AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 63 notes
5
6 avis
4
10 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai pas été emballé par ce livre...
Le concept de trouver des mondes pour les revendre, et le côté gnan-gnan de certains passages m'ont pesé.
On passe de planète en planète où on découvre des créatures diverses, quelques idées originales mais qui n'ont pas trouvé d'écho chez le lecteur que je suis...
Commenter  J’apprécie          100
Un roman de science-fiction sympathique, dans lequel l'auteur exploite efficacement le potentiel narratif lié à la multiplicité des sociétés dans lesquelles évoluent les personnages, dont trois principaux: un humain ex-esclave, une caudala, grenouille capitaine qui donne son titre au roman et... son vaisseau, cybersquale à la personnalité bien affirmée.
J'ai trouvé une certaine originalité dans l'intrigue: la recherche de planètes à ensemencer pour permettre d'y installer la vie, les aléas liés à cette activité, lorsque les planètes se retrouvent envahies, le risque de se voir voler un savoir-faire. Assez habilement, cette intrigue fait échos à des problématiques actuelles: comment respecter les écosystèmes ? Pourquoi les habitants finissent-ils par rendre inhabitables leurs planètes faute de les respecter ?
J'ai également apprécié la façon de l'auteur de planter le décor, sans trop expliciter, forçant son lecteur à s'immerger dans son univers sans en comprendre a priori tous les méandres. Ce qui peut ne pas plaire à tout le monde... Autre point apprécié: certains travers humains bien brocardés grâce à des descriptions réussies de sociétés totalitaires, dont notamment l'une, insectoïde.
L'écriture fluide est dynamisée par le procédé consistant à changer de narrateur à chaque chapitre, et avec énormément de dialogues. Les verbes de parole visant à expliciter qui s'exprime sont parfois un peu répétitifs et alourdissent l'ensemble (dis-je).
En ce qui concerne les personnages, Othon, humain ayant a priori du mal à profiter d'une liberté nouvellement acquise, et Koba, le cybersquale, apportent un indéniable peps à l'intrigue. J'ai été moins convaincue par le capitaine D'Gueba, fort sympathique au demeurant, mais dont la nature grenouillesque m'est apparue comme très artificielle, ses réactions étant trop humaines par ailleurs.
La quatrième de couverture me laissait entrevoir un récit déjanté, avec la promesse d'une bêtise partagée, et la bêtise est souvent source inégalable de récits savoureux. Point de récit déjanté ici, La débusqueuse de mondes est un roman de SF plus classique: un agréable moment d'évasion.
Commenter  J’apprécie          70
Merci à Masse Critique d'avril et aux éditions le Peuple de Mu pour cette lecture, que je qualifierai de rafraîchissante.

Le lecteur suit le cheminement de Koba, un vaisseau interstellaire organique, de D'Guéba, une batracienne capitaine du vaisseau, et d'Otton, un humain esclave onirique... Koba est une figure légendaire dans toutes les galaxies suite à une mutinerie dont il est un des leaders. D'Guéba est une "femme" de tête, qui mène son business de remodelage de mondes avec froideur, mais cette froideur n'est qu'une façade. Et Otton découvre peu à peu qu'il peut être indépendant, autonome et il lui pousse des velléités identitaires...

Celles-ci viennent suite à la découverte d'un monde désolé, ayant abrité une civilisation. le navire où Otton était un esclave dont on lampait les rêves s'y était échoué. Cela faisait d'Otton le "découvreur" de ce monde et, partant, lui donnait un droit de propriété sur ce monde. D'Guéba ne le voit pas de cet oeil.

Va alors se former une sorte de ménage à trois, un trio infernal où chacun va commencer à jouer sa partition. Tour à tour avec diplomatie, duplicité, force...

Malheureusement, ce ressort initial cède la place à une autre intrigue politique, d'évacuation temporaire d'une planète qui devrait être terraformée ensuite mais tout en contenant une race "sapiente" (ce qui est -bien entendu- interdit par les codes intergalactiques). Puis un autre ressort vient s'entrecroiser quand D'Guéba découvre qu'une brèche a été ouverte dans l'écran protecteur d'une planète qu'elle a terraformé... et que des mlafrats en ont profité pour y modifier l'évolution des espèces à leur profit.

