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3,41

sur 732 notes
Gros coup de coeur pour un étonnant livre audacieux qui suscite un mélange de surprises, d'interrogations, d'intérêt. Une enquête immersive dans une maison close. Un sujet qui ne laisse pas indifférent, trouble, excite la curiosité.
Ce récit, la maison de Emma Becker est réellement et totalement hypnotique. L'auteure s'est littéralement donnée corps et âme pour ce livre. Elle s'est semble t'il, sacrifiée pour mener à bout son projet littéraire.

Une question reste en suspens quand même à la lecture de ce livre, est ce que l'écriture était vraiment le but de cette plongée dans la prostitution de la part de l'auteure? Ou bien n'était ce pas une manière aussi d'assouvir des désirs cachés, refoulés...tenter une expérience interdite.

Un récit écrit dans un style brut, assez lapidaire, teinté d'empathie et parfois de cynisme. L'auteure brise les tabous, envoie promener les préjugés... Et parle avec ces mots, son ressenti, son style littéraire du plus vieux métier du monde.

Elle évoque même le désir sexuel de ces femmes qui ,vendent leur corps pour de l'argent
Emma adepte du gonzo journalisme, qui avait de nombreux amants est devenu Justine aux multiples clients dans un "bordel bourgeois" Allemand.

Les portraits de femmes, de ses voisines de chambre se succèdent tout au long du récit. Aucun voyeurisme, aucun racolage dans ce roman, même les scènes glauques, salaces. ragoûtantes sont distillées avec art et doigté.
Les exemples fourmillent dans ce livre, comme ce jeune homme timide qui vient apprendre comment faire un cunnilingus.

On sent qu'Emma a aimé ses deux ans passés dans cette maison close berlinoise., sans pour autant faire l'apologie de la prostitution.....
elle raconte son intime la bas, son vécu de l'intérieur, cette misère sexuelle des hommes et leurs vulnérabilités....

Quelques scènes magistrales, piquantes, drôles, choquantes sont les petits plus de ce roman...
Alors venez plonger dans la maison, lieu de tous les fantasmes où à contre courant pour nous les prostituées ne sont pas dépeintes comme des victimes exploitées.

Emma Becker avec son roman est Lauréate du prix Blù Jean Marc Roberts 2019
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Les maisons closes vous fascinent, vous vous demandez ce qu'il se passe dans l'intimité de leurs chambres, qui sont les clients mais plus encore qui sont ces filles ?

Emma Becker souhaitait écrire sur ce haut lieu de fantasme et est donc partie à Berlin, ville où la prostitution est légalisée, pendant deux ans au sein d'une de ces fameuses maisons.

Ce livre n'est pas une romance érotique, pas tout à fait une enquête ni un roman. La force de ce texte est de sortir des sentiers battus, de faire entrer le lecteur dans le fourmillement de cette vie où donner son corps est à la fois d'un naturel si déconcertant et si difficile parfois.
Emma Becker ne fait ni l'apologie de la prostitution ni son procès, elle évoque simplement ce qu'elle a vécue et la réalité de ces filles. Elle leur redonne une voix en écrivant leur histoire et leur personnalité. Avec humour et tendresse, elle les observe. Ce regard qu'elle leur porte est presque celui d'une amante et nous tombons sous le charme des femmes et non des putes. Mais loin de l'image idéalisée d'une prostituée de haut standing, Emma Becker nous livre le versant sombre de ses expériences. Les clients ont aussi la part belle, entre les habitués et leurs manies, ceux de passage et leurs exigences, ceux qui tombent amoureux après deux rendez-vous, les personnalités sont multiples.

C'est un véritable roman de société que nous livre l'autrice, une tranche de vie qui exprime tellement de nos moeurs et de la place de chacun. de cette société hyper-sexualisée où paradoxalement en parler plus ne rend pas les choses plus facile.

Un livre dans lequel l'autrice laisse volontairement la place aux autres pour mieux se raconter et nous révéler ses pensées. Un livre à multiples facettes tant dans la forme que dans le contenu. Un texte travaillé tout en étant cru et brut, sans phare. Une belle prouesse littéraire et à la fois un journal intime. Entrez dans La Maison

Je remercie vivement la maison d'édition pour l'envoi de ce livre !
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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Plongé dans l'intimité d'une maison close et de ses travailleuses du sexe à travers le roman d'Emma Becker.

Il faut avant tout savoir que ce livre est une autofiction. En effet intriguée par son rapport aux hommes, et à travers eux au sexe et au plaisir féminin, l'autrice décide de se faire engager dans une maison close à Berlin. Tout cela dans l'objectif d'en tirer un livre.
Une démarche assez surprenante ( et peut être choquante et outrageante pour certains ).

