Ce recueil de poèmes traite de nombreux sujets, mais ceux qui reviennent le plus sont ceux de la mort, du temps qui passe, de l'amour (impossible), du désespoir...
Dans le Parfum, tous nos sens sont en éveil, on ressent presque les odeurs et les textures, à l'aide des descriptions minutieuses de
Baudelaire.
Derrière la noirceur, on ressent une puissante lumière qui pointe, comme dans A une passante. le premier vers nous plonge dans une ambiance plutôt sombre, mais cette impression est vite atténuée par la description de la jolie dame, qui éclaire la scène.
Les deux premiers vers de L'Ennemi pourraient aussi très bien illustrer cette idée.
Néanmoins, dans La Charogne, les mots choisis sont tranchants, et aucune once de clarté n'apparaît ici. Dans certains vers nous pourrions entrapercevoir quelque chose qui ressemble à de la lumière mais ces paroles sont vite effacées par la description épouvantable de la charogne.
J'ai beaucoup aimé ce recueil, j'aime le fait que
Baudelaire fasse naître une nouvelle émotion dans chacun de ses poèmes. Les poèmes cités m'ont particulièrement marqué, par les thèmes abordés ou simplement par les mots choisis. Il parvient à enjoliver des scènes atroces, et à nous les faire imaginer à travers ses vers.