L’aboiement est le cri animal le plus laid que je connaisse. Le chien est l’animal dénaturé, qui s’entend à merveille avec ces rebuts d’humanité, sous-hommes que sont ces jeunes vandales.
Les faibles boivent pour patienter, les sans-but, pour donner sens à l’attente. Moi je bois par conscience professionnelle, et en disant cela je comprends que le monde s’est déchiré en deux.
Notez que je n’ai pas averti la police et cela est bien la preuve que je suis innocent. Seuls les assassins aiment appeler la police.
Je sais que je possède un don, une aura. Certains expliquent cela par la radiesthésie. Je sais lire les ondes, vous comprenez, je sais les ressentir. Les ondes sont des flèches qui traversent les martyrs, il suffit d’être assez sensible, assez fragile pour les capter, les déchiffrer.
Les Règles sont les décisions responsables des Civilisations, car elles sont le miroir de l’âme de ceux qui les définissent : ces temps montrent une réelle régression, un général laisser-aller. Les bonnes manières caractérisent la personnalité d’un peuple.
Chacun entend que pour que les voitures ne se rentrent pas dedans, des règles sont nécessaires. Pour savoir conduire, il est nécessaire de connaître le code de la route. Eh bien, savoir se conduire implique de même d’apprendre le code de vie commune
Chacun est fait pour prospérer et bâtir dans son espace donné, en fonction des réserves, selon les règles de son micro-État, en accord avec des lois limitées à la taille de son canton.
Être une sainte en ce monde se paye comptant
Personnellement je ne veux pas connaître les Chinois, les Pygmées… Nous ne sommes pas faits pour nous connaître mais au contraire nous éviter. Une vaste géographie nous sépare, et cela est très bien ainsi. Je suis tout à fait pour l’interdiction de ces avions charters qui permettent à l’homme de se poser où il le souhaite quand il le veut.
Facile de devenir possessif quand l’on ne possède rien. Possessif à la folie envers une fille qui vous offre son toit, sa baignoire, et peut-être même son lit, même si je n’ose y penser.