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sur 17038 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après cette lecture,
Je précise que je ne considère pas le poète,
Mais l'homme.
"Les Fleurs" sont toutes les femmes de ta vie ;
"Du Mal", c'est ta souffrance...
.
Il vaut mieux écrire que tuer,
Et en cela, tu as raison.
Mais Charles, tu me fais mal aux tripes...
.
Car tu te venges !
A t-on idée, quand on se prend des râteaux,
De trouver, et aimer les femmes inaccessibles,
Comme dans le poème XXII :

"Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un coeur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle,
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !"

De traiter les femmes de sphinx,
Et de leur annoncer que dans quelques décennies,
Elles seront des écorchées nourrissant les vers,
Grelottant dans leurs froids tombeaux, la nuit !
D'abord, tu vises trop haut !
Que veux-tu qu'une femme belle, idéale,
Fasse de toi, pauvre poète
Qui végète au fond d'un "taudis"
Comme tu le dis ?
Assume, bon sang, assume !
.
"Les femmes ne sont pas celles qu'on dispose
En jolies statues de cristal"
.
Et donc...
Ta poésie est le plus souvent morbide,
Je n'aime pas cela.
.
Certes, tu souffres de cet absence d'amour.
Je ne te connais pas,
Mais je te devine quand même.
La souffrance permet parfois la création,
Et dans ton cas, c'est sublime
Quand il n'y a pas trace de morbidité,
C'est à dire pas tellement souvent.
.
En tous cas, pour moi,
Tu es resté à l'âge de l'adolescence,
Comme beaucoup de monde.
Tu t'énerves
Et tu veux te venger de tes échecs.
Tu n'es donc pas mûr pour assumer tes actes.
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Voilà, je l'ai enfin terminé.
Ce fameux recueil de poésie signé Baudelaire.
Commencé il y a un an tout juste.
Les fleurs du mal.
Un incontournable paraît-il.
J'ai hésité, devais-je me risquer à affronter l'ire populaire ?
Car il n'est pas dans mon tempérament de lecteur de mentir. Pas question de tomber dans l'hypocrisie.
Non. Tout simplement je n'ai pas aimé. Encore que ce n'est certainement pas le juste mot, car pour aimer ou détester,  il faut au moins comprendre. Je n'ai rien compris. du début à la fin, j'ai traîné mon spleen comme une âme en peine.
Comme devant un tableau noir de Soulage, auquel je ne comprends rien non plus.
Décidément...
Il n'y a pas un poème,  pas une strophe, pas même une phrase que j'ai retenue.
Mais au moins, il est une chose dont je peux me vanter, j'ai lu les fleurs du mal.
Je n'ai pas vu de fleurs, mais qu'est-ce que j'ai eu du mal...
Voilà, j attends et j'entends vos commentaires.
Ne soyez pas trop méchant toutefois, je ne suis qu'un modeste lecteur.
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On ne peut pas critiquer Baudelaire, c'est impossible, c'est impensable. On ne peut qu'avoir des impressions, aimer ou moins aimer, et c'est donc de façon tout à fait subjective que je peux dire que je n'aime pas tellement Les fleurs du mal...

J'ai aimé ce recueil quand j'étais jeune. Après en avoir étudié des extraits au collège et au lycée, je m'en suis enivrée.

A présent, avec plus de maturité, même si le style est somptueux, toute cette mélancolie m'assomme... Je ne me sens plus à mon aise dans cet univers tamisé, mystérieux, mais toujours sombre. Baudelaire se complaît dans son spleen, aussi beau soit-il. Je lui préfère des poètes qui vénèrent la lumière.

Reste que sa plume est magnifique, et que ceci n'est pas une critique, juste un ressenti personnel.
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Je me souviens d'un temps, trop jeune certainement, les Fleurs du mal m'attiraient, lorsque ma grande soeur les lisait.
Aujourd'hui, j'ai mûri. Bon, bon, vieilli aussi…
Mais voilà, je suis pas très forte en « polésie » moi !


J'ai lu une version qui comprend : « Spleen et Idéal », « Tableaux parisiens », « le Vin », « Fleurs du mal », « Révolte » et « La Mort », mais aussi « Les Epaves », « Galanteries », « Epigraphes », « Pièces diverses », « Bouffonneries », « Poèmes de l'édition posthume des Fleurs du mal », « Bribes », « Poèmes divers » et « Amoenitates Belgicae ».
Difficile de s'y retrouver parmi les versions présentes sur Babelio, d'où la précision.


