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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
le fantastique et moi : ça passe ou ça casse et je peux vous dire que là j'ai un vrai coup de coeur.

J'ai adoré ce roman sombre, ces personnages très bien dépeints. le groupe d'enfants me faisaient un peu penser à ceux de Stranger Things, des jeunes héros qui malgré leurs peurs vont se surpasser. Et en parallèle, les éléments qui nous sont présentés par la femme au châle qui se repend auprès du prêtre désabusé vous feront douter, vous feront trembler…
J'ai aimé ces contes qui nous sont présentés, l'univers pesant et angoissant de cette histoire.

J'ai adoré la plume de l'auteur (que je ne connaissais pas même s'il s'agit de son second roman). Une écriture fluide et délicate, des références qui parsèment ce thriller pour le plus grand bonheur du lecteur. Ici point d'espoir, c'est la désillusion et la perte de tous vos repères qui vous attendent.

L'auteur sait emmener son lecteur. Je ne parvenais plus à le lâcher, j'avais besoin d'en savoir plus. Juste une page, puis encore une et nous voilà 30 pages plus tard et du sommeil en moins (pourtant aucun papillon noir près de moi) …
Et que dire du final… je crois que j'ai relu au moins 3 fois le même passage pour être bien sûre !!

Un auteur à suivre, car il ira loin !!!
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Chronique du #pumpkinautomnchallenge2022 n°1

Comme meurent les papillons, de @pablobehague

Catégorie : Automne frissonnant - Des Sakuma drops au milieu des lucioles
Mots-clés qui ont motivé ce choix de lecture: Drame, Frère et soeur

🦋🦋🦋

Comment vous dire? Cette première lecture du PAC, un thriller fantastique, est un véritable coup de coeur.
J'ai tout aimé dans ce roman: l'histoire, bien sûr, mais aussi l'écriture, les personnages, l'ambiance ...
On y retrouve l'influence du King (et particulièrement de Ça, à mon sens), mais avec une appropriation toute personnelle.
C'est un roman sur l'amitié et la fraternité. C'est aussi, surtout, un roman sur les illusions perdues et la mort de l'enfance. Avec une plume délicate, Pablo Behague nous emmène dans un voyage qui n'a rien à envier à l'Enfer de Dante, un voyage où nous-mêmes, lecteurs, perdons peu à peu nos illusions en même temps que les protagonistes.
Et que dire de cette fin? Elle vous hantera certainement bien longtemps après avoir tourné la dernière page.

C'est bien simple, ce livre a de très grandes chances de rester dans mon top 2022 🖤
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je vous parle aujourd'hui de "Comme meurent les papillons" de Pablo Behague aux éditions Ex aequo collection Atlanteis. Merci à lui pour m'avoir permise de découvrir son dernier livre via ce service-presse.

Un roman atmosphérique d'où s'échappe du mystère, de la mélancolie et du fantastique. Un conte ésotérique et enchanteur à la fois, agréable à lire. J'ai beaucoup aimé avoir différents points de vue, du côté des enfants (Team MAST) ainsi que du prêtre cela ajoute beaucoup au récit déjà bien fourni par des descriptions enrichissantes. J'ai adoré le personnage du père van Zyn et ses questionnements sur sa foi puis la femme au châle avec ses confessions et ses tourmentes.

Le style de Pablo est vraiment fluide, malgré les drames que l'intrigue nous raconte notamment le combat entre le bien et le mal, la perte de l'innocence, la fin de l'enfance, de la maternité cela est facile à lire grâce au style poétique et doux de l'auteur. Je ne m'attendais pas à cette fin. Une plume acérée dans un gant de velours, voilà l'impression que ça m'en laisse!

En bref une histoire fantastique singulière remplie de poésie. Une lecture coup de coeur à la couverture féerique et sombre à la fois qui donne tout de suite le ton du récit.

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Le printemps approche. Aussi, en bonne lépidophobe tourmentée, il est temps pour moi de me cloîtrer derrière mes persiennes tout en suivant d'un oeil exorbité les gracieuses évolutions de frêles ptérygotes colorés. Or, tant qu'à me cloîtrer pendant que les papillons papillonnent, que le soleil rayonne et que les gouvernements couillonnent, autant me consoler avec un roman garanti sans primevères.

