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EAN : 9782874231643
185 pages
Mijade (06/05/2021)
3.9/5   81 notes
Résumé :
"Je suis le docteur Kayser, le médecin chef de la SCAS. C'est moi qui suis responsable de votre dossier. Et je ne vous cache pas que vous avez un très sérieux problème."
Voilà les mots qui font basculer la vie de Jacob et sa famille. Pour quelques kilos en trop et un simple soupçon, les quatre enfants et leurs parents se retrouvent mis à l'écart de la société. Avec l'aide de Bonnie, sa meilleure amie, l'ado va essayer de sortir de cette spirale infernale...
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 81 notes
C'est l'histoire d'une famille composée de quatre enfants et
deux parents. Ils ont tous un poids qui dépasse la norme recommandée
par le district,les parents et trois de leurs enfants sont en obésité
mais leur petite dernière nommée Sissi elle, est excessivement
maigre. Lors d'un rendez-vous médical, les médecins vont leur
annoncer que des mesures seront prises car ils doutent de la bonne
éducation dispensée par les parents.
Le leader et le
district de leur ville vont annoncer un nouveau programme
« santé-kilos » et cette famille sera la première
victime de ce cauchemar.
Parallèlement on
suit aussi l'histoire de Bonnie, qui vit dans le même quartier
avec sa mère et qui a des problèmes d'argent. Elle ne veut pas se
faire remarquer par les services sociaux de peur d'être
sanctionnée et placée en foyer.

J'ai
aimé lire ce livre car je le trouve très émouvant, l'amour que
cette famille se porte m'a attendri et l'humour des petites
filles May ,Edna et Sissi a su me faire sourire. Je trouve aussi
très important le message de lutte diffusée par l'autrice contre
des politiques abjectes qui mettent en péril l'équilibre
familial. Elle se base sur des faits avérés qui se sont déroulés
aux Etats Unis. Les thématiques du surpoids, de l'obésité, de la
grossophobie, de la discrimination sont très bien abordés, avec le
ressenti des enfants par rapport aux rejets de la société.

Intissar
2

C'est l'histoire d'une famille
de quatre
enfants et deux parents qui vont se retrouver
à l'écart car ils souffrent d'obésité et dont une fille de
maigreur excessive. Des insultes, des menaces, des jugements sont
instantanément mis en place dans cette famille. « Un simple
soupçon » va faire basculer le cocon
familial. Ils vont se retrouver
dans une maison sous la surveillance quotidienne de différents
services du district et de la Sanction du Centre Sanitaire avec
également un régime mis en place mais cela ne marchera pas pour
eux. Les services sociaux décident donc de leur retirer les enfants
pour les mettre en foyer car les enfants n'ont pas pu perdre du
poids et la dernière de la fratrie :
Sissi qui souffre de maigreur excessive n'a pas pu, elle, prendre
du poids. Bonnie la copine de Jacob veut les aider en les faisant
sortir de cette boucle infernale. Les parents sont mécontents, ils
veulent sortir de ce système mais ne pourront pas car c'est une
loi au Royaume-Uni et de nombreux enfants sont retirés abusivement
de leurs parents. Vous allez donc suivre l'histoire de Jacob et sa
famille à travers leurs souffrances. L'histoire est intéressante car on
apprend plusieurs choses concernant la famille de Jacob et surtout
car c'est une histoire inspirée par des faits réels et cela nous
met la chair de poule lorsqu'on apprend cela . le livre nous
procure des sensations tristes.
Je
recommande ce livre car on peut se renseigner sur des injustices qui
sont fréquents dans la société ainsi que sur les différents
rapports alimentaires et le regard des autres sur ce sujet.

Intissar
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"Un simple soupçon", c'est ce qui va faire basculer la vie de Jacob. 

Inquiets du petit gabarit de leur dernière née, ses parents consultent un médecin. Mais celui-ci considère que surpoids des autres membres de la famille comme la preuve que les parents ne savent pas s'occuper de leurs enfants. C'est le début d'une terrible suite de rendez-vous, de jugements et de privations de toutes sortes pour cette famille aimante. 

En alternance, le personnage de Bonnie apporte un point de vue extérieur intéressant : il témoigne à la fois de l'impuissance des proches et de la peur de subir à leur tour les foudres des tous puissants services sociaux. 

Dans sa note en fin de roman, Sandrine Beau explique s'être inspirée de faits réels survenus en Angleterre. Pour avoir déjà été confrontée à des signalements pour des situations préoccupantes, il me semble qu'en France la situation est très différente. Mais trouver l'équilibre entre protéger les enfants et préserver les familles est extrêmement délicat. 

Ce roman aurait mérité d'être un peu plus nuancé. Ne sont mises en scène que des situations de placement totalement injustes. Or, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Mais il a le mérite d'inviter à se questionner sur ce qui est juste, acceptable, et sur la facilité avec laquelle une situation peut nous échapper. Ainsi que sur le regard posé sur les personnes en surpoids, trop souvent stigmatisées et jugées fainéantes voire faibles. Et c'est déjà beaucoup.
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C'est l'histoire de Jacob et sa famille. Ils sont touchées par une maladie mais d'après eux ils n'ont pas de maladie. du coup, ils décident d'appeler un médecin et c'est à ce moment que leur vie va changer car le médecin leur dit qu'ils ont un gros problème. Ils doivent suivre un règlement à la lettre pour sortir de cette maladie. Mais ça ne se passe pas comme prévu...

