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Citations sur Ma chambre au Triangle d'or (17)

Le plus excitant, c’était d’imaginer faire partie de ce monde.
Ça n’était pas très difficile d’être accepté. Il ne fallait pas grand-chose pour passer de l’autre côté. Quelques tics de langage au téléphone. Ne douter de rien. Ensuite, ils étaient vraiment très gentils.
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Être vivant, c’est aussi avoir la chance d’engranger quelques bons moments dont nous devinons bien que la rareté est synonyme de passage fulgurant. Je suis revenu dans ce quartier sans imaginer que mon travail me permettrait de rencontrer certains visages qu’on n’oublie pas : Benabar, Hubert-Félix Thiéfaine, Willie Ronis, Johnny Hallyday…
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Le chiffre était à l’origine de ces changements. Il fallait bien vivre. Et puis, d’année en année, le public ne parvenait plus à étancher sa soif d’émotions. Les rappeurs étaient d’accord pour sortir les flingues dans les clips, mais le tournage devait avoir lieu dans des cinq étoiles. C’était une courbe passionnante. Personne ne pouvait réellement savoir jusqu’où nos émotions pourraient s’entendre avec les chiffres.
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Le grand tempo de l’argent était un rythme à la mode. Les chiffres avaient certainement pris le pouvoir. Un grand champ était ouvert dans lequel, enfin, tout ou presque pourrait s’acheter. Les sentiments et la dignité n’étaient plus à la mode.
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Il y a certains cours que l’on se doit de conserver en mémoire, comme des cailloux au fond d’une poche.
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Au téléphone, tout est dans la voix.
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Maintenant, Zizou était au cœur du Triangle d’or.
À sa façon, il avait fracassé le monde intouchable du pouvoir de l’argent. Il n’était pas entré par la porte de service. Il avait choisi la chambre 238 du George V, comme un ancien bougnoule fait un bras d’honneur à l’usine et au chômage. La France s’était amourachée d’un prince arabe. Il y avait peut-être, dans ce pays, un temps pour les ratonnades, un autre pour la gloire.
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Le monde était à l’envers, mais la caméra continuait de tourner. C’était comique et angoissant. Il fallait se faire à l’idée que, au sein même du spectacle, les acteurs principaux étaient incapables de distribuer correctement les rôles !
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Souvent, les chiens finissent par aimer leur laisse.
Ce mystère fait partie de l’histoire animalière. Quiconque n’a jamais vu japper un toutou qui réclame un peu d’air ne connaît pas la dépendance. La thune et les marques faisaient un tempo affectif idéal pour tenir à distance respectable une partie de notre jeunesse.
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L’arrogance des riches n’est guère plus distrayante que la servilité et la crasse des plus pauvres. Les plus riches sont bien souvent les plus désœuvrés, et ils finissent par s’ennuyer. Les plus pauvres grattaient des Millionnaire, persuadés qu’un jour ou l’autre, la chance regarderait enfin du bon côté.
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