J'ai aimé quatre ou cinq poèmes, j'en ai apprécié une dizaine tout au plus.
Pourtant, j'ai pris mon temps, depuis deux mois que j'ai emprunté ce livre en bibliothèque !

J'ai essayé différents moments du jour, même de la nuit…
J'ai essayé de les lire un par un, quelques-uns à la fois, d'y revenir, d'y réfléchir, vers après vers, ou de me laisser bercer par un poème en entier, dans ma tête, à voix basse, à voix haute, dans le silence, dans le bruit, à la maison, ailleurs…
Pas mieux.


Donc, pas très forte en polésie…
Quoique, poésie ou poèmes ?

Parce que j'adore la musique des mots. Toute sorte de musique des mots.
Peut-être parfois me faut-il juste un petit temps d'adaptation, pour goûter pleinement au style d'un auteur. Mais là, plus de 200 pages auraient dû me suffire.

La première fois que j'ai écouté les Ogres de Barback, j'ai trouvé ça… étrange peut-être, j'ai ré-écouté et j'ai adoré. Indéniablement, je suis une inconditionnelle, comme de beaucoup d'autres artistes « nouvelle scène française », parce que je peux comprendre les paroles qui sont souvent engagées, mais aussi parce que la plupart (auxquels je pense) sont de grands amoureux des mots.

Mais je sais profiter de cette ivresse des textes partout où elle se trouve.

Par exemple, les premières critiques de Greg320i que j'ai lu m'ont quelques peu surprise par leur… rythme musical, leurs sonorités… mais ça m'a plu, beaucoup plu même ! Aujourd'hui, quand je lis Greg, je sais que je vais retrouver cette poésie des mots qui lui est propre et j'apprécie (pas seulement en cliquant) : je souris, je relis, je me délecte…

Hugo, de Babelio, manie les mots dans un style bien à lui et très poétique aussi. Par exemple, dans « les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », dans « l'esprit des lumières » où on se laisse bercer par des vagues écumantes d'un vocabulaire grivois. Je savoure…

SMadJ aussi a la poésie des mots, quand il les emploie si bien à propos. Dans « Rouge-gorge » ou dans « Trois mille chevaux vapeur », il use et abuse de l'adjectif pour nous faire frémir de son ressenti. J'aime…

Même au fil des commentaires, de petits trésors cachés. Erveine2014 nous fait parfois part de réflexions en vers, j'adore…

Moi, je me disais, c'est gravissime mon manque de culture sur les poèmes. Je m'y mets, j'étais enthousiaste et tout et tout et… suis très déçue.

Alors zaphod, toi, dont j'aime l'imaginaire, et qui emporterais Les Fleurs du Mal sur une île déserte, emmène-moi avec, pour m'y initier… :)



Pour me consoler, en chanson :

« L'attraction terrestre, quelle belle invention !
Quand tes gorges soutiennent d'énormes potirons
Quand tu te penches, on croit les voir tomber
Là d'où je suis, j'y vois une vallée
Entre tes deux seins, moi, je m'imagine
Enfin pouvoir y planter mon épine
Avec l'air de celui qui n'y touche
Pas venir aussi piquer ta bouche

A cet instant précis, pour la première fois, je prie
Je souffle de plaisir : « Attends, ce n'est pas fini ! »
Si mes deux mains musiciennes t'estiment
C'est pour découvrir d'autres sons, d'autres rimes
Des terres vierges pour les conquérir
En prenant tout le soin de tes désirs
En colon pacifiste, elles progressent
Pour découvrir ton corps de caresses
[…] »

