Jouer juste

Jouer juste est le monologue d'un entraîneur de foot à ses joueurs juste avant le début des prolongations lors d'une finale de la Coupe d'Europe. Un entraîneur très bavard certes mais qui n'a pas seulement des recommandations tactiques et techniques à donner à ses joueurs. Il va aussi multiplier les digressions sur sa relation amoureuse chaotique avec une certaine Julie se risquant même à plusieurs parallèles hasardeux entre cette relation et ses principes footballistiques. Ceux-ci faisant une large place au collectif, à la mobilité, à la disponibilité et au jeu de passes, on reconnaîtra les principes du “jeu à la nantaise” dont l'auteur est un grand fan de l'équipe fanion.

Mais derrière cet exercice de style sympathique, le résultat apparaît finalement bien vide. Heureusement, dans la réalité, aucun entraîneur n'aurait le temps de débiter un discours de 100 pages et préserverait ainsi ses joueurs des nombreuses idées parasites qui pourraient compromettre sévèrement leurs chances durant les prolongations.

Un livre qui a autant de charme que les plus beaux 0-0, ça peut être divertissant sur le moment mais ça ne laisse aucun souvenir impérissable.
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Les consignes d'un entraîneur de foot à ses joueurs juste avant les prolongations d'une finale européenne, entremêlées du récit de son histoire d'amour. En « ascète » du foot et du sentiment, il a poussé à l'extrême les grands principes qu'il croit seuls capables de mener à un jeu et à un amour « justes », au risque de tout perdre. le style colle bien au monologue, longues phrases très peu ponctuées, vocabulaire recherché, répétitions régulières.

Livre conseillé par l'auteur lui même lors d'une rencontre au salon du livre de St Etienne. Comment s'ennuyer et perdre son temps? Lisez ce livre! Je suis assez dur on va dire dans cette critique mais j'ai trouvé ce livre vraiment ennuyeux, il y a tellement de bons crus à lire que là je suis totalement déçue.
Il s'agit d'un match pendant la coupe du monde, un monologue de 100 pages de l'entraîneur à son équipe où il part dans tout les sens, parle de son amour, compare son amour avec Julie au jeu. Vraiment pas passionnant!

Jouer juste est très vite déconcertant. Certains crient au génie à ce qui n'est qu'une médiocrité maîtrisée. L'idée est intéressante là où le fond et le texte le sont beaucoup moins. Bégaudeau nous sert une séries de lapadissades chères aux auteurs vedettes de notre belle contrée. Les mots sont jetés les uns à la suite des autres, parfois soutenus par une ponctuation erratique, des virgules égarées, des points posés au hasard quand la logghorée devient trop indigeste? Son excuse ? La narration est saccadée, c'est un excercice de style, une performance littéraire...
Difficile en réalité d'accrocher à ce texte fou, écrit d'un jet, selon les exigences d'une originalité conventionnelle. On ferme le livre sans savoir saisi grand-chose pour se tourner vers des écrivain qui ont su écrire la folie et les désordres de l'âme avec un autre talent.

J'avoue, le livre à beau être court, je n'ai pas réussi à le lire jusqu'à la fin... Et pourtant, j'aime beaucoup Bégaudeau, j'aime aussi le football, mais là c'est un peu indigeste.

Jubilatoire....

Parfois, j'y ai trouvé de jolies envolées et des idées intéressantes. Sauf qu'il fait 93 pages et que je n'ai pas pu lire plus de 10 pages d'affilée à chaque fois... Mais bon je vais bien arriver à le finir, il fait 93 p, bordel :)

Le livre prend place à la fin du temps réglementaires d'un match de foot et avant les prolongations, en finale de coupe d'Europe.Le score est de 1-1 partout est l'entraîneur analyse le match, mais pas seulement. Il met en parallèle une ancienne histoire amoureuse, les deux se mêlant dans un long monologue d'une petite centaine de page. Dit comme ça, ça semble certainement assez bordélique, mais ça ne l'est réellement qu'à la toute fin, et encore, c'est voulu.
Pour le reste, on découvre déjà le style bien particulier de l'auteur, souvent à la limite de l'absurde sans jamais y entrer pleinement. le tout est trés bien rythmé et se destine à un public qui apprécie ce genre de lecture et il ne faut surtout pas croire qu'il est réservé aux amateurs de foot, ce qui est totalement faux.
Il est vraiment difficile d'en dire plus et je vous conseille de l'essayer, c'est le mieux à faire.
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Un long monologue. Bof, bof.

C'est une expérience de lecture peu commune qui demande de la concentration mais pertinente.
Texte court, pas de retour à la ligne, ponctuation assez aléatoire, c'est un texte très travaillé.
C'est le premier roman de François Begaudeau, finale de la coupe d'Europe de foot le coach d'une des deux équipes part dans une logorrhée où il fait des liens entre un match de foot et sa rupture récente, dans la vie il faut « jouer juste » tout faire pour ne rien regretter !
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