier roman traduit en français de l'écrivain britannique Damian Barr. Il y mêle deux histoires : celle des camps de concentration britanniques en Afrique du Sud dans lesquels étaient parqués les Boers au début du XXe siècle et celle de Willem, un garçon sensible envoyé dans un camp de rééducation en 2010 pour faire de lui un homme. Deux horribles drames qu'il est important de ne pas oublier.
J'ai beaucoup aimé les histoires de Tout ira bien et le parallèle fait entre la deuxième guerre des Boers et l'Afrique du Sud d'aujourd'hui. de ce point du vue, je pense que le roman est très bien construit. J'ai également beaucoup appris en lisant ce roman et il était grand temps parce que j'ignorais tout ou presque des événements racontés dans ce livre.

Cependant, je suis un peu resté sur ma fin. Tout d'abord parce que l'écriture ne m'a jamais emporté. Damian Barr est également journaliste, et je trouve que ça se sent dans la façon dont les événements sont racontés. Il manquait pour moi de l'émotion chez chaque personnage. Pas assez de colère, de tristesse. Ensuite et ceci est très personnel : je n'aime pas trop quand des événements réels (ici l'histoire de Raymond Buys) sont réutilisés dans un roman. Je m'interroge à chaque fois : raconter la véritable histoire de Raymond Buys n'aurait-il pas suffit ? Avant d'écrire Tout ira bien, Damian Barr avait déjà écrit un article dans The Guardian sur son voyage en Afrique du Sud pour couvrir le drame. Après l'avoir lu, j'ai un peu l'impression que le roman n'est en fait qu'une longue réécriture romancée de cet article.
Lien : https://ledevorateur.fr/tout..
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