Citations sur Agatha Raisin enquête, tome 14 : Gare aux fantômes (20)
– C’est Barry Briar ?
– Je ne sais pas, je ne l’ai jamais vu. Jette un coup d’œil.
– Non, je crois que je vais être malade.
– Ne touche plus à rien. J’appelle la police.
– Il faut vraiment ? Ils vont être furieux.
– Aggie, il y a un mort là-dessous. Nous ne pouvons pas nous en aller comme ça.
– Comment sais-tu qu’il est mort ?
– Quand un homme gît sur le dos, le cou tordu, le regard fixe et vitreux, il y a dix chances contre une pour que ce soit le cas.
Par une journée ensoleillée, elle était allongée dans un transat, soigneusement enduite de crème solaire, ses deux chats, Hodge et Boswell, à ses pieds, lorsqu’un « bonjour » hésitant se fit entendre. Agatha ouvrit les yeux. Son voisin était accoudé à la barrière. Une masse de cheveux blancs comme neige couronnait son visage mince, où des yeux noirs pétillaient d’intelligence.
« Oui ? répondit Agatha sans aménité.
– Je suis votre nouveau voisin, Paul Chatterton.
– Et alors ? Qu’est-ce que vous voulez ? demanda Agatha, refermant les paupières.
– Juste dire bonjour.
– Eh bien, c’est fait, trancha Agatha en rouvrant les yeux et lui décochant un regard torve. Et si vous essayiez “au revoir”, maintenant ? »
C'est comme si la célèbre détective d'Agatha Christie avait rajeuni, adopté des moeurs de cougar, un humour caustique, et mangé de la vache folle. On est en Angleterre...C'est un régal.
Le point
NDL : Je n'aurais pas dit mieux.
Peut-être y avait-il quelque par au monde un charmant célibataire intelligent et attentionné, qui serait tout prêt à partager sa vie pour toujours.
Les petits yeux d’ours d’Agatha s’étrécirent.
« Vous savez quoi ? Je pense que vous n’êtes pas marié pour un sou et que votre Juanita n’existe pas. Bon, écoutez, si je vous ai fait entrer, c’est parce que cette histoire de fantômes m’intéresse, et pas pour vous mettre dans mon lit.
- Vous êtes toujours aussi directe ? interrogea Paul, l’œil soudain amusé.
- Oui, quand on me raconte des bobards.
- Mais Juanita existe bel et bien. Elle a de longs cheveux noirs…
- Et elle joue des castagnettes avec une rose au coin de la bouche. Laissez tomber, décréta sèchement Agatha.
'Bloody French'
'You're a racist, Agatha'
'Not I. Anyway, the French are about the last race on earth you can insult because they don't give a damn what anyone says about them'
- Vous fumez ! s'exclama Agatha avec le ravissement d'un membre d'une espèce en danger qui en rencontre un autre.
"Just wait one sodding minute! I am not the invisible woman. I have solved cases for you before. This is the twenty-first century. How dare you all go on as if I don't exist and have nothing to contribute?"
– Pas tout près, effectivement. Aucun meurtre ?
– Non, Mrs Raisin, et à mon avis, vous avez eu votre dose. Mais il y a quand même un petit mystère. Il n’y a pas longtemps, on a demandé à mon mari Alf de pratiquer un exorcisme, mais il a refusé. Il dit qu’il ne croit qu’au Saint-Esprit, pas aux esprits malins.
"- Seriez-vous xénophobe, Agatha ?
- Pas du tout. Et d'ailleurs les Français sont bien le dernier peuple que vous puissiez insulter, parce qu'ils se fichent éperdument de ce qu'on peut raconter sur leur compte."