Dès que Mamilia le peut, elle glisse des expressions, qui ont l'air tout droit débarquées d'un vieux film en noir et blanc! Ça le fait marrer et en plus, ça va pile-poil avec son caractère bien trempé.
- Deux choses. Ouvre grand tes cages à miel, parce que je te le répéterai pas deux fois. Premièrement, tu m’appelles plus « Mémé ». Deuxièmement, t’as bien pigé, tu fais un geste et j’te saucetomate le genou droit.
Ouvre grand tes cages à miel, parce que je le répèterai pas deux fois. Premièrement tu m'appelles plus mémé. Deuxièmement t'as bien pigé, tu fais un geste et j'te saucetomate le genou droit.
Mamilia n'a jamais été mariée - "pour quoi faire? devenir la bonniche d'un gus et me farcir ses calbutes à laver? merci bien, mais c'est pas pour mézigue, ça!
Elle
cherche des yeux la bonne étagère, parcourt la tranche des livres
alignés. Le Journal d'Anne Frank. Parfait ! Elle sort le roman de
son logement. Derrière, il y a comme une sorte de poignée. Fleur
tire dessus, puis elle remet le livre à sa place. Maintenant, la
bibliothèque bouge. Fleur la fait coulisser en silence. Elle
s'écarte doucement du mur. Le passage est assez grand. Fleur se
glisse dedans. Une fois derrière, elle appuie sur le mécanisme et
la bibliothèque reprend sa place.
Ça
y est ! Elle a réussi !
Elle
est à l'abri dans la chambre muette.
Citation
choisie par Pikachu
- C'est quoi , ce truc ?
- J'en sais rien. J'ai vu que ça avait été creusé au pied de notre chêne. Alors j'ai creusé aussi. Et j'ai trouvé le sac.
« Cette fois, Mamilia ne réfléchit plus. En quelques secondes, elle est dans son fauteuil, à la porte de sa chambre. La maison est toujours sombre. S’il y a quelqu’un ici, il n’a pas envie d’être vu. Mamilia a posé une statuette sur ses genoux. Elle ne sait pas trop si elle résistera au choc, mais au moins ça ferait un semblant d’arme, s’il fallait se défendre.
La vieille femme avance doucement en direction du salon. Elle entend mieux, cette fois :
- Rien dans ce coffre ? Mais tu l’as mis où ?
- Aïe !
C’est la voix du Julius. Et juste avant, c’était le bruit d’une claque. Mamilia sent la colère l’étouffer. Elle tourne ses roues aussi vite que ses bras le lui permettent et s’écrase dans les jambes d’un homme.
- Qu’est-ce que c’est que ça ?
Les yeux de l’homme la fixent à travers deux trous dessinés dans une cagoule noire.
- Ah ! Ca doit être la mémé !
Mamilia saisit la statuette et vise la jambe de l’homme de toutes ses forces. Mais il a tendu la main et il bloque la petite sirène en bronze.
- Qu’est-ce que t’as, Mémé ? Tu veux jouer au héros ? »
Citation choisie par Killua
Elle cherche des yeux la bonne étagère, parcourt la tranche des livres alignés. Le Journal d'Anne Frank. Parfait ! Elle sort le roman de son logement. Derrière, il y a comme une sorte de poignée. Fleur tire dessus, puis elle remet le livre à sa place. Maintenant, la bibliothèque bouge. Fleur la fait coulisser en silence. Elle s'écarte doucement du mur. Le passage est assez grand. Fleur se glisse dedans. Une fois derrière, elle appuie sur le mécanisme et la bibliothèque reprend sa place.
Ça y est ! Elle a réussi !
Elle est à l'abri dans la chambre muette.
Sa grand-mère a une façon bien à elle de parler. [...] A part les acteurs, dans les films d'Audiard qu'elle adore [...] Ou encore celle-là: "Aux quatre coins de paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle!" dans les Tontons flingueurs.
- A toi, Princesse! Je te laisse te briquer le cuir. Et reviens-nous lustrée comme un sou neuf!