(extrait de « Entre Tes Saints », dans l'album « Voyageur » des Ogres de Barback : http://www.youtube.com/watch?v=gnP_xb3USE4)
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J'écris juste mon ressenti, pas la peine de me tombé dessus dans les commentaires.
Premiers pas, hors obligations de lectures scolaires, dans le monde de la poésie. J'ai voulu commencer par le meilleur. Alors que dire si ce n'est que la poésie c'est pas pour moi. Je pense qu'il faut prendre le temps de lire ce recueil sur plusieurs mois afin de vraiment l'apprécier.
Je mets deux étoiles tout de même car je me rends compte qu'il faut un vocabulaire et un génie DANTESQUES pour pouvoir écrire de tels poèmes.
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Trop c'est trop. Si le style de l'auteur est remarquable, je reste insensible à toute cette noirceur, cette mélancolie. Baudelaire a parfois tendance à se complaire de son propre chagrin. Les fleurs du mal est une oeuvre qu'il faut avoir lu au moins une fois, même si tout le monde n'y est pas forcément sensible.
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Je vais encore me faire taper sur les doigts car je m'attaque (encore) à un classique que je trouve surévalué. Je me suis profondément ennuyé à la lecture de ce recueil. Les mots n'ont pas chanté/sonné à mon oreille. Les sujets des poèmes veulent faire preuve d'originalité mais à force de rentrer dans le sale, le sombre, l'écoeurement, seuls restent le dégoût et la lassitude (un peu comme une film d'horreur où il y a une débauche de sang sans intrigue). Alors, oui, il y a deux-trois poèmes qui sortent du lot (par exemple, L'Albatros ou La métamorphose du vampire). Mais si on prend l'ensemble du recueil, les trois quarts ne sont pas terribles. Encore un livre qui est sorti du lot de l'histoire littéraire, non pas à cause de ses qualités intrinsèques, mais à cause du sujet provocateur et de la personnalité sulfureuse de son auteur. C'est un Jeff Koons en fait : sans grand intérêt si vous enlevez l'emballage.
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Lecture Scolaire obligatoire. Que dire…Et bien pas grand-chose malheureusement. Je pense que j'étais trop jeune pour en apprécié la valeur. Je ne comprenais pas, je n'ai pas su appréhender la beauté du texte, ni la direction que l'auteur a voulu partager. Il faudrait que je relise le texte pour me faire un second avis, même si je ne suis pas une lectrice très sensible à la poésie. J'aime la beauté mais je suis très exigeante en la matière, cela restant subjectif, il est très rare que je sois émue par un écrit.
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Pour le challenge So Classic, je me suis attelée à la lecture d'un défi personnel. Celui de lire de la poésie, un genre dont je ne suis pas fan à la base, mais Les Fleurs du Mal m'intriguait depuis longtemps. C'est un classique du genre et j'étais curieuse de m'en faire mon propre avis.

Ce ne fut pas un bon moment à passer. Même avec une édition annotée et truffée d'explications, je suis passée à côté. La poésie d'hier comme d'aujourd'hui, n'est pas faite pour moi, c'est comme ça ! J'ai trouvé ma lecture longue et laborieuse, d'un défaitisme alarmant et d'une grande lourdeur par moment. Je pense que ce n'est pas un ouvrage à lire d'une traite, j'aurais dû espacer cette lecture.

Je reconnais que Baudelaire a du talent, dans l'écriture d'une part, dans la présentation du Mal de l'autre. Il écrit très bien, chaque poème a un univers, un champs lexical approprié et riche, les poèmes sont percutants. le Mal est omniprésent, mais il est présenté de manière à le rendre humain, beau.

Un autre point positif, ce sont les références et les idées développées. On parle de mythologie, un thème que j'adore, on parle d'amour, de femmes, de la prostitution, de la religion... L'auteur évoque aussi la mort, l'art, les créatures fantastiques, la vieillesse, le caractère éphémère de l'existence. Les thèmes varient, les titres aident à trouver le sens premier du texte, mais ils nécessitent un approfondissement pour appréhender au maximum leurs significations.

Excepté ces points positifs, la lecture est complexe, les poèmes se suivent et se ressemblent pour certains. La lecture n'a rien de joyeuse. Comprendre d'emblée le sens s'avère mission impossible dans beaucoup de poèmes, j'ai dû faire des aller-retours avec les dossiers en fin de livre. Il y a des poèmes qui m'auront plus intéressée que d'autres, beaucoup sont parfois très dérangeants et limite, amoraux. Même en étant super ouverte d'esprit, j'admets qu'il y a des limites. J'ai été indifférente aux trois quart des poèmes, c'est dommage, je pense que j'ai loupé l'esprit poète maudit très dark, ça ne me touche pas du tout cet état d'esprit.

En conclusion, je suis ravie d'avoir enfin pu découvrir les Fleurs du Mal de Baudelaire et même si j'en suis très déçue, je reconnais qu'il a de bons atouts pour plaire à d'autres. Il faut être dans le mood pour apprécier l'ensemble proposé par l'auteur, je suis passée à côté de bons nombres de poèmes malgré mon affection débordante pour certains thèmes comme la mythologie et l'art. La plume est magnifique, les poèmes ont chacun leur univers, même si beaucoup sont répétitifs. Je pense qu'il faut prendre son temps pour le découvrir.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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N'ayant ni absinthe ni opium à ma disposition lorsque j'ai lu ce livre, il m'est passé bien au dessus de la tête
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