J'ai bien aimé ce livre. Au début, c'était un peu long à commencer mais une fois que l'histoire a commencé, c'était bien. J'aime ce type de livre avec du suspense. Ce livre parle de l'obésité et j'ai découvert que c'est une maladie et j'ai compris qu'il ne faut pas se moquer d'une personne atteinte de cette maladie.

Nathan

C'est l'histoire de Jacob et de sa famille qui sont tous en surpoids à l'exception de Sissi. Un jour, ils vont chez le docteur pour se faire peser. Quelques temps après, ils y retournent et le docteur les soupçonne de maltraitance. Les services sociaux vont inspecter leur maison. Ils sont forcés de déménager pour suivre un programme pour revenir à un poids dans la norme. Comme le programme ne fonctionne pas, Jacob et ses soeurs sont retirés à leurs parents. Jacob va essayer de s'échapper pour revoir ses parents grâce à l'aide d'une amie.

J'ai bien aimé le style de l'autrice. Elle fait parler plusieurs narrateurs ce qui fait qu'on a plusieurs points de vue. J'ai aussi bien aimé le vocabulaire utilisé car il est moderne. J'ai trouvé que l'histoire était lente car il n'y a pas beaucoup d'action mais je l'ai trouvée intéressante.

Enzo

Jacob, quatorze ans, est en surpoids et toute sa famille aussi, sauf la dernière de ses petites soeurs qui est assez maigre. Ses parents vont alors consulter un médecin pour savoir si elle a des problèmes de santé. Les médecins en voyant la petite, se demandent si elle est assez nourrie. Ils vont alors appeler les services sociaux, qui eux, décident de mettre toute la famille dans « La Maison » qui est un endroit spécial pour les surveiller. Entre temps, Jacob va rencontrer Bonnie avec laquelle il se lie d'amitié. Bonnie va les aider à combattre cette injustice, celle d'être retiré abusivement de sa famille considérée comme potentiellement dangereuse à cause de la précarité et du surpoids.

J'ai bien aimé ce livre , il exprime le fait qu'on a tous le droit d'être différent. Je trouve qu'il n'y a pas beaucoup d'action, mais cela me paraît intéressant que la meilleure amie du héros intervienne pour aider toute la famille de Jacob . Cette histoire est inspirée de faits bien réels car au Royaume-Uni beaucoup d'enfants dont la famille présente une fragilité financière sont considérés comme potentiellement en danger par les services sociaux. Un simple soupçon de maltraitance comme de l'obésité, retard de croissance peut séparer et détruire une famille.

Margot
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Un roman à deux voix, atypique et très fort sur la différence et le sort que la société lui fait.

Jacob, ses trois soeurs et ses parents mènent une existence heureuse, malgré leur obésité, excepté la petite dernière. Jacob sait faire abstraction des insultes sur son physique et a su les transformer de manière positive.
Bonnie, une idéaliste, défenseuse des opprimés vit heureuse avec sa mère, malgré leur précarité. Elle a cependant conscience qu'en tant que femme, elle se doit d'être indépendante. Elle a également un regard aiguisé sur les injustices.
Ils sont voisins mais ne se parlent pas vraiment, jusqu'au jour où Bonnie découvre le talent de Jacob au Ukulélé, en même temps que la famille de celui-ci est accusée, par les autorités sanitaires du district, de maltraitance et de négligence alimentaire. Un simple soupçon qui déclenche une machine de surveillance infernale jusqu'à la menace du placement en foyer des enfants.

Une histoire incroyable, pourtant inspirée de faits réels en Angleterre où de telles lois existent. Sandrine Beau nous fait découvrir ces terribles injustices pour des parents pourtant aimants, avec son habituelle écriture fluide et juste, sans mièvrerie, aucune.
A découvrir à tout âge.
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J'ai trouvé que le livre était très intéressant et touchant. le livre nous apprend que même si on est en surpoids par rapport aux autres ce n'est pas de notre faute. Je trouve aussi horrible que des familles les placent dans des maisons et qu'ils n'aient pas le droit à des sorties. J'ai bien aimé les deux personnages principaux. le livre est très bien écrit.
Romain

Je trouve que ce livre dénonce bien les stigmatisations et les moqueries de la société sur les personnes en surpoids et je trouve aussi que c'est anormal que des enfants soient retirés à leurs familles sur un simple soupçon de maltraitance sans qu'il n'y ait d'enquête ou d'expertise. Sinon l'histoire est bien, on s'attache aux personnages et la fin laisse imaginer une suite positive.
Lizenn

J'ai bien aimé ce livre car il parle d'une histoire inspirée de faits réels, des préjugés dans la société. le roman est sous forme de journal intime. L'histoire est émouvante. le livre est facile à lire.
Théo

