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Je dois avouer être un peu déçu par cet opus hyper analytique qui noie le lecteur dans des détails et manque de la vision stratégique qui est la marque des autres ouvrages d'Antony Beevor. D'autre part l'auteur occulte la contribution de l'armée britannique et caricature injustement Montgomery.
Un ouvrage inférieur (à mon avis) à celui de Jacques Nobécourt "Le dernier coup de dés de Hitler : 16 décembre 1944" qui présente les enjeux stratégiques ou à celui de Michel Hérubel "La Bataille des Ardennes : Décembre 1944-janvier 1945" qui est passionnant car l'écrivain a connu nombre d'acteurs de ces combats.
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Un compte-rendu très intéressant de la dernière conte-offensive allemande sur le front de l'Ouest : La bataille des Ardennes. le récit est très fouillé et nous permet d'appréhender l'ampleur de la bataille, ainsi que des impacts sur les soldats et les civils. Pour ceux qui sont intéressés à cette bataille, je conseille aussi le film "La bataille des Ardennes (Battle of the Bulge)" qui est très bon.

Antony Beevor est un spécialiste pour les essais sur les guerres, surtout la deuxième guerre mondiale. J'en ai lu quelques uns de lui; mon préféré, à date, est Stalingrad.
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Si j'avais mis 5 étoiles aux 2 autres ouvrages de Mr Beevor, en l'occurrence Stalingrad et la Chute de Berlin, l'étoile manquante ici n'est pas due à la moindre qualité de ce livre qu'à son essence même, je m'explique.
Stalingrad ne se contente pas de parler de cette bataille, mais d'une bonne partie de l'Opération Barbarossa, de même que la Chute de Berlin commence si mes souvenirs sont bons à l'entrée des Soviétiques en Prusse Orientale, expliquant en détails les grands offensives sur la Vistule notamment, jusqu'aux combats de rue dans "l'antre de la bête fasciste". L'ampleur du livre n'est donc pas du tout la même ici, puisque la bataille des Ardennes se concentre les quelques semaines qu'a duré la bataille.
J'ai vraiment bien ressenti que l'on se trouvait sur une échelle géographique et temporelle plus restreinte, et cela m'a à ce titre TRES légèrement moins transporté. Toutefois la férocité des combats est bien retranscrite, de même que le fanatisme des très jeunes soldats des divisions comme la Leibstandarte Adolf Hitler, ou celle des unités SS ivres de vengeance qui passeront par les armes nombre de prisonniers américains et de civils...
Un nouvel ouvrage incontournable pour tout passionné de la IIe Guerre Mondiale.
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La semaine dernière j'étais à Bastogne. J'ai visité le petit (et très bon) musée de la 101ème ainsi que le Bastogne war museum, je me suis promenée près des foxholes du Bois Jacques. Je suis ressortie de là avec le bouquin d'Anthony Beevor, histoire de comprendre un peu mieux ce qui s'est passé.
Et là en bon belge on dit "Oufti qué brol" !
La bataille des Ardennes, c'est une énorme boucherie que M. Beevor tente de nous expliquer avec force détails... voire trop de détails !
Jour après jour, il nous détaille par le menu les différents mouvements de troupe des deux camps, les stratégies suivies. Dit comme ça, ça a l'air indigeste mais ça passe bien. le récit est émaillé d'anecdotes croustillantes ou non, c'est selon.
L'animosité entre Montgomery et Eisenhower est aussi expliquée et décrite en long et en large.
Ce bouquin est une fameuse mine de renseignements et un formidable condensé de recherches. Il se lit encore assez facilement et je dois avouer avoir passe un bon moment sur le champ de bataille avec Mc Auliffe, Patton et consort.
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« Qui lance ses derniers bataillons gagne la guerre ». Cette phrase de Frederik le Grand obsède Hitler lorsqu'il joue son va-tout dans les Ardennes entre décembre 1944 et janvier 1945.
Je connaissais les grands épisodes de la seconde guerre mondiale, mais peu de chose après la Libération de Paris, les événements restaient flous. A la lecture du livre de cet historien britannique, je me rends compte de mon ignorance du véritable enjeu de ce qui s'est réellement déroulé dans les Ardennes à cette époque. le territoire, situé entre le nord-est de la France, le Luxembourg, l'Allemagne et la Belgique était le verrou qu'Hitler cherchait à faire sauter en envoyant ces dernières forces affronter les troupes alliées (les Français de de Lattre, les Anglais de Montgomery, les Américains de Patton et Eisenhower).
Nous plongeons alternativement dans le camp allemand et le camp allié : les décisions, l'état d'esprit des chefs, de la troupe, les querelles de clocher entre l'égo des généraux…la vie des armées sur le terrain au jour le jour en temps de guerre, en plein hiver dans la boue ou par moins vingt degrés dans la neige.
Anthony Beevor nous fait revivre ces quelques semaines décisives pour la victoire alliée avec une multitude de détails techniques, géographiques et stratégiques, et des reconstitutions des échanges qui nous font vivre les combats comme si nous y étions, au milieu de la population civile, qui a beaucoup souffert, prise en sandwich au milieu des combats.
Ces combats furent parfois une telle boucherie, avec des exactions (assassinats de prisonniers de guerre, de civiles…), que des procès eurent lieu pour crimes de guerre. La bataille des Ardennes a atteint un degré de sauvagerie sans précédent sur le front de l'ouest. Beevor met le doigt sur une nouveauté de la seconde guerre mondiale. Après les pertes nombreuses dans les rangs des deux armées pendant la première guerre mondiale, les chefs militaires veulent réduire le nombre de victimes dans leurs rangs. Ils ont alors utilisé les obus d'artillerie et les bombes. Mais cela a causé bien des ravages sur les victimes civiles, notamment les bombes au phosphore.
Une guerre reste une sale guerre.
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D'ordinaire j'aime bien Anton Beevor qui sait raconter les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale. J'ai encore en mémoire ses ouvrages sur "Stalingrad" ou "La chute de Berlin". Mais là, j'ai été déçue car il a surtout mis l'accent sur les différents déplacements des armées allemandes et américaines. Son ouvrage est donc d'abord militaire et technique et il ne s'intéresse pas à l'aspect humain. Alors que, pendant cette bataille des Ardennes, les Belges ont beaucoup souffert, je pense notamment à la ville de Bastogne complètement assiégé. Il est dommage de ne pas s'être attardé sur les civils comme il le faisait précédemment.
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Antony Beevor nous dévoile dans ce livre le déroulement d'une des dernières grandes batailles de la seconde guerre mondiale, et non des moindres puisque il s'agit en fait de la dernière offensive allemande sur le front de l'ouest. La bataille des Ardennes fut une lutte terrible, où les pertes humaines, de part et d'autres furent particulièrement conséquentes. Comme à son accoutumée, A. Beevor immerge le lecteur au plus près du conflit, au plus près de l'Histoire, en expliquant avec une réelle rigueur historique les tenants et les aboutissants de ce terrible affrontement. La dimension stratégique et tactique est bien posée et ne rebute aucunement le lecteur qui ne serait pas familier de la chose militaire. A. Beevor témoigne de sa parfaite connaissance des acteurs du conflit, que ce soit au niveau de l'échelon du commandement, ou au niveau des unités engagées, du régiment au groupe de combat. La description des assauts, les attaques menées par les chars, les luttes pour la prise de contrôle des villages, des axes routiers, tout cela est décrit avec maestria et nous rend proches de tous ces combattants, qui ont vécu un véritable enfer lors de ce terrible hiver 44. Avec ce volume, l'auteur complète la très bonne série de ses écrits sur la 2ème guerre mondiale et nous offre une vision quasi cinématographique de ce pan de notre Histoire.
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Décembre 1944 : les armées alliées, essentiellement américaines, menacent le Rhin, la région industrielle de la Ruhr et toute l’Allemagne de l’ouest. En Pologne, l’Armée soviétique se prépare à l’assaut final vers Berlin. Les civils allemands sont écrasés par les bombardements aériens anglo-américains ; des gamins de 15-17 ans sont recrutés comme « Volksgrenadiere » et sommairement équipés.