D'ailleurs je crois que c'est ce terme qui pourrait résumer cette oeuvre : surprenante, et à la fois marquante.
Surprenante, parce que ce livre m'a donné l'impression de faire du voyeurisme dans l'intimité de ces femmes qui ont en parti existé. Emma Becker nous fait ainsi entrer dans un milieu habituellement tenu secret des gens lambdas. Rappelons qu'à l'opposé de l'Allemagne, où être travailleuse du sexe est une profession "comme une autre", en France c'est illégal, et bien plus c'est un sujet tabou et mal-vue. Alors que pourtant c'est ce que l'on appel le plus vieux métier du monde....un métier ô combien utile d'après l'autrice.

Au contraire dans ce roman Emma Becker nous présente de manière presque anodines son parcours ainsi que celui des prostituées qu'elle a côtoyés. Ainsi c'est son quotidien pendant deux ans et demi dans un maison close qui est décrit comme un lieu idéal (à comprendre les femmes y sont plutôt respectées et en sécurité) et étonnamment romantique. Un lieu qui deviendra un véritable foyer pour elle.
Ce qui ne l'empêche pas aussi de parler des mauvaises expériences avec certains clients, notamment dans sa première maison close, avec du trafic de drogue, un sentiment d'insécurité, et des filles de l'est devenu accro à cet argent facile...
Les termes employés sont souvent crus et sans pudeur, Emma Becker n'hésite pas à parler de "pute". de même les détails sexuels des fantasmes de ses clients, d'un grand pragmatisme, tend à soustraire le côté exotique du récit.

Alors pourquoi lire ce livre ? Tout simplement parce qu'une fois dépassé la surprise pour ce monde inconnu, on ressort de ce roman touché par le portrait singuliers de ces femmes emprunts d'humanité. Avec une grande sensibilité, Emma Becker désacralise le corps des femmes, ce ne sont ni des putes, ni des saintes juste des femmes en possession de leur corps. Elle démystifie les travailleuses du sexe en leur donnant un visage afin de casser ce tabou. Ce sont des jeunes femmes, des cinquantenaires, des mères,.. et elles vivent cette vie et sans porter de jugement il est intéressant d'en comprendre le système.
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« La maison » d'Emma Becker fut l'un des livres chocs de la dernière rentrée littéraire. Pourquoi ? Parce que l'auteure, pour l'écrire, s'est prostituée durant deux ans à Berlin, dans deux maisons closes. Si le premier endroit était plutôt sordide, le second était nettement plus bienveillant envers les femmes qui y travaillaient.

C'est en arrivant dans la capitale allemande en 2013, en passant devant un bordel et en se rendant compte que c'est tout à fait légal, que l'écrivaine a une illumination. Curieuse dès le départ, Emma Becker franchit le pas. Une démarche littéraire qui peut laisser bouchée bée mais qui, pour la jeune femme, était une manière de joindre l'utile à l'agréable : l'envie de découvrir l'envers du décor, tout en étant payée pour. Et elle assume.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Pour son troisième roman, Emma Becker a travaillé pendant deux ans dans des maisons closes à Berlin, là où la prostitution est légalisée. J'ai beaucoup aimé son style, cette manière d'écrire très éloignée des succès grand public, romans feel-good et autres livres plus faciles à lire. Intéressant.
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J'ai lu ce livre en entier. Il m'est apparu très inégal.
Un mélange d'enquête sociologique, de portraits de femmes et de fantasmes qui par moment m'ont paru bien ennuyeux car souvent redondants.
De plus, certains passages m'ont gêné en regard de la complaisance qui est faite sur le monde de la prostitution.
Cependant force est de reconnaitre que certains portraits de ces dames sont très réussis mais le livre aurait mérité moitié moins de pages pour éviter les redondances sans intérêt.
Le livre est beaucoup trop bavard.
Au final, une lecture que je ne recommande pas car elle s'adresse à un public averti et qu'elle nécessite du courage pour la finir.
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Pas convaincue qu'après La Rachel de Maupassant ou la fascinante Despentes, je pourrais rajouter le nom d'Emma Becker pour souligner la figure, le style littéraire de la prostituée. Mouais... j'ai des doutes et comme beaucoup, je pense que j'ai été très intriguée de lire cette "expérience" hors du commun il faut bien le dire : l'autrice, pour écrire son histoire (car il ne s'agit pas d'un roman) intègre "La Maison", une maison close à Berlin dans laquelle, elle ne sera pas spectatrice de ces hommes et femmes commerçant le sexe mais bel et bien actrice active de cette profession (cadrée, légalisée) pendant + de 2 ans.
Quoique le sujet est fort intéressant il m'a laissé de marbre une bonne partie de la lecture, ne trouvant parfois pas l'utilité d'un tel récit (la prostitution en Allemagne...) disons que ça peut faire réfléchir un temps mais pas tout le temps. Ça ne m'a pas "éveillée" sur la condition de la prostitution quoi !
Les 150 dernières pages sont plus fluides à lire et je salue le travail d'immersion, un certain humour par endroit et l'art d'avoir écrit sans être vulgaire. Mais j'ai lu jusqu'à écoeurement. Non pas que le récit est écoeurant mais... trop, trop de mots, trop de détails, trop d'anecdotes, trop de trop.
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Un livre qui a fait beaucoup de bruit.

