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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Livre que j'ai lu au moins 10 fois, il y a quelques années. Il reste aujourd'hui une référence pour moi sur le chemin à accomplir pour toute personne voulant décroître, pour vivre mieux avec moins.
Vous allez me dire "oui mais c'est un américain qui a écrit le livre et de plus est un new-yorkais, qu'est-ce qu'il va pouvoir nous apprendre car les States sont les plus gros consommateurs et producteurs de déchets au monde!"
Ok, ok, on est d'accord que si tout le monde vivait comme un américain il faudrait 5 planètes.
Oui, mais celui-ci d'américain a voulu se lancer un défi d'être plus vertueux, ce qui lui a fait prendre conscience de la tonne de déchets engendrés, de l'électricité consommée, de l'origine de ses fruits et légumes, vêtements etc... Cela lui a fait aussi prendre conscience qu'il était temps de se reconcentrer sur sa famille et surtout de moins consommer,de se tourner vers des loisirs pas nécessairement matériels, se reconnecter au monde, le vrai et être jusqu'au boutiste pour réévaluer son mode de vie.
Au final après un an d'expérience il ne garde que le meilleur, sans pour autant sacrifier la technologie.

A méditer!
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New York, 2006. Colin Beavan a toujours été sensible à l'écologie, mais un beau jour, il décide de passer à l'action. Son objectif : réduire au minimum son empreinte sur l'environnement pendant un an. Après avoir convaincu sa femme, il supprime progressivement tout ce qui est nuisible à l'environnement, d'une manière ou d'une autre : d'abord les plats à emporter, truffés de plastique. Ensuite, il se contraint à marcher ou faire du vélo plutôt que d'emprunter les transports en commun. Il en vient même à se passer d'électricité, utilisant un petit panneau solaire pour alimenter son ordinateur et partager son expérience sur son blog. Ce changement de vie ne va pas sans difficulté puisqu'il il lui faut tenir compte des besoins des autres. En renonçant à l'avion par exemple, il se condamne (lui mais également les autres) à voir sa famille moins souvent.

No impact man

Se passer de presque tout le confort de la civilisation à New York, dans un immeuble de dix étages, la gageure est de taille ! No impact man est non seulement une expérience enrichissante, très agréable à lire, mais aussi un document solidement étayé avec une impressionnante bibliographie à l'appui. L'auteur ne cache pas les difficultés à mener un projet d'une telle ampleur, dans un environnement aussi tentateur. Les habitudes ont elles aussi la vie dure : comment se passer de café par exemple ? L'alternative n'est pas toujours séduisante. Il y a bien sûr quelques ratés, quelques déconvenues. Mais globalement, Colin Beavan et son épouse sont satisfaits de revenir à un rythme de vie plus authentique. Et même si l'expérience prend fin au bout d'un an, leur vie reste marquée par la réflexion menée.

J'ai lu ce livre au mois de mai, juste après Zéro déchet de Bea Johnson et avant de me plonger dans Famille (presque) zéro déchet. Inutile de dire qu'après ce genre de lecture, on a envie d'agir à son tour. J'ai donc commencé à réfléchir à une consommation plus raisonnée, qui me permettrait d'alléger ma poubelle, de consommer moins de produits industriels, et ce sans dépenser plus. Voici le résultat de nos aventures...



Ce qui a changé depuis quelques mois :

les boissons : adieu le soda d'une célèbre marque américaine, bonjour kéfir ! Et finalement, cela ne me manque pas. En revanche, le sac de recyclables s'est considérablement allégé ces derniers temps !

La charcuterie, le fromage : je prends tout à la coupe, en quantités plus adaptées à nos besoins plutôt que de remplir le réfrigérateur à la louche. Bon j'avoue, je n'ai pas encore de contenants adaptés, mais je cherche. Me passer du papier (non recyclable) du rayon coupe, c'est ma prochaine étape !

le fromage râpé par mes soins

La lessive et l'adoucissant faits maison. La lessive est certes compacte (je la recueille à la petite cuillère pour la mettre directement dans le tambour) mais elle sent merveilleusement bon l'huile essentielle de lavande !

le détergent pour lave-vaisselle maison en suivant la recette de Bea Johnson

Pour le liquide vaisselle je cherche toujours la formule idéale. Quoi que je fasse, il est toujours trop épais. Je crois que je vais renoncer.

