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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Presque dix ans qu' Anaïs et Marie , amies d'enfance ne se sont ni vues , ni parlé, quand Marie contacte Anaïs car sa mère est décédée. Et aussitôt les souvenirs ressurgissent, et Anaïs sait qu'elle devra être là pour Marie, Et puis aussi pour Brigitte , sa mère, qui était tellement plus fofolle que la sienne.
Années 90, 19° arrondissement de Paris, Anaïs voit surgir Marie dans sa vie, tellement plus belle, tellement plus sûre d'elle. Marie qui s'apprête à rentrer à l'opéra de Paris, Marie qui la défend tout le temps, Marie dont la vie n'est pas si belle que le croit Anaïs , car sa mère se comporte parfois (souvent...) comme une ado attardée ou pire..
De nos jours, Anaïs a surmonté ses complexes physiques, elle a une bonne situation, un bon compagnon, mais peine à tomber enceinte. Marie était une amie fidèle, mais Marie s'est parfois très mal comportée, parfois sans le savoir. Amitié parfaite ou amitié toxique ? Un peu des deux, mais aujourd'hui, Anaïs se doit d'être au rendez-vous. Au rendez-vous avec Marie, et au rendez-vous avec elle-même ...
Ce qui saute aux yeux quand on lit ce livre, c'est sa vérité !
Sarah Barukh remercie à la fin , trois amies d'enfance, et l'on sent qu'elle a mis beaucoup d'elle-même dans cette histoire : des souvenirs, du vécu, des larmes, des regrets, de la tendresse pour l'ado qu'elle a été, pour des filles mal dans leurs vies , pour un quartier, pour la musique... Oui, pour tout ça, ce roman sonne vrai, sonne juste, sonne "émotion".
Remember MC Solar, IAM et Arrested Development...remember MTV, " Do the right thing" , "Thelma et Louise", et les baskets Jordan...Toute une époque ! Et c'est ces années-là, qui sont peut- être aussi les vôtres, que Sarah Barukh retranscrit si justement. [ Radio Nostalgie bonjour ! ]. Mais ça fait du bien, des fois, et des fois ça fait du mal. Anaïs et Marie n'ont pas vécu un chemin de roses, la tragédie a frappé, elles ont vu ce quartier se transformer. L'auteure aborde différents thèmes comme , le manque d'argent, mais aussi le virage religieux , quand il s'invite pour la première fois dans la cour de l'école . Elle en parle avec nuances, subtilité.
On dit que les chants les plus tristes sont les chants les plus beaux, cette histoire n'est pas la plus gaie que j'ai pu lire, mais elle sonne si vrai. Cette histoire pourrait être la votre. Quand on se retourne sur nos années lycée, on a tous connu des gens qui... Qui ne sont plus là, ou sont abîmés, qui ont du mal à avancer, dont la vie est un gigantesque gâchis... " Envole moi, loin de cette fatalité qui colle à ma peau"...On se rend compte que parfois c'était écrit d'avance.
Le titre est emprunté , mais ce titre est magnifique et il est si approprié pour cette histoire que c'était une évidence.
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Après une enfance à Paris, à bientôt la quarantaine, Anais a refait sa vie à Nice. Une carrière professionnelle, un homme parfait, une vie de famille en devenir. Cependant, un appel va tout faire basculer. Marie, son amie d'enfance, sa meilleure amie, oublié depuis des années refait surface.

Dix ans sans contact, juste des souvenirs enfuient. Mais les liens sont plus forts que la raison. Anais se rend immédiatement à Paris rejoindre Maris. Mais quelle est la vraie raison de ce retour inattendu ?
Car, oui, il s'agit bien d'un retour en arrière, dans les années 90. Les deux amies commencent alors un road-trip, comme Thelma et Louise, leur héroïne préférée.

Une plongée dans le passé, à travers le coeur et les souvenirs de deux adolescents avec des drames bien trop gros pour les oublier. Sarah Barukh alterne avec brio les flash-back et le présent. Comme une enquête, elle sème les indices et les ingrédients pour arriver au dénouement de l'année 1993 et le pourquoi de ce retour.

Sarah Barukh peint des personnages d'une sincérité poignante qui explorent le poids du passé et la nécessité de se libérer du passé.

Une ode a l'amitié, à la vie, comme une leçon de tolérance. L'auteure publie un roman complètement différent des précédents. Un roman émouvant ancré dans la réalité grâce a des sujets actuels : la radicalisation, la religion, le voile et surtout le grand questionnement sur la normalité de la vie.