Plutôt bien écrit, procédé courageux et intéressant, une histoire peu racontée par des femmes elles-mêmes : pour toutes ces raisons je suis contente que ce livre existe.

Cependant, pour d'autres raisons je n'ai pas été emballée, surtout par rapport à la structure je pense.

Finalement c'est une livre relativement "normal", qui donne envie de lire des récits d'autres femmes qui ont été travailleuses du sexe.
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Il y a autant de façons d'être une femme qu'il y a de femmes sur terre, mille et une façons d'être une mère, une épouse, une maîtresse ou une pute, et parfois tout cela à la fois au fil d'une même existence. Il y a autant de façons d'être un homme qu'il y a d'hommes sur cette planète, mille et une façon d'un père, un mari, un séducteur, un amant, un violeur ou un...gigolo.

C'est curieux que l'équivalent masculin de “pute” n'existe pas dans la langue française alors que tant de mots se bousculent pour désigner la fille de joie, comme si la prostitution n'existait pas au masculin, ou comme si les hommes qui font commerce de leur corps n'étaient pas des prositiués...ou n'étaient pas des hommes; comme s'il existait une incompatibilité substantielle entre le statut de prostitué et le statut d'homme. Peut-être pas si étonnant que cela...

Contrairement à ce que soutient l'auteure, je ne crois pas que la prostitution réduise la femme à ne plus être qu'une femme:
“Ecrire sur les putes, qui sont une telle caricature de femme, la nudité schématique de cet état, être une femme et rien que ça, être payée pour ça, c'est comme examiner mon sexe sous un microscope.” (p.251)

La féminité n'est pas une équation. Je ne crois pas que cette réduction ait un sens. La féminité ne se réduit pas au sexe, pas plus qu'elle ne peut se réduire à la maternité. Une femme qui ne baise pas reste une femme. Une femme qui n'a pas d'enfant reste aussi une femme. “La conscience suraiguë d'être une femme” ne se manifeste ni dans ni hors du bordel, ni dans ni hors du foyer familial, ni dans ni hors de n'importe quel lieu de vie. Elle se construit dès la petite enfance et se vit tant bien que mal au fil des obstacles surmontés ou non, des rencontres, des expériences, des succès et des échecs. La féminité est d'abord un certain regard sur le monde et un amour de la vie non raisonné et plus fort que tout. Ni une résolution intellectuelle, ni une pulsion, ni une physiologie mais une posture aux mille et une inflexions. Étrange d'ailleurs la pudeur indéfectible de l'auteure lorsqu'elle évoque furtivement sa grossesse... Que veut-elle cacher ? Rien ? Seulement se cantonner à sa vie de “fille publique”? D'accord mais alors pourquoi cette ouverture en apparence si anodine : “Hier, je suis avec mon fils qui vide méthodiquement le placard à vêtements pendant que je fais son lit.” Et pourquoi cette évocation furtive sur deux pages (309 à 311) “J'ai fait un deuil paisible de mon moi sexuel, il ne me semble plus vivre qu'à travers ce ventre où je sens parfois se déplacer quelque chose.” Trois paragraphes en tout et pour tout sur lesquels s'appuie l'évocation “d'un vrai amour impossible”. Sans doute est-ce là la clé de compréhension de cette féminité boulimique de sexe : une quête d'absolu et le retour inéluctable à la passion malheureuse vécue à vingt ans: “Cette année de mes vingt ans avait été un âge d'or derrière lequel j'avais couru, depuis, inlassablement, désespérant de me sentir encore aussi vivante, aussi pleine du monde.” Un seul homme aimé avec passion et qui n'a jamais aimé en retour, fait naître la volonté vorace d'être désiré par tous les hommes sans jamais les aimer en retour, ce que garantit le statut de pute.