Si la quatrième de couverture asticotait déjà mes penchants pour le glauque le plus effroyable, la première phrase m'a hameçonnée sans retour, sitôt lus les mots « la nuit des bébés possédés ». Même sans eux d'ailleurs, la mise en place du roman s'avère tellement immersive que j'aurais plongé tôt ou tard. Je me suis donc embarquée dans une ambiance de cauchemar latent, portée par un style fluide, poétique, à la noirceur aussi subtile que profonde, qui se dispense des excès de sordide au profit d'images fortes, concises, saisissantes. « Elles dansent, rient, vivent et grouillent, sur les murs et à l'intérieur de nos entrailles. Rien n'est plus noir que les ombres qu'elle invite chez elle, ses amis serviteurs qui avalent les étoiles ».
On est pas encore au registre de terreur du vol abracadabrant d'un Ascalaphe soufré, mais on s'en rapproche.

L'horreur grésille à travers tout le roman jusqu'à diverses explosions, empruntant parfois les décors classiques du genre (de cimetières au clair de lune en fêtes foraines à l'épouvantable perfection), dans une alternance de points de vue qui maintient un niveau de tension aussi vif que l'approche erratique d'une monstrueuse Hespérie du marrube à l'horizon. Les personnages se débattent entre une réalité intolérable et d'insidieuses hallucinations qui brouillent un peu plus les frontières entre événements, désirs, actions et délires. « Une armée de fourmis invisibles me grimpait sur la peau, et pénétrait en moi par les moindres interstices, à la recherche de mon coeur palpitant, fruit pourri d'un arbre succombant qu'elles souhaitaient dévorer jusqu'au noyau. »

Au fil des pages, la figure d'un antagoniste démoniaque s'esquisse, un mal sans nom ni visage mais riche de symboles et d'images, à l'entropie lovecraftienne, un « cercle aux milliards d'angles aigus », auquel vous demeurez libre d'accoler l'image qui vous terrifiera le plus, c'est cadeau, merci Pablo Behague.

Tout comme les personnages, groupe d'adolescents évoquant les bandes chères à Stephen King, ou l'homme de Dieu à la foi désagrégée, le lecteur se voit entraîné dans l'intrigue, incapable d'échapper à sa terrifiante absurdité, tournant les pages presque malgré lui sous la traction d'une main invisible. Enfin, « pas tout à fait une simple main. Elle accueillait des articulations en trop, des phalanges en trop aussi, et sa surface même ne paraissait pas constituée de peau, plutôt d'un étrange tissu miteux qui se tendait, se détendait et se déchirait même par endroits ». Risibles marionnettes égarées dans une noirceur totale, les protagonistes s'enchevêtrent dans leurs filins, jusqu'à les finir garrottés sur une trame chaotique où la réalité s'écroule, où la joie s'effondre, où l'espérance s'étouffe.

L'atmosphère prenante, la richesse des descriptions et la plume de l'auteur ne vous permettront pas d'échapper à ce sort. La quatrième de couverture ne mentait pas, cette lecture « ne laissera que peu de lumière à ceux qui y survivront. » Imaginez qu'un Zygène d'Occitanie se pose sur votre épaule, tenez, pour vous faire une idée. Ou mieux, lisez-le.
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Une nuit d'horreur à Chaudrillon : des nourrissons se mettent à hurler des phrases n'ayant aucun sens et ne s'arrêtent plus..

Le Curé du village reçoit une mystérieuse femme dans son confessionnal qui lui avoue être la responsable..

Qui est-elle ?

Quelle est l'étrange maladie qui touche ces bébés ?

Que se passe-t-il dans ce petit village sans histoire ?

Phénomène de possession diabolique ou explication rationnelle ?

"Comme meurent les papillons" est un thriller fantastique et ésotérique rythmé au suspens habilement maintenu que j'ai beaucoup aimé !

L'enquête est menée par un petit groupe de copains durement touché par le mal qui règne à Chaudrillon.
Malheureusement ils se retrouveront emporté dans un tourbillon de terreur et d'évènements contraires à la raison.

On y retrouve un joli mélange de diverses légendes et références littéraires modernes.

L'auteur a fait preuve encore une fois d'une énorme imagination pour l'intrigue, les personnages ainsi que les événements irrationnels qui se produisent au village !