J'ai trouvé ce livre plutôt intéressant. Il peut parfois choquer mais j'ai trouvé que l'histoire de Jacob était très touchante.
Erine

C'est un livre réaliste et triste. Il dénonce la grossophobie au sein de la société et la souffrance des personnes victimes de cette maladie. Jacob, 14ans, est victime de grossophobie, il est observé étrangement dans la rue, il est harcelé à l'école et il est épuisé constamment. Sa famille aussi en souffre. Jusqu'au jour où ils sont tous arrêtés pour être placés dans un centre de réadaptation corporelle : la Maison. Un emploi de temps strict est alors mis en place et ils sont soumis à un régime alimentaire très rigoureux. Les parents sont jugés comme indignes car ils n'ont pas pris soin de leurs enfants, sauf que c'est faux et que c'est une maladie. L'autrice de ce livre a voulu dénoncer un phénomène réel qui se produit au Royaume-Uni. Un livre intéressant et émouvant.
Paul

J'ai adoré ce livre car je trouve que c'est bien de parler de la discrimination envers les personnes en surpoids. Je le conseille fortement !
Mohamed-Amine

J'ai adoré ce livre parce qu'il montre que la différence physique ne compte pas. Je le conseille à tous bons lecteurs.
Steven

J'ai trouvé ce livre agréable à lire. La discrimination envers les personnes en surpoids m'a beaucoup révolté. Je trouve que les personnages sont attachants et l'histoire est bien écrite.
Raphaël
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
"Mangez sain ! “
“L'obésité est un suicide. “
“Évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé ! “
Des messages “pour notre santé “, mais qui, à force d'être martelés, avaient l'air de dire:“Être mince, c'est simple ! Si t'es gros, c'est de ta faute:c'est parce que tu ne fais pas ce qu'il faut ! "
Merci pour la dose de culpabilisation quotidienne ! Sacré soutien !
Et puis récemment, il y a eu la taxe anti-obésité sur les sodas. Ça m'avait super agacé. Je me souvenais bien des mots du docteur Rabah, à l'époque où on allait encore le voir:
Vous pouvez manger de tout ! Il n'y a pas d'aliments mauvais ou d'aliments tabous. Il faut juste manger en quantité raisonnable. À sa faim, pas plus. Ce n'est pas plus compliqué que cela. Et si tu as encore d'un croissant, Jacob, tu peux en manger un. Pas doux ou trois, un. Et pas tous les jours, bien sûr.
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-Ils ne faut pas qu’ils fassent les
papiers ! Ils n'ont pas la droit, je ne veux pas d’autres parents
moi !

Elle a plissé les yeux de rage :
-de toute façon, s’ils m’envoient ailleurs, je casserai tout. Je
crierai tout le temps, je déchirerai leurs habits, j’écrirai sur
les murs, je ferai pipi au lit. Je ferai pipi sur les murs !

May a commencé à rigoler :
-pipi sur les murs, ça va pas être facile Sissi…

Edna a éclaté de rire, elle aussi 

-c’est pas drôle ! a boudé
Sissi, au bord des larmes.





Ce passage m’a fait sourire car même
dans la situation où ces enfants se trouvent, ils parviennent encore
à être heureux et tout ça car ils s’aiment et ils sont
ensembles…

(p.153).





Citation choisie par Intissar 2
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- Je ne supporte pas qu'on stigmatise les gros.
(...)
- Ça veut dire quoi, "stigmatiser", Maman?
- Ça veut dire montrer du doigt quelqu'un parce qu'on estime qu'il fait quelque chose de mal.
- Et donc, être gros, c'est faire quelque chose de mal, (...), à demandé May avec des yeux écarquillés.
- Oui, c'est ça, a dit Maman.
- Ils sont dingos, ceux-là ! a conclu Sissi.
"Dingos" peut-être, mais sûr d'avoir raison. Je m'en suis rendu compte la fois où je me suis retrouvé dévisagé avec dégoût par une femme parce que je grignotais un pain au chocolat dans un bus. J'avais eu envie de lui hurler : "Quoi ? On n'a plus le droit de manger un pain au chocolat si on fait plus de quarante kilos, c'est ça ?"
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Donc si on l’écoute, ceux qui sont gros le veulent bien, en fait!
C’est un peu ça. L’alcool et la cigarette, c’est festif. Les kilos, c’est honteux et synonyme de faiblesse.
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« J’ai vu Jacob partir
dans un minivan ave sa famille
Je
lui ai fait coucou par le fenêtre avec un sourire 
 Il
a du me prendre pour une débile ! Je croyais qu’ils
partaient en week end ou en balade, mais maintenant

je
sais qu’ils ont été emmenés dans une maison ou ils vont devoir
vivre jusqu’à ce qu’ils perdent du poids.
J’
hallucine ! Des fois, j’ai l’impression de vivre dans un
roman d’anticipation. Je me dis ce n’est pas possible,
je
dois rêver, je vais me réveiller. Mais non c’est bien réel. (
p.105)

Citation choisie par Intissar
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