Le livre s'ouvre sur la chute, de sa chaise, à la renverse de Salazar. Il ne s'en remettra pas.
La P.I.D.E , la tristement célèbre police d'état, est en pleine effervescence quand le docteur Fernando Pais arrive dans les locaux de cette dernière afin d'y soigner un policier.
Le docteur sauve un jeune garçon, fautif d'une plaisanterie de mauvais goût, d'une correction par les gens de la police.
Nous sommes en 1968 et le Portugal vit depuis quarante ans sous le joug du dictateur et de ses sbires.
Au travers de la vie passive et quelquefois délurée du bon docteur Pais le lecteur assiste à l'ambiance délétère du pays mais aussi aux événements que le docteur vit ou a, par le biais de retours en arrière, vécu.
Je n'ai pas trop apprécié cet album, souvent dérangeant, parfois difficile du fait d'expressions portugaises non traduites ou de mon fait à ne pas chercher à comprendre ce qui se disait. Quand ça ne passe pas, ça ne passe pas.
L'album n'est pas sans qualité graphiques, le crayon est solide, les personnages sont bien rendus et plutôt agréables à suivre. Les couleurs savent être riches, lumineuses et parfois, en fonction de l'ambiance, être plus nuancées, plus foncées, alternant le bistre, le jaune et l'orange. Je pourrais même dire que la lecture est facile et que les pages se tournent aisément, certes, mais au bout du compte le (les) personnage(s) ne m'a (ont) pas convaincu.
Lien :
https://www.babelio.com/livr..