Citations sur Des univers multiples - A l'aube d'une nouvelle cosmo.. (29)
La NASA propose une définition simple et brève [de la vie] : « La vie est un système chimique autonome capable de suivre une évolution darwinienne."
La solution quantique consiste à comprendre que la matière et la lumière existent en tant que particules mais que la probabilité d’observer ces particules ici ou là se comporte, quant à elle, comme une onde.
Tourner est donc l’état naturel des corps. Et les lois de conservation de la physique impliquent que plus les objets astrophysiques se contractent, plus ils tournent vite.
La science est une construction, délicate et raffinée, subtile et intransigeante, précise et prédictive, mais sans rapport privilégié avec l' "en-soi" des choses. Tout laisse d'ailleurs penser que cet "en-soi" est un leurre, un fantasme ou un fantôme : le monde n'est pas un donné, il est un matériau à façonner et à sculpter suivant nos attentes ou nos espoirs.
Ces univers multiples, quels qu'ils soient, demeurent absolument inaccessibles. Il est impossible de s'y rendre pour une raison simple: si le voyage était, ne serait-ce qu'en principe, envisageable ils feraient alors partie de notre propre Univers! Il est, par définition, impossible de voir un autre univers et plus encore de l'explorer. Ni colonialisme ni risque d'invasion entre les Univers.
La relativité restreinte est la première théorie de l’histoire de la physique à se fonder sur une symétrie, en l’occurrence l’invariance des lois dans le temps et dans l’espace. A partir de celle-ci, il est possible de parvenir à trois conclusions essentielles. D’abord l’existence d’une vitesse limite absolue et indépassable, la vitesse de la lumière. Ensuite, l’apparition d’un lien indéfectible entre le temps et l’espace : ils ne sont que deux apparences d’une même réalité sous-jacente. Le temps peut se dilater et l’espace se contracter. Enfin, la mise en évidence d’une relation essentielle entre la masse et l’énergie (E=mc²) qui montre qu’il est possible de créer de la matière à partir du mouvement.
L’expansion de l’Univers –la clef du modèle Big-Bang- n’est pas un mouvement des galaxies qui seraient dotées de vitesses propres par rapport à l’espace : elle est une dilatation de l’espace lui-même.
Il demeure néanmoins une singularité "essentielle" dans les trous noirs. Une pathologie de l'espace-temps qu'aucun choix judicieux ne peut guérir: celle qui se trouve au centre de l'astre. Ici, quelque chose de fondamental est à l'oeuvre. Une sorte d'achèvement. Elle marque, pour l'astronaute téméraire qui aurait décidé d'explorer l'espace secret et paroxystique du trou noir, le point ultime du voyage. Nul n'échappe à la singularité centrale et nul n'y survit. C'est, dans une certaine mesure, le temps qui s'y achève.
L’Homme commence à prendre conscience de l’existence d’une strate de pluralité qui dépasse radicalement toutes les précédentes en portée, en immensité et en densité. Elle concerne bien évidemment le champ scientifique, qui la dessine et l’assied, mais également les sphères philosophiques et esthétiques. Ce qui se joue ici dépasse la simple ambition descriptive et normative de la physique : l’ensemble de nos être(s)-au(x)-monde(s) est convoqué et, certainement, infléchi.
Outre son élégance, le modèle de Penrose permet également de faire face à un vieux paradoxe de physique théorique. Suivant la deuxième loi de la thermodynamique, […] l’entropie –mesure du désordre- doit croître avec le temps. Ce qui signifie que, si le cours du temps est remonté, elle doit naturellement diminuer. Autrement dit, l’état « initial » de l’Univers doit correspondre à une entropie minuscule et donc à un état incroyablement ordonné, autrement dit très spécifique. C’est ce que permet cette cosmologie cyclique conforme : l’Univers y émerge naturellement dans un état d’entropie très faible.