L'écriture est, et reste poétique malgré les horreurs décrites dans l'intrigue et l'ambiance fantastique qui règne y règne en maîtresse.
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Alors là Mesdames et Messieurs on est sur un sacré coup de coeur ! Que dire ? Déjà l'écriture est vraiment superbe, c'est fluide sans être trop simple, ça se lit bien, et on trouve beaucoup de douceur et de poésie, malgré le côté tragique et terrifiant des évènements. J'ai beaucoup apprécié les nombreuses références à la pop culture, ce qui m'a permis de mieux m'identifier aux personnages, et aussi cette façon qu'a l'auteur de dissimuler des indices un peu partout sans que l'on s'en rende compte afin que tout nous saute aux yeux au moment du twist final, qui est, soit dit en passant, totalement inattendu, et ça fait du bien ! Tout au long de cette histoire à la limite du réel et de la légende, on sent peser quelque chose de grave, l'ambiance est lourde et excellente, l'horreur est croissante, et on voit arriver la fin en se sentant impuissant. L'auteur fait mention aussi des disparitions de Darlon, son premier bouquin, et croyez moi ça m'a confortée dans mon envie de le lire, quand je vois la qualité du récit ! Une vraie pépite littéraire que je vous recommande chaudement si vous ne l'avez pas encore lu, vous ne serrez pas déçus !
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Je tenais à remercier Pablo pour l'envoi de son livre et de sa gentillesse.

* Je trouve pour ma part la couverture féerique ce qui peut nous laisser présager le côté fantastique de l'histoire.
Nous allons découvrir la malédiction qui touche le village de Chaudrillon dans les Vosges, celle des bébés possédés.
" ... Une contamination liée à l'eau, ou encore un possible champ magnétique... L'hypothèse d'un poison contenu dans les pots pour bébés ou dans les vaccins."

* C'est le début d'un combat entre le bien et le mal, où le désir d'enfants mais aussi la fin d'une jeunesse bien trop précipitée font de ce livre un drame à l'ambiance bien mystérieuse et pesante.
L'auteur nous transporte avec sa plume poétique dans l'univers des contes.
Un récit construit et détaillé entre réalité et légendes.
J'ai eu un attachement particulier pour deux personnages celui de la femme mystérieuse au châle ainsi que pour ce prête qui vient à se poser des questions sur sa foi.
Une lecture agréable dans ce monde fantastique et ésotérique, un livre à découvrir.

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Des bébés, prisonniers d'un délire malsain, déblatèrent des paroles incompréhensibles aux adultes. Des papillons noirs, espèce inconnue, pullulent dans la ville et semblent étrangement attirés par une fleur toxique en forme de calice. D'autres événements inexpliqués – visions furtives, rires diaboliques, disparition lapine – surviennent et font comprendre à tous qu'une sombre malédiction s'abat sur le village de Chaudrillon, charmant bourg vosgien perdu au milieu des sapins (que j'ai cherché sur Google Maps pour voir s'il existait vraiment).
Qu'à cela ne tienne ! le MAST (Max, Adama, Sarah, Tommy) mène l'enquête…
Appelons un chat un chat, Comme meurent les papillons, de Pablo Behague, est un roman fantastique dérangeant. En posant soigneusement les contours d'un cadre malsain, limite blasphématoire, l'auteur prend un malin plaisir à déconstruire tout ce qui est perçu comme sacré : l'idée de l'enfance heureuse, le refuge dans la foi, l'amitié éternelle ou encore la maternité. Il s'attaque de front aux deux piliers normatifs que sont la famille et l'église. Chez lui, les manèges sont cassés ; les mères sont désespérées ; les chambres d'enfants, comme les cimetières, sont allègrement profanées ; les papillons, échos des lunes noires et des cris de détresse, battent des ailes pour répandre l'irrationnel dans un ombre froide qui prendra tout, les espoirs, les illusions, sans doute leurs propres vies.
Les quatre adolescents intrépides, soudés dans une lutte contre le magique et l'impossible, suffiront-il à déjouer la terrible malédiction, sorte de métaphore de l'éternel éphémère ? A en trouver l'origine ? Peut-être cette mystérieuse femme au châle, qui se confesse au curé tous les soirs ? le temps presse, l'angoisse monte.
Pour répondre à ces questions, un récit de quelque 300 pages bien structuré et servi par une écriture précise. Entre autres choses, l'auteur s'appuie sur ses connaissances géographiques ou botaniques pour donner corps à une histoire ancrée dans un imaginaire fantastique résolument local. Méfiez-vous des curiosités du paysage ! On ajoutera quelques références geek pour le fan-service et quelques références du rock indé parce que voilà, quoi.
Des chapitres plus courts auraient peut-être donné encore plus de rythme à la lecture, d'autant plus que le découpage existe de facto avec les changements de scène au sein d'un même chapitre. C'est un détail.
Super roman.
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