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EAN : 9782890929098
Editions Béliveau (28/03/2018)
3/5   1 notes
Résumé :
Rien dans la vie de Robert Kane, directeur à la Royal City Bank de New York, ne l'avait préparé à ce qu'il allait vivre ce matin-là. Une fois arrivé à son bureau, dans sa mallette, un portable caché à l'intérieur sonne. Clic, clic, il l'ouvre? elle renferme assez d'explosifs pour faire sauter tout le bâtiment.A travers intrigues et mystères s'entrecroisent le FBI, une puissante organisation criminelle, des demandes de rançon, des poursuites et des rebondissements t... >Voir plus
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Fiscaliste et analyste réputé, il avait été engagé pour exécuter une restructuration de tous les effectifs de la boîte. Le patron l’adorait, car il était lucratif et sans pitié pour tout ce qui touchait le côté humain.
Démontrant un sentiment d’appartenance et une ambition démesurée pour son travail, il avait gravi les échelons en écrasant comme un bulldozer tout ce qui se trouvait sur son passage. Il avait réussi à se faufiler devant plusieurs candidats potentiels pour le poste de directeur adjoint. Son rêve secret,que tout le monde connaissait, était de décorer ma porte de directeur de belles grandes lettres dorées: Andrew Mc Donald.J’avais deux options: faire l’innocent et lui répondre un rien naïvement, mais son regard perçant qui intimidait la majorité du personnel avait déjà repéré mon cellulaire et mon sac que j’essayais tant bien que mal de tenir maladroitement. Je n’avais jamais joué au casino, parié sur des courses ou tout autre match quelconque, mais les probabilités que je puisse gagner la confiance de Andrew ne devaient pas être en ma faveur. J’avais commis une faute incroyable envers tout le protocole afin de retirer ces dollars du coffre et cette politique s’appliquait à n’importe qui, moi compris.
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La scène était surréaliste. Les images s’entremêlaient dans ma tête. Le corps de Steve prit les formes de celui de Clara, son visage prit les traits pétrifiés de Griffin à l’hôpital, et ses cheveux à découvert à côté de sa casquette avaient la même texture que l’homme de main de Michael à Baltimore. Tous les cadavres ne firent qu’un. Tout ça devait s’arrêter, mais je ne pouvais me mentir, jamais je n’abandonnerais la recherche de Michael! Ils paieraient tous pour leurs péchés, leur vanité et leur soif de pouvoir.
J’avais découvert, sans l’aide de personne, l’identité de Meg, la corruption dePeter par le seul biais d’une intonation dans la voix et je savais où et quand Mary Ellen irait retrouver son amoureux. Je n’étais pas pour abandonner la mémoire de ces personnes mortes à cause de la peur comme seule excuse.
Je les vengerais. Je jurai haut et fort à ce moment précis que leurs âmes pourraient dormir en paix lorsque j’aurais mis fin à toute cette histoire.
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L’endroit était calme. La plupart des postes de travail n’étaient pas occupés. La femme de ménage commençait déjà son quart de travail, trimbalant son chariot d’un poste à l’autre. Elle me regarda d’un drôle d’air lorsque je passai au côté d’elle en coup de vent. Je m’en moquais un peu, je n’étais pas ici pour ses beaux yeux. Enfin, j’avais du concret, de vraies preuves qui aideraient à mettre la main sur Michael. J’étais aussi excité qu’un gamin à sa dernière journée d’école. J’aurais crié sur les toits du monde mon exploit. Ce que j’avais ressenti chez Mary Ellen était indescriptible. Je pus comprendre à cet instant toute l’adrénaline que ressentent les criminels en commettant leurs crimes. Je voyais encore le visage du gars de la remorqueuse lorsque je lui avais dit de descendre la voiture cabossée parce que je la roulerais ainsi.
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L’innocent élan que je pris au début pour en soulever le couvercle ralentit à mi-chemin. Aussitôt, mon regard se figea sur le cauchemar qui m’attendait au fond de la mallette.
Ligotés comme un gigot avec une ficelle blanche, une dizaine de bâtons de dynamite étaient entassés dans une mousse de polystyrène. Entremêlés d’un amas de fils multicolores et de pâte à détonation, leur couleur rouge n’avait d’égal que mon premier jouet, un camion de pompier que mon père m’avait offert il y avait de cela une quarantaine d’années. La couleur m’avait marqué plus que le jouet lui-même, car c’était la première fois qu’un gamin du quartier avait droit à un vrai cadeau sorti directement des catalogues qu’on feuilletait en cachette. Mes camarades et moi étions restés là à le contempler pendant des heures sans le toucher.
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Les enfants avaient joué au ballon tout l’après-midi, puis Clara et moi nous étions joints à eux en fin de journée. Des heures durant lesquelles nous avions joué ensemble. J’entendais leurs rires comme si c’était hier. Aujourd’hui, je comprenais que c’était ça le bonheur et rien d’autre. Aucun bien matériel ne pouvait remplacer ces souvenirs. Aucun cadeau ou voyage n’avait la prétention
de faire autant plaisir que ce moment. La vérité était là, à l’intérieur de ce souvenir, et même si je savais que je man querais à mes enfants plus que tout au monde, ils garderaient en eux ce merveilleux dimanche du mois de mai.
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