Série des contes interdits découverte grâce à une amie, et je l'en remercie !
Car sans elle, je n'aurai jamais découvert ces contes de notre enfance revisités en version gore.
Ces livres ne laisseront personne indifférent : soit on trouvera l'idée excellente et originale pour casser les codes du conte classique, soit on trouvera cela vulgaire et immoral voir même inacceptable.
Dans cette version d'Aladin, le héros est
Alain Dorval, dit Al.
Un papa solo, qui a un passé pour le moins mouvementé au sein d'un organisation redoutable, le clan des Scimitars.
Prêt à tout pour le bonheur de son petit singe, son fils, il fait part de son histoire, ses regrets, ses souhaits, ses envies de vengeance.
Bref, il fait son mea culpa, après avoir appris qu'il était atteint d'une maladie incurable. Seul l'avenir de son fils l'intéresse, peu importe le prix à payer.
J'ai bien aimé ces allusions subtiles au conte d'origine (singe et souhaits) sans pour autant utiliser l'animal compagnon d'Aladin, ni le génie et la lampe.
J'ai trouvé que
David Bédard était aussi malin qu'un singe.
Il s'agit ici d'une histoire mêlant scénario de film d'action et règlement de compte entre gangs rivaux, et trafics en tout genre, le tout agrémenté d'humour et de scènes gores voire scatos.
J'ai beaucoup aimé cette réécriture mais ai été déçue par la fin.
Enfin on va dire qu'il y a plutôt 3 scènes de fin.
L'une qui est un retournement de situation et qui m'a complètement embarquée avec elle.
Et les 2 dernières scènes qui laissent un goût d'inachevé.
Quel dommage de clôturer cette histoire de cette façon !
Mais peut-être cela signifie-t-il que dans un futur proche un nouveau conte interdit servira de suite ? On y croit !