Avec une écriture simple et des personnages atypiques, Sarah donne le droit à la parole a une génération remplie d'interrogation sur ce que l'adolescent à de plus fragile. Sarah Barukh a travers sa plume simple et limpide veut simplement nous faire comprendre qu'il faut réussir à être nous-mêmes malgré le monde qui nous entoure et prendre notre propre envol.
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Il y a l'amitié, celle d'Anaïs et de Marie. Celle que l'on vit à l'adolescence, à la vie, à la mort. Une relation qui permet de se construire et de grandir, autant qu'elle est toxique, exclusive. Cette amitié qui laisse un souvenir indélébile mais qu'on ne souhaite pas revivre pour autant. Un rite de passage conservé au creux des agendas de collégiennes.
Il y a le fait d'être une femme. Plus une adolescente mais une adulte avec ses tourments, professionnels et amoureux, son lot de séparations, d'angoisses, de deuils. de réussites, d'amour. le fait d'être mère et de le regretter. le fait de ne pas l'être et de le regretter. Anais et Marie se retrouvent, les adolescentes d'hier se regardent en femmes d'aujourd'hui.
Il y a la place que l'on a dans la société. L'image que l'on se fait de soi et celle que l'on nous renvoie constamment. le poids des origines religieuses, sociales. L'ombre des parents. Les codes des quartiers, la manière de porter ses Jordan ou ses chaussettes Ralph Lauren.
Il y a l'échappée enfin. En Thelma et Louise, une virée vers le Cotentin, pour un dernier adieu à la mère, un dernier coup d'éclat, une dernère chanson qui s'envole des pages d'un agenda.
On embarque avec ces deux filles qui ont grandi dans les années 90 dans le 19e arrondissement et on se retrouve ému devant les grilles du jardin du Luxembourg. Et on aura traversé mille émotions, crescendo.
Un roman en écho à la chanson de Goldman. Envole-moi pour juste "croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas".
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C'est le premier roman de Sarah Barukh que je lis et j'ai découvert une plume toute en émotion et en subtilité. Elle raconte l'enfance envolée, le poids du passé, l'amitié inébranlable, l'adolescence parfois coriace, les années 90...

Anaïs reçoit le téléphone de Marie, son amie d'enfance, sa seule véritable amie, alors qu'elles ne se sont pas vues depuis 15 ans. Aussitôt le passé ressurgit, les bons et les mauvais moments. Que faire ? Répondre à l'appel de cette amie et la retrouver à Paris ou faire la sourde oreille et enterrer définitivement le passé ?

Vous avez été adolescents dans les années 90 ? Vous vous retrouverez forcément un peu dans ce roman. La nostalgie des années Lycée, ce sentiment d'appartenance à un groupe et en même temps la recherche de sa propre personnalité, cette comparaison constante aux autres. L'évolution de la société, la montée de l'islamisme, la peur des cités (en Suisse on est moins touché par ce phénomène). La musique, Jean-Jacques Goldman (JJG forever 💕), les groupes de rock. 🎶

Un beau roman sur le sens de l'amitié. Deux portraits de femme tout en subtilité. Certains passages sont tirés de la propre expérience de l'auteure ce qui rend le roman encore plus beau à mes yeux.
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Voilà dix ans qu'Anaïs et Marie ne se sont adressées la parole. Alors qu'Anaïs tente de construire son foyer avec Solal dans le Sud de la France, Marie reprend contact avec son amie d'enfance pour lui annoncer le décès de sa mère, Brigitte. Dès cet instant, Anaïs est assaillie par les souvenirs de son enfance et adolescence dans le 19e arrondissement de Paris. de sa rencontre avec Marie, en passant de leur dispute, leur séparation mais aussi leurs nombreuses réconciliations et retrouvailles, Anaïs se souvient. Amitié parfaite ou amitié toxique ? Entre Marie et elle c'est un peu des deux. Mais Anaïs se doit d'être aux côtés de son amie. Pour Brigitte.

Sarah Barukh nous plonge au coeur des années 90 dans le 19e arrondissement de Paris. C'est toute une époque qui se trouve mise en avant dans Envole-moi. A travers les souvenirs d'Anaïs, nous retrouvons le regard d'une adulte sur ce qu'a été son enfance, son adolescence. Est-ce que les choses auraient pu se dérouler différemment ? le problème des classes sociales, le racisme, la religion, les fins de mois difficiles, Sarah Barukh n'omet aucun détail, aucun fait de société. Avec une plume fluide, simple mais subtile, Sarah Barukh relate tout cela.