J'ai beaucoup lu de SF dans ma jeunesse. Et ce roman est globalement sans souci, relativement cohérent (on perd en cohérence à cerains moments), et fort sympathique, mais àmha pas vraiment novateur. Par ailleurs, l'auteure (qui possède une bonne plume dans l'ensemble) "pompe" beaucoup sur des référentiels communs à tous les fans. Cela a des avantages et des inconvénients. L'inconvénient majeur est le manque d'originalité, et le fait que cela peut paraître abscons parfois à des non-initiés. L'avantage est une grande cohérence et une fluidité dans le récit, qui n'est pas haché et entrecoupé de rappels souvent fastidieux.

Le rythme du roman est sans heurt également. Pas de lenteur, mais pas d'emballement non plus. L'auteure, sûre d'elle, déroule paisiblement son fil. On passe d'un personnage à l'autre au gré des chapitres. Cela donne un petit air de roman choral à l'ensemble, c'est bien vu. Cela permet surtout de ne pas se perdre dans les multiples fils rouges qui se présentent.

Bref, une lecture agréable qui m'a rappelé Robert Silverberg, dans la manière dont l'auteure s'intéresse aux rapports "humains", aux oppositions, aux jeux qui se créent entre les personnages. Comme dans Un Monde Cruel, par exemple. De manière douce, sous le couvert de la SF, l'auteur distille des réflexions sur la colonisation, sur la domination, l'esclavage, le rapport à l'autre... et ce n'est pas plus mal.

On mentionnera pour l'anecdote qu'en fin de livre, un QR-Code permet de télécharger la version électronique.
Commenter  J’apprécie          50
Le prénom choisi par l'autrice a attiré mon regard, la couverture avec sa baleine spatiale proche des Acanti l'a retenu, et le 4e de couverture a achevé de me convaincre. La Débusqueuse de mondes de Luce Basseterre s'est vite retrouvé dans mon panier d'achats lors d'une razzia dans l'une de mes librairies favorites. Disons-le tout de suite : je ne regrette pas l'achat. Ce roman de space opera est un pur régal.
Dans La Débusqueuse de mondes il n'est pas question de guerre spatiale, mais de commerce et d'écologie. Raconté à trois voix, ce livre met en scène une galaxie multiespèce où la Terre a été abandonnée des millénaires auparavant et d'où les Humains sont partis en ordre dispersé. L'histoire commence quand la débusqueuse du titre, une amphibienne nommée D'Guéba trouve un survivant sur une planète qu'elle comptait terraformer et revendre aux espèces en mal de mondes. Ce survivant, un humain Otton va s'attacher à ses pas et à ceux de son cybersquale, Koba. de monde en monde, ce trio mal assorti va visiter toute la galaxie et débrouiller une arnaque à l'échelle d'un consortium couvrant de multiples planètes et de nombreuses espèces et hybrides.
Si vous aimez l'esprit de Firefly ou celui de Farscape, La Débusqueuse de mondes est le livre pour vous. Bourré d'humour et d'action, ce roman arrive à surprendre à chaque page. Et il se dévore d'une traite. J'avoue, une fois la dernière page tournée, n'avoir qu'une envie : replonger dans cet univers. Ce sera surement chose faite en septembre avec la sortie de le Chant des Fenjicks chez Mü éditions.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
Commenter  J’apprécie          30
Il s'agit d'un roman de space-opéra sans autre prétention que de nous distraire. La narration à trois voix assure une véritable efficacité narrative au roman. Les personnages cachant leurs véritables intentions aux autres. Certains chapitres mettant en scène des enjeux éthiques ou commerciaux sont très bien foutus. Aussi loufoque soit-il, cet univers de space-opéra est bien construit et fouillé. le roman ne se prend pas tout à fait au sérieux et l'humour est bien présent. J'ai trouvé néanmoins que sur la fin le roman devenait inutilement complexe et que la bataille finale souffrait de certaines facilités scénaristiques.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (148) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4883 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}