La brosse à vaisselle en bois

Des éponges en fibres recyclées

Des gourdes de compote réutilisables. Au niveau de l'ouverture, on n'est pas encore au point et les vêtements reviennent éclaboussées de compote ou de jus de tomate, mais on y travaille !

de l'huile essentielle de palmarosa comme déodorant (et ça marche !). Seulement deux gouttes par jour pour une efficacité inattendue.

du bicarbonate de soude comme shampoing. Il paraît qu'à la longue, c'est abrasif, mais pour l'instant tout va bien. Je teste aussi le shampoing solide que je trouve efficace, si ce n'est qu'il laisse les cheveux emmêlés. Sinon, je suis à la recherche de la formule magique concernant le shampoing maison car celui que j'ai obtenu ne fait que graisser les cheveux...

Les flacons de gel douche et de savon liquide (en quantités industrielles dans mon placard) progressivement remplacés par des savons (en emballage papier ou même sans emballage à l'épicerie bio).

Des disques démaquillants lavables en lieu et place du coton. Même le sachet d'emballage était compostable !

le pain : plus de pain sous vide « au cas où » mais quatre gros pains par semaine achetés et congelés dans une taie, merci Bea Johnson ! Si si, je l'ai fait !

Plus de papier film, plus d'aluminium. On stocke les restes dans des bocaux en verre (comme ça on voit ce que c'est) ou dans un bol fermé par une soucoupe, comme chez mes grands-parents.

Les yaourts sont faits maison depuis longtemps ; lorsque je doit en acheter, je les prends dans des petits pots en verre (et ils ne sont pas légion dans les rayons...)

Et pour les produits que je suis bien obligée d'acheter tout prêts de temps à autre (jus de fruits, conserves, thé, cacao, etc., je privilégie les emballages en verre et en métal).



Quelques produits polluants qui font de la résistance pour l'instant : la pâte brisée toute prête, les céréales pour les enfants (curieusement, le muesli en vrac de la boutique bio n'a pas eu de succès...), les croquettes pour chats, les biscottes...



Bilan : beaucoup de changements, mais peu de bouleversements au final. Il me suffit de savoir ce que je dois acheter et où (vrac à l'épicerie bio, pâtes dans des boîtes en carton dans n'importe quelle grande surface, pain le samedi à la boulangerie, etc.). J'achète parfois des produits un peu plus chers mais en plus petite quantité et j'ai l'impression de gaspiller beaucoup moins. Bien sûr il y a quelques moments de découragement (quand on voit l'ampleur du rayon yaourts dans des emballages polluants ou alors la débauche de plastique dans les magasins de jouets). Malgré tout, nous maintenons le cap ! On a le sentiment d'essayer de faire mieux, même si on est encore très loin du zéro déchet...
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J'aimerais juste le faire lire à tous celui-là...

Ce livre est GÉNIAL!

Pourquoi?

Parce que l'idée de base est GÉNIALE!!

Mais encore?

Auriez-Vous l'idée, Vous, en habitant au neuvième étage d'un building en plein milieu de Manhattan, et donc dans une société de consommation où TOUT est fait pour vous faire acheter et rendre la vie (soi-disant) facile, d'aller chercher la Simplicité?

Auriez-Vous le courage de dire NON à touuuus les avantages tels que l'ascenseur, les pizzas et MacDo, les taxis et avions, les mouchoirs en papier et les fruits venant de l'autre bout du monde?

Respect! Simplement!

