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Coccinelle, demoiselle
Bête à Bon Dieu
Coccinelle, demoiselle
Vole jusqu'aux cieux
Petit point blanc
Elle attend
Petit point rouge
Elle bouge
Petit point noir
Coccinelle au revoir

Un, deux, trois, voici venir une petite coccinelle.
Il fait jour dans la nuit.
Quatre, cinq, six, une autre petite coccinelle revient.
Il fait froid, c'est l'hiver, mais petite coccinelle est là.

Petite bête du bon dieu, pour Florence, c'est un signe de sa maman récemment éteinte.
Quand la mort se voudrait souffrance, grâce à ce récit, la mort ne peut qu'aller se rhabiller. Ouvrez l'oeil, écoutez le chant des oiseaux, la coccinelle a bien plus d'une signification, elle transmet un peu de lumière, elle nous rappelle combien les morts ne veulent pas se laisser oublier.

Florence se questionne, elle lit des poèmes, elle lit les pensées des grands philosophes, elle se confronte à un monde qui ne croit pas, elle pose le doigt là où il faut :
« Combien d'entre nous prennent encore le temps de se tourner vers le ciel et de suivre un papillon des yeux ? Quand on pense que saint François d'Assise parlait aux oiseaux et que nous nous contentons de les regarder sur un écran… »

Cette coccinelle est un rendez-vous magique, une petite parenthèse qui s'amarre sur l'âme pour nous redonner confiance, pour nous ouvrir les yeux sur le poumon de la vie.
Pour Florence, au décès de sa maman c'est une pluie de coccinelles qui viennent lui chatouiller le coeur.
Au décès de son papa, ce sont des rencontres, un papillon, une parfumeuse du joli nom De Claire, qui viennent à elle pour éclairer ses nuits et parer les jours d'une jolie douceur de sentir ses parents près d'elle.

Son récit est parfumé de poèmes, de citations qui respirent la joie et l'amour.
C'est un récit qui touche et ne peut faire que du bien quand la mort vient chercher ceux qu'on aime. Bernard Werber explorait déjà à merveille la piste de l'au-delà avec l'empire des anges, Florence Belkacem par ses yeux ouverts, son coeur à l'affût et son âme réceptive nous ouvre ici les portes d'un grand royaume : celui où l'amour ne cesse jamais et où le monde de l'invisible n'attend que nous pour recueillir ses nombreux signes et messages ailés.
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20 Mai, je commence à lire le récit de Florence BELKACEM – « Coccinelle »…
21 Mai, mon adorable petite fille est à la maison pour le week-end. Alors qu'elle arrose le jardin avec papi, j'entends sa petite voix :
« Mamie, mamie, mamie, viens voir… dans le jardin il y a cinq coccinelles ; 🐞 la maman et ses bébés, et regarde à côté, ce que j'ai trouvé, …. Une plume »
Coïncidence ?
Sur le bandeau du livre est écrit :

« TOUT EST SIGNE. IL SUFFIT D'OUVRIR SES YEUX ET SON ESPRIT. »

La maman de Florence BELKACEM disparaît en 2013.
C'est l'hiver, et dans la douleur du dernier « A-Dieu », pendant l'office des funérailles, une coccinelle surgit et grimpe sur le doigt de Florence. 🐞
L'apparition de cette coccinelle l'intrigue.
Et si ?
Et si, tout ne s'arrêtait pas après la mort ?
Et si c'était un clin d'oeil de sa maman ?
Plusieurs fois, au fil du temps qui s'égrène, des coccinelles lui rendront visite. 🐞
Ces apparitions répétées ne peuvent pas être le fruit du hasard !.....
Alors, Florence cherche des explications ; elle lit de nombreux ouvrages et interroge de nombreuses personnes.

« Espérer toujours, ne désespérer jamais »

En 2018 et 2019, partiront successivement sa belle-mère et son papa. Eux aussi, viendront adoucir sa peine, en lui adressant de nombreux messages céleste.

L'autre monde est fait de messages et de signes qui relient le visible et l'invisible. Partis, mais toujours présents, s'installe alors avec nos être chers un autre langage, un langage sans paroles, un langage différent pour qui prendra le temps de contempler et de prêter attention aux manifestations qui surgissent dans sa vie.

Alors, merci pour cette émouvant témoignage, empli de tendresse, d'espoir et de douceur.
Et merci à Ladybirdy ; le soir même de la lecture de son bel avis, je passais commande de ce livre auprès de mon libraire.
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Janvier, 2013. Lors de l'enterrement de sa maman, une coccinelle va se poser sur Florence. En plein hiver, l'apparition de ce petit insecte est un signe pour Florence, un signe de sa maman. Plus tard, ce seront d'autres coccinelles qui apparaîtront successivement dans la maison familiale et dans l'appartement de Florence. À chaque fois, Florence y verra le signe que sa maman lui envoie pour lui dire que même si elle ne peut plus la voir, elle est là, toujours.

Il y a des récits qui chamboulent, qui touchent d'une manière indicible, et celui-ci, pour ma part, en fait partie. J'ai été bouleversée et profondément émue par ce texte très intimiste. Florence va se livrer à son lecteur et aborder une thématique très douleureuse comme l'est le deuil de sa maman.

Florence va s'interroger tout au fil des pages sur la place que les défunts prennent dans le quotidien de tout en chacun, de la place qu'on leur donne. Pour elle, ils nous envoient des signes, pour peu que l'on ouvre les yeux et que l'on décide d'y croire. Et bien, pour ma part, j'ai été totalement réceptive à ce que me narrait Florence, et je n'ai pu m'empêcher de m'identifier à elle. Je me suis beaucoup impliquée dans ce que je lisais, et du coup, je suis ressortie chamboulée et je suis passée par une multitude d'émotions.

Les mots de Florence sont justes. Il n'est jamais facile de se livrer à son lecteur de cette manière, et Florence va être très généreuse, nous faisant part de ses sentiments tout au long des pages. Elle va nous faire part de tous les signes envoyés par sa maman, et nous livrer des pans très personnels de son histoire.

La plume de l'auteure est sobre, tout en douceur et d'une sincérité sans égale. Florence a entrecoupé la part personnelle de son récit avec des citations d'auteurs, des poèmes et des explications plus en avant sur ce sujet.

Un récit où l'auteure va se livrer sur une thématique très délicate à aborder. Sous une écriture sobre, juste et emplie de sincérité, le lecteur passera par des émotions fortes. Je ressors bouleversée et ce texte m'a profondément émue. À lire absolument.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Dés la première page, le ton est donné avec cette citation de Victor Hugo au cimetière de Guernesey:
«Où s'en est-elle allée? Dans l'ombre?
Non. C'est nous qui sommes dans l'ombre.
Elle, elle est dans l'aurore. »
Ce livre interroge sur la survivance de l'