Le Mariage de Figaro

Sait-on gré du superflu à qui nous prive du nécessaire ?

- Vous mentez !
- Comment le savez-vous ?
- Votre physionomie me le dit.
- Dans ce cas ce n'est pas moi qui ment, c'est ma physionomie.

"Sois belle si tu peux, sage si tu veux, mais sois considérée il le faut"

Antonio : Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.

Feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce que l’on ignore... voilà toute la politique.

MARCELINE, exaltée : Dans les rangs même plus élevés, les femmes n’obtiennent de vous qu’une considération dérisoire : leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle, traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes ! Ah, sous tous les aspects, votre conduite avec nous fait horreur ou pitié.

"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits". Acte V scène 3

Il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits.

Traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes !

...je ne sais plus ce que je suis, mais depuis quelques temps (...) mon cœur palpite au seul aspect d'une femme (...). Enfin le besoin de dire "je vous aime" est devenu pour moi se pressant que je le dis tout seul, en courant dans le parc, à ta maîtresse, à toi, aux arbres, aux nuages, au vent qui les emporte avec mes paroles perdues.
Chérubin, acte I, scène 7