Citations sur Des univers multiples - A l'aube d'une nouvelle cosmo.. (29)
N’est-ce pas cela : s’humilier pour faire souffrir son orgueil ? Faire luire sa folie pour tourner en dérision sa sagesse.
-Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra-
Le multivers est peut-être la revanche de Dionysos sur une physique trop apollinienne…
L’univers se dilate et se refroidit. Peu après le Big Bang, la densité et l’énergie étaient si élevées que la lumière ne se propageait pas librement. Elle était constamment en interaction avec la matière. Mais vint un instant (environ 380 000 ans après le Big Bang) où la température fut assez basse pour que la lumière n’interagisse plus et se propage alors librement. Ce bain de photos constitue ce qu’on nomme le rayonnement fossile et représente la première lumière de l’Univers.
Le principe anthropique est une position médiane entre deux extrêmes : d’une part le principe autocentrique et d’autre part le principe d’ubiquité. Le premier, attaché à la vision pré-copernicienne stipule que la Terre est au centre de l’univers et que nous occupons une place extrêmement privilégiée (auquel cas rien ne peut être dit sur ce qu’on ne voit pas). Le second, au contraire, suppose que tous les points de l’Univers sont exactement identiques (auquel cas connaître le monde ici suffit à tout connaître). Le principe anthropique cherche à décrire plus adéquatement la réalité, laquelle se trouve sans aucun doute entre ces positions radicales).
La perte de l’Univers est peut-être belle d’être douloureuse.
Il est tout à fait possible que notre propre univers ne soit pas représentatif de l’ensemble du multivers. De la même manière que notre planète, la Terre, n’est évidemment pas représentative de l’ensemble de notre univers. La nécessité d’une mise à distance anthropocentrique se dessine ici avec insistance. Elle s’impose même à notre représentation globale
Tout ce qui est stable autour de nous est composé uniquement à partir de la première génération [de particules], la plus légère : les particules massives se désintégrant rapidement, elles sont fugaces. La première génération de quarks est constituée des quarks « haut » et « bas », la seconde des quarks « charme » et « étrangeté », la troisième des quarks « top » et « beauté ». Chacun d’eux existe en trois couleurs différentes et ils s’agencent de façon à former des objets sans couleur.
La masse distord l’espace qui, en retour, dicte ce que sont les mouvements des corps. La relativité lie le contenu et le contenant.
Les hommes n’en finissent pas de supplicier et d’abattre leurs chats de Schrödinger… Alors même que nous ne pouvons plus dénier le statut d’êtres sensibles –souffrant et ressentant- aux animaux (celui-ci est même depuis peu entériné par la loi), que l’existence d’une conscience animale ne fait dans bien des cas plus doute, que notre compréhension du vivant nous prouve que rien ne permet de placer les humains dans une catégorie transcendante ou radicalement hétérogène, notre violence à leur égard ne cesse de se décupler.
Pour estimer la distance des étoiles, il existe une méthode très simple : utiliser la parallaxe. Quand un objet est proche de nos yeux, il faut loucher pour le scruter correctement. Plus il est éloigné, plus nos yeux deviennent parallèles. C’est exactement l’idée qui sous-tend cette approche : on peut estimer la distance qui nous sépare d’un astre à partir de la « convergence » de deux télescopes qui le scrutent.