Lisez-le!!!
c'est drôle, amusant, terrifiant parfois, par exemple d'apprendre comment les usines au Etats-Unis donnent le label Bio, et ... génial quoi!! ;-)
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Ne s'improvise pas super héros écolo qui veut. C'est Colin Beavan, le No Impact Man qui le dit : « il s'avère que pour devenir No Impact Man, il ne suffit pas d'entrer dans une cabine téléphonique et d'en ressortir avec un slip enfilé par-dessus le pantalon, déguisé en super-héros écolo ». N'empêche, cet écrivain historien d'une quarantaine d'années, décide un jour de ne plus avoir d'impact sur son environnement durant une année. Mais voila, celui-ci est américain et il vit à New York, au 9ème étage avec un bébé et sa femme accro au shopping, aux émissions de télé-réalité et au café. Et il ne décide pas de diminuer son impact sur l'environnement, non, il veut l'annuler, carrément. Passer des couches jetables aux couches lavables, soit, pourquoi pas ? Mais sans courant pour faire tourner le lave-linge, là ça devient sérieux !
Il ne débranche pas tout du jour au lendemain, ça lui donne l'occasion de raconter sa progression sur un blog. Celui-ci devient bientôt un « blog influent », l'un des quinze sites écologiques les plus influents du monde par le Time Magazine !
Alors, selon les méchantes critiques lues ça et là, Colin Beavan est-il un bobo qui joue le jeu de la mode écolo pour augmenter sa popularité ? Oui, peut-être. Mais OSEF après tout. Car ce qui est important dans ce livre, c'est que son témoignage, apparemment sincère, souvent désopilant, a été suivi par des milliers de lecteurs... dont un bon pourcentage d'américains, j'imagine.
Car Colin Beavan tout à son expérience, redécouvre les joies simples d'une vie de famille, promenades à vélo, repas mijotés maison, soirées entre amis. Il fait le point : « Je ne me plains pas. Hormis l'aspect hamster-dans-sa-roue, nous avions la belle vie, un train de vie élevé. Mais si l'on prend en compte l'aspect hamster-dans-sa-roue, ce niveau de vie élevé était-il synonyme de bonne qualité de vie ? ». Et tout est dit.
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C'est une histoire vraie, celle d'un homme qui aligne ses actions avec ses convictions. On suit ses victoires en matière de réduction des déchets et de consommation en tous genres. No impact man raconte ses difficultés aussi, et cela fait le sel de son récit. C'est avec humour qu'il subit les revers de la société et de son entourage. Son expérience date d'il y a plus de 10 ans, mais pas sûr que les obstacles soient beaucoup plus aplanis aujourd'hui. C'est pourquoi cette lecture est toujours d'actualité !
No impact man m'a encouragée à passer à l'action (ce qui passe par la non action aussi)...
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No Impact Man est le projet de Colin Beavan, vivre pendant un an lui et sa famille sans engendrer le moindre déchet et le moins d'impact sur l'environnement. Mission impossible diront certains, mais cela est loin d'être le cas pour cette super famille. Certes, beaucoup de sacrifice, on dut avoir lieu, pour le bien comme le mauvais, mais aussi de bonnes choses en sont ressorties et c'est finalement plus soudé que jamais que cette famille est arrivée au terme de ce challenge.

Tout commence avec Colin qui un beau jour décide de passer à l'action, les déchets et l'obsolescence programmée l'insupportent et c'est donc sur un coup de tête qu'il décide de devenir No Impact Man, son challenge, ne produire aucun déchet et diminuer son impact environnemental pour pouvoir laisser une planète viable à sa fille. Il va se faire critiquer et lyncher, mais redoublant de courage, il va faire en sorte, petit à petit de changer son mode de vie. Avec l'accord de sa femme, il décide donc de supprimer la télévision, les plats à emporter et bon nombre d'autres choses de leur vie. La tâche s'avère être difficile et colossale. C'est donc petit à petit que les gestes se mettent en place. Chaque problème à sa solution ou presque. Il va par la suite ouvrir un blog et prodiguer ses conseils. Bien que boudées au début, le bouchent à oreilles vont rendre son blogue connu.

C'est donc l'année de ce brusque changement que nous découvrons au fil des pages, Colin ne nous épargne presque aucun de ces conflits et soucis du quotidien. On s'attache à lui et à sa petite famille et ses avec beaucoup d'humour que l'on avance avec lui. Les mauvais moments sont aussi présents et rendent cet homme touchant et émouvant. Les conséquences de cette nouvelle vie en deviennent captivantes et c'est très rapidement que l'on vient à bout des 260 pages. On apprend beaucoup de choses, pour certaine déjà lues avec Zéro Déchet de Béa Johnson, mais c'est toujours bon d'avoir une bonne piqûre de rappel.