Ce qui est déroutant dans ce récit qui nous immerge dans le milieu si complexe de la prostitution, c'est la manière dont l'auteure en gère l'ambivalence culturellement inscrite dans nos schémas de pensée. On aurait pu attendre qu'elle fasse imploser cette contradiction moralisatrice et vieillotte. Mais pas du tout, au contraire, elle l'entretient, la rafraîchit, lui donne une saveur nouvelle. Rejet et fascination vont de pair tout au long du récit. le bordel est tour à tour un palais et un abattoir, au plaidoyer pour la “pute heureuse” s'oppose la réduction des filles à des “objets sexuels”, le client est minable, pusillanime, pervers, mais il peut aussi être beau, chaleureux, généreux. Les corps des filles sont eux-mêmes soumis à cette ambivalence, à la fois magnifiques et abjectes. Et cette ambivalence se dissout dans l'image du miroir qui fait du bordel un microcosme peu enviable de la société: “le bordel, au fond, ce n'est qu'un miroir grossissant où tous les défauts, tous les vices des hommes tempérés par le quotidien deviennent assourdissants.” (P.266)

Dans cette boulimie de sexe, qui s'étale tout de même sur 371 pages, il y a une volonté féroce de braver la mort, un effort désespéré et sans cesse déçu, donc à renouveler, d'atteindre le sentiment d'exister. Bien naïf de croire que le plaisir sexuel puisse jamais donner le sentiment d'exister, très masculin aussi. C'est une conception d'homme. D'ailleurs l'auteure achève son parcours en se projetant dans une figure d'homme: “J'aurais dû être un homme. J'aurais été le roi des clients...” un conditionnel commode pour dresser le portrait du client idéal, fasciné, fidèle et respectueux de ce sexe féminin qu'il vénère au point d'en tomber amoureux et de devenir “le seul pour qui s'effondre toutes les résistances”. Retour insidieux au "vrai amour impossible" et pour plus d'efficacité, rien de mieux que l'incarner soi-même...
Les femmes savent intrinsèquement que le plaisir sexuel est bien plus proche de la mort que de la vie. L'auteure elle-même le souligne avec justesse : « (…) personne n'a conscience du combat éminemment cérébral que ces deux êtres humains [la pute et son client] livrent contre le temps. le temps. Parce qu'il n'y a rien d'autre. le temps, et au bout la mort – la grande soeur de l'ennui, à qui on aurait appris l'honnêteté. » (p.356)
Les prostituées elles-mêmes ne s'y trompent pas. Elles savent qu'elles accomplissent un travail mortifère, elles savent qu'elles prennent des risques et la plupart d'entre elles font ce métier non pour vivre mais pour survivre. Et c'est ce qui les rend si poignantes, si attachantes, si respectables. Au bout du compte, ce que l'auteure a paradoxalement le plus de mal à accepter, c'est peut-être sa féminité pourtant toute entière perceptible dans ce regard si tendre et si humain qu'elle pose sur ce monde de la prostitution si cru, si violent et si provocant.
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Après avoir sélectionné minutieusement les livres de cette rentrée littéraire auxquels j'allais accorder ma précieuse heure de lecture quotidienne, j'ai rapidement eu à coeur de lire celui-là. Pour le sujet alimentant les débats féministes du moment, pour l'audace de cette écrivaine, pour l'envie d'en apprendre davantage sur l'art de vivre sa féminité dans toute sa force, à en croire le propos annoncé.
J'ai hélas été très déçue du résultat, tout en tenant à lire le livre jusqu'au bout, prise par un vain espoir que quelque chose, à un moment se révélerait et justifierait les quelques 350 pages décousues où l'autrice se cherche dans l'écriture.
Si ce témoignage a une place très actuelle et nécessaire dans le débat d'idées, sa valorisation littéraire me semble en revanche plus contestable. le seul fait de vouloir dire que la prostitution puisse être un choix délibéré pour certaines femmes qui veulent disposer de leur corps et assumer pleinement leur féminité ne méritait pas ce dédales de scènes vécues, certaines tendres, d'autres dégradantes, voire comiques parfois. Despentes l'a tellement mieux dit, en nous offrant sa révolte brute, son insoumission, sa verve, son ton cinglant et son style lapidaire. Ici, on s'abîme dans une recherche de soi par l'écriture, aux détours parfois abscons, qui produit une succession de scènes romanesques sans fil narratif réel pour leur donner du relief, de la pertinence et du sens. L'écriture du roman pourrait réellement commencer à partir de ce qui a été présenté comme un roman mais qui n'est pour moi qu'un premier jet.
Grosse déception de cette rentrée littéraire donc, au vu des attentes de départ. Ou quand un sujet brûlant génère une telle publicité qu'il occulte le débat littéraire.
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