Pourtant, la machine de guerre allemande tient encore : carburants et munitions parviennent encore aux combattants, les « armes nouvelles » promises par Hitler (le V1) font 5000 victimes en Belgique entre octobre 44 et mars 45. Hitler, plutôt que de se préparer à l’Est, rêve de recommencer le « coup de faux » qui a si bien réussi contre la France en 40 : bousculer les Américains dans les Ardennes, et foncer vers Anvers.

Les Ardennes sont un petit massif forestier et agricole glacial en hiver, aux routes étroites et pentues, piège idéal pour les chars et les véhicules. Du 16 décembre au début janvier, elles seront le tombeau de 75 000 soldats américains (plus 1400 anglais), et autant d’allemands. Sans soutien aérien jusqu’au 23 décembre en raison du mauvais temps, les GI’s tiennent coûte que coûte sur le réduit de Bastogne, démentant la réputation méprisante que leur font les chefs allemands. Les divisions blindées de la Waffen SS viennent se broyer sur les défenses américaines.

Le plus grand talent de Beevor, c’est de nous faire vivre la guerre du point de vue des combattants : la faim, le froid, l’horreur quand un char est touché et incendié, les scènes goyesques des infirmeries de campagne, et quelques scènes grotesques entre généraux de haut vol, dont l’ambition dépasse la compétence.

Les Ardennes sont un Verdun dont les civils n’auraient pas été préalablement évacués ; leur sort sera d’autant plus terrible qu’ils avaient souvent bien accueilli les libérateurs américains.

Donc au total un livre passionnant comme toute l’œuvre de Beevor.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Il faut rendre hommage aux historiens dont le travail de fourmi permet de revivre avec une lecture le plus souvent objective et "en temps réel" des moments clés de notre histoire. Cette fois ci encore, l'auteur nous fait revivre l'attaque ( contre attaque ) des Ardennes qui ,je dois l'avouer, m'etais sorti de la tete....j'ai pris donc plaisir à redécouvrir cela. Mon plaisir a pour autant été limité car j'ai trouvé le récit trop détaillé , fouillé et trop pres du terrain; j'aurais aimé des respirations pour découvrir non seulement les faits et les attaques sur le terrain mais la lecture des evenements par les dirigeants en europe, en amériques , par les populations pour avoir une vision plus globale des choses.
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La dernière carte d'Hitler sur le front Ouest …. Ce poker infernal en blanc neige , rouge sang et noir SS ,où les cartes et les hommes s'abattent , où des hommes sous les ordres déments d'un fou auquel ils ne croient plus se ruent dans un « hachoir à viande » , où d'autres sacrifient leurs troupes au service de jeux de pouvoirs et de rivalités personnelles ( on pense aux « Sentiers de la Gloire » de Kubrick ) . L'engrenage infernal de la sauvagerie quand le devoir devient vengeance .Des éclairs de courage , une résistance incroyable où l'homme en vient à se dépasser … La guerre quoi, et le talent de l'historien de ne rien nous en cacher .
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