Nous sommes ici avec un livre qui fait réfléchir à son propre comportement, il fait nous poser des questions sur le sens de la vie. À quoi cela sert d'avoir le dernier I-Phone, le dernier écran plat si ce n'est pour ne plus avoir de relation entre hommes ? Les questionnements sont nombreux. Un livre à lire, à prêter, à donner, à mettre entre toutes les mains. Une belle leçon de vie.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..
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Belle réflexion sur la gestion des déchets et de l'environnement. J'ai plongé dans ce livre avec grand intérêt. Bonnes pistes à appliquer, cependant toutes les solutions ne sont pas vraiment possibles en Europe. Notamment du aux nombreux emballages et à la faible possibilités d'acheter ses aliments en vrac.
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Au départ je ne savais pas trop dans quoi je me lançais. J'avais juste lu la quatrième de couverture. Et maintenant je suis partie faire un tour sur le blog de Colin Beavan. Car cet homme s'est lancé dans un défi que l'on pourrait qualifier de « fou » : réduire au maximum son empreinte environnementale. Il s'est donné un an pour y arriver et a mis régulièrement son blog à jour en racontant ses boires et déboires.


Sa femme a accepté de le suivre, mais elle a eu des moments où elle a eu besoin « d'extérioriser », car vivre sans télé (télé-réalité surtout), sans shopping et surtout sans café, c'était à la limite de l'impossible… Quant à sa fille, elle a vite pris le pli et a préféré les couches en coton ! Colin Beavan fut assez bien soutenu par ces dames, un peu moins par le reste de leur famille…

Il commença son défi par l'élimination des transports polluants, puis par manger des produits selon certaines spécificités (cultivés dans un rayon de 400 kilomètres entre autres)… Il ne supprima pas tout en même temps mais fit une chose après l'autre, la dernière étant de couper l'électricité. Il aura eu beaucoup de difficultés à pallier à certains problèmes (maintenir les légumes plusieurs jours sans qu'ils s'abîment à cause de la chaleur, tout comme le lait (plus de frigo)…) et se sera rendu compte que certains conforts sont quand même nécessaires.
Il est intéressant de lire la fin pour savoir comment s'est terminé ce défi, et s'il a gardé des habitudes. Je n'en parlerai donc pas ici.

J'ai beaucoup aimé lire cette expérience, qui est très intéressante. Il s'est de plus très bien documenté. On voit qu'il n'a pas pris ça à la légère (bien qu'il ait souvent regretté de s'être lancé dans ce projet) et il sera par la suite dans les journaux, les émissions pour parler de cette expérience.
Ce livre est très instructif, même si l'on connait déjà beaucoup de choses au sujet de l'environnement. J'aurais néanmoins un tout petit regret : qu'il n'ait pas plus parlé de son expérience à lui.
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Préoccupé par les désastres environnementaux qui mettent la planète en danger, le new-yorkais Colin Beavan a décidé d'agir : pendant un an, sa famille et lui ont tenté de réduire au maximum leur empreinte écologique. Ils ont cessé d'utiliser sacs en plastique et mouchoirs en papier, renoncé à l'avion, à la voiture, aux ascenseurs, n'ont plus acheté d'objets neufs, sont devenus « locavore », et, enfin, ont coupé l'électricité...en permanence. Inspiré par le blog que l'écrivain a tenu au jour le jour durant cette incroyable expérience, ce livre questionne nos habitudes de consommation si bien ancrées. le gaspillage des ressources naturelles est-il inéluctable ? Même s'il reconnaît qu'à l'issue de cette année-test, certaines pratiques sont revenues (l'abandon du lave-linge avait été un coup très dur pour ce père d'une petite fille de 3 ans !), il souligne que sa vie a profondément changé : il s'alimente correctement (oubliés, les plats à emporter), il évite l'ascenseur au profit de l'escalier, le vélo est désormais son mode de déplacement favori, et il n'a toujours pas racheté de télévision. Sa femme et lui ont l'impression d'avoir ouvert les yeux et d'être sortis grandis de cette expérience.
Ce livre prouve que nous pouvons faire la différence : si chacun modifie de façon minime son mode de vie, les bénéfices pour la planète peuvent être colossaux. Jusqu'où êtes-vous capables d'aller ?
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Un vrai livre de chevet écologique pour nous rendre compte de la nécessité absolue d'agir pour sauver l'humanité.
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