Le Spleen de Paris : Petits poèmes en prose

Tout au long du recueil, Baudelaire nous expose de manière différente une définition du spleen.Les thèmes abordés sont la solitude,la mélancolie, le temps qui passe etc... Malgré mes difficultés à suivre au début car les poèmes en prose ne sont pas si simples que ça quand on est débutant , j'ai bien aimé ce recueil car je suis habituée à ce qu'on nous expose le plus souvent des poèmes plutôt positifs, qui parlent d'amour, de beauté et de nature, et ici c'est l'inverse.
Mes trois poèmes préférés du recueil sont :
II- le désespoir de la vieille ;
IV-Un plaisant ;
XLI- le port;
(+ XXXIII- Enivrez-vous)
Quand j'ai lu ces poèmes pour la première fois j'avais l'impression de ne pas chercher à comprendre car je les ressentais, donc je me suis dit que ça devait être un signe ce sont mes préférés !
Je vous souhaite une bonne lecture...

Un recueil de poèmes intéressant. J'ai bien plus apprécié celui-ci que les Fleurs du Mal, notamment parce que les poèmes ressemblaient plus à des mini histoires (sorte de drabble) qu'à des poèmes. Cela m'a donné l'impression que Baudelaire était beaucoup moins dans la recherche d'y bon nombre de syllabes et de la bonne rime. le poème en prose rend plus naturel le talent d'auteur de Baudelaire !

Il s'agit d'une relecture. J'avais relu il y a quelques mois Les fleurs du mal de Baudelaire dont j'aime les vers poétiques, l'importance donné aux sens et à la nature, et la musicalité.

Etrangement, cette courte lecture du Spleen de Paris m'a paru assez ennuyeuse. On enlève la surprise de la découverte, on sait à quoi s'attendre, on retrouve de façon peut-être trop évidente le poète maudit de l'époque romantique et je pense que je me lasse de ces figures très romantiques, un peu trop perchées.

Je ne laisse pour autant pas cette lecture de côté, car je l'avais jadis apprécié et l'apprécierai sûrement de nouveau dans plusieurs années. Parfois, on n'est juste pas dans l'humeur, et je crois malheureusement que ce fut un rendez-vus manqué cette fois-ci avec Baudelaire. ;)

Baudelaire, c'est le poète de la rue, celui qui flâne et trouve l'inspiration dans la misère qui se laisse voir quotidiennement. Encore faut-il l'oeil exercé du poète pour en capter l'essence telle que retranscrite dans ce « Spleen de Paris ».

Ces « petits poèmes en prose » sont tous très accessibles et j'ai pu enrichir mon vocabulaire par moment mais l'atmosphère ne m'a nullement enchantée. Bon, le mot est certes mal trouvé puisque l'enchantement n'est pas le but de ce recueil… J'ai vu un Paris à travers les yeux de Baudelaire que je ne me sens pas de voir.

Il semble qu'un état d'esprit particulier est nécessaire pour commencer à apprécier la prose de Baudelaire et qu'un autre est à éviter. Parfois, il faut savoir s'épargner un trop plein de mélancolie.

Par contre, comme souvent avec les classiques, j'apprécie qu'ils viennent nourrir ma culture générale. C'est toujours ça de pris, avec un ressenti de mémorisé.

Petite errance d'une âme en pleine recherche d'elle même. En clair, une bonne petite crise d'adolescence en plein siècle de tumultes et de guerres.
Qualité de rimes, vers ruisselants de rimes en poèmes rendant le tout des plus plaisants à qui cherche un compagnon de voyage dans ses moments de réflexions ou d'interrogations.
Lignes riches à partager en petit trésor d'instants privilégiés.

Que dire sur Baudelaire qui n'aurait pas été dit?
Je pense que l'on peut recommander la lecture de cet ouvrage pour quelqu'un qui croit ne pas aimer la poésie.
Que ce soit en prose ou en vers, Baudelaire est un maître absolu.

Très bon petit recueil, divertissant, sur Paris et ses habitants, ses saisons, sa cruauté.
Je préfère tout de même Baudelaire en vers, là où sa virtuosité s'exprime sans lourdeur et toute en musique.

J'ai une profonde admiration pour la plupart des poésies des "Fleurs du Mal". Mais, curieusement, je n'avais pas encore lu "Le spleen de Paris". C'est fait, maintenant, mais… je suis un peu déçu. Peut-être que les poèmes en prose ne sont pas ma tasse de thé, en général ?
Mais, dans le cas présent, je n'ai pas eu l'impression de lire de la poésie: plutôt des contes parfois macabres ou grinçants , ou encore des sortes de "mini-reportages" de la vie quotidienne. La langue de Baudelaire est ciselée et ses sujets variés et originaux, mais j'y trouve un déficit de lyrisme; on en trouve dans "L'étranger" ou dans "Enivrez-vous", de courts textes devenus célèbres. Mais ce sont des exceptions. J'ai quand même bien apprécié - pour des raisons très différentes - "Les foules", "L'horloge", "Un hémisphère dans une chevelure", "La corde" (par exemple).

Comme toutes les oeuvres de Baudelaire je n'accroche pas du tout

petits poèmes en prose autour de Paris!!