Envole-moi n'est pas un roman des plus joyeux. Il y a beaucoup de drames, de tragédies. Mais Envole-moi est une histoire authentique comme des centaines, des milliers de personnes ont pu la vivre. Aujourd'hui on nous parle d'égalité des chances mais les a-t-on réellement selon notre lieu de vie, notre ville, notre quartier ? Parfois les histoires sont écrites d'avance et rien ne peut y changer quoi que ce soit…
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Envole moi, c'est avant tout une histoire d'amitié entre deux adolescentes, Marie et Anaïs. Mais le temps et un drame les a séparé pendant très longtemps.
Alors que Anaïs a construit sa vie à Nice, elle retourne à Paris, dans le quartier de son enfance, car la mère de Marie vient de décéder. Au gré des rencontres, de ses déambulations, c'est tous les souvenirs de son adolescence qui remontent à la surface, avec nostalgie.
Au fur et à mesure de ces flash back, on découvre comment cette amitié, alors à toute épreuve, s'est créée, comment chacune a soutenu l'autre, comment elles ont traversé ensemble cette période délicate de l'adolescence, fondatrice de la future vie d'adulte.
Car il y a eu des hauts et des bas, et un drame, qui a fait tout basculer.
Personnellement, j'ai adoré ce roman, qui se lit quasiment d'une traite. On retombe avec plaisir dans les années collèges, lycées, avec tout est ressenti avec plus d'intensité, avec comme bande son les chansons des années 90.
C'est beau, c'est magique, c'est touchant et triste parfois aussi. Et puis cette fin, bouleversante, en écho avec la chanson "Envole moi" de Jean Jacques Goldmann.

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Ma première lecture de cet auteur et j'en suis ravie. Ce livre est troublant, dérangeant parfois, on y trouve différentes émotions. La plume de l'auteur est fluide, c'est beau, bien écrit avec des mots justes. Elle nous emmène au fil des pages, lecture assez addictive pour moi. Cette lecture ne m'a pas laisée indemne. Très belle histoire. A lire !
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La version "poche" est à la littérature ce que le DVD est au cinéma. Elle équivaut à une seconde chance. C'est ainsi que après avoir loupé la sortie de Envole-moi en février 2020 (et on se souvient tous de la tourmente de l'époque pour la création artistique) j'ai découvert le roman de Sarah Barukh dans la collection MonPoche.

Ce n'était pas facile de me projeter dans l'une ou l'autre des deux amies car je n'ai pas connu les années 90 en tant que collégienne. J'ai découvert une atmosphère de violence que je ne soupçonnais pas, entretenue par le rap et contenant déjà les prémices d'un racisme éprouvant, sans compter les bagarres et les humiliations (p. 63). (…)

Elles sont tout le temps sous la pression, à la fois victimes et coupables d'encourager les dénigrements. Elles s'épuisent à force de se fixer des objectifs très hauts. Leurs épaules d'adolescente ne sont pas assez solides pour s'imposer une telle pression. Sarah Barukh fait du XIX° arrondissement de Paris, qu'elle connait bien, un portrait saisissant et parfois angoissant même si le quartier opposé sur la ligne de métro n'est pas plus paisible pour Anaïs qui rencontre d'autres types de problème avec les camarades de son nouvel établissement scolaire.

Ce qui est très touchant dans l'histoire que nous raconte l'auteure en ayant emprunté le titre à une chanson (écrite, composée et interprétée par Jean-Jacques Goldman, extraite de l'album Positif, paru en 1984), c'est que, une fois adultes, et lorsque les problèmes existentiels n'ont pas été résolus il est très difficile d'espérer vivre une vie sereine. Surtout quand un drame a surgi et séparé les jeunes filles. (…)

Apparaîssent en contre-jour deux personnalités de mère qui sont chacune maladroite à aimer leur enfant. Celle de Marie est carrément toxique quoique touchante. Celle d'Anaïs échange avec sa fille des romans à défaut de confidences (p. 218). Comment devenir mère à son tour avec un tel héritage ?

Je ne vous dirai pas si chacune trouvera ce qu'elle cherche. Sarah Barukh nous livre les informations au compte-goutte et maintient le suspense jusqu'au bout. Son écriture est proche du thriller psychologique où la vie et la mort se frôlent sans cesse. (…)
Lien : http://abrideabattue.blogspo..
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•TOUT EN APPARENCE•
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🦊 Parfois, les apparences sont trompeuses. Un écrivain sort du lot lorsqu'il arrive à suggérer. Suggérer les problèmes sous-jacents d'une société. On aurait pu lire ce roman au premier degré comme une amitié entre deux femmes, qui dure depuis longtemps. Mais je l'ai surtout lu comme une fresque admirable des années 90 où le racisme avait commencé doucement, lentement, subrepticement à faire son nid. Où la religion n'était pas autant ostracisée qu'aujourd'hui. Les petits détails font les grandes histoires. Cette amitié forte entre Anais et Marie n'est qu'un prétexte, une sorte de fil rouge qu'on agite et qui ne prendra son envol que plus tard. Beaucoup d'entre nous ont connu cette meilleure amie, un peu dingue, un peu libertaire sur les bords. Toujours très belle, emmenant les foules derrière elle au collège, tout le monde désirait lui ressembler, elle la mystérieuse. La jalousie, les disputes, le côté malsain, Thelma et Louise ressuscitaient. Ce roman ne doit pas être jugé à son début mais bien sur l'ensemble de son rythme crescendo. Plus les pages se tournent, plus la profondeur des mots prennent sens. Ces années-là, nous les avons toutes connues ou presque, lorsqu'un collégien faisait une blague raciste ou antisémite. Pourtant, rarement la classe s'agitait pour protester. Cela faisait partie du folklore ambiant, nulle religion n'était épargnée. le port du voile à l'école n'échappait pas à la règle. le pouvoir des mots lorsque l'on est enfant peut être dévastateur. Changer d'école ou d'environnement ne guérira pas forcément•••
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🦊 de nombreux thèmes sont abordés, certains de manière plus dense que d'autres. Celui de la maternité, où la fausse couche devient une épée de Damoclès, où l'attente d'être mère peut paralyser. le conjoint qui ne comprend pas forcément, qui continue d'espérer ou qui abandonne. Marie et Anais sont amies de longue date, la mère de la première vient en apparence de décéder. Anais la rejoint à Paris pour un road trip improvisé aux allures suspectes. le mensonge rode, la relation pernicieuse, tout est fait pour, subtilement verser à l'histoire, des éléments de réflexion•••

🦊 Car Sarah Barukh aime se questionner, parfois comme un étouffement, parfois comme une soupape. Oui le style est simple mais pourquoi faire compliqué quand c'est amené subtilement ? Oups une question rhétorique. J'ai le même syndrome. Les choses complexes n'ont pas besoin d'un développement identique, l'art d'être concis est rare, sans en dénaturer le propos. Certains enfants peuvent paraitre intolérants, de par le discours familial ou leur propre chemin. La meute des amis qui regarde du coin de l'oeil pour voir si vous suivez le mouvement. Ne jamais être cette brebis galeuse. J'ai adoré ces moments entre collégiens, je me suis revu arpentant les couloirs vides parfois lugubres. J'ai été épargné mais cela aurait pu basculer. Nulle cicatrice mais cela se joue à peu de choses•••
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Très tentée par ce livre qui pour moi avait un petit côté "variations sur le thème de l' amitié". Cette fois, l'histoire a traîné dans ma tête... un peu de mal à la mettre en place.
L'histoire d'Anaïs et de Marie, l'histoire d'un cygne et d'un vilain petit canard qui tarde à percer sa chrysalide.
Deux presque-soeurs qui se sont choisies, et les copains, la vie d'un quartier modeste, ses gentils caïds, les différences, les ambivalences, les dérives de l'adolescence...et on se sépare comme si on allait se retrouver le lendemain.
Quelques années plus tard, quand Marie convoque Anaïs, celle-ci est en train de perdre le bébé qu'elle porte, Marie, elle, ne voit plus son fils qu'elle n'a pas su élever. C'est difficile de reproduire les gestes de l'amour et de la maternité quand on en a été privée.

Et puis j'arrive au point de bascule du livre, le point de non-retour qui rendra impossible la rédemption de Marie.
Mais voilà, en même temps, à peu de choses près, la fiction se fait réalité. Ce que je suis en train de lire est en train de faire la une des journaux locaux. Une mise en abîme, c'est ce que l'on dit, non?
J'aime que la fiction s'en tienne à la fiction.
J'ai reçu ce livre comme un coup de poing, pardon Sarah, la réalité parfois nous rattrape. Malgré une belle écriture, un joli sens des tournures, des métaphores plutôt agréables, ma chronique sera difficile et alambiquée...
Une fille, des garçons et des destins qui basculent.
Si l'homme est un loup pour l'homme , sachez qu'il y a des louveteaux qui n'ont rien à envier à leurs aînés.
Lisez ce livre, ce "Thelma et Louise" parisien et gardez à l'esprit que parfois le réalité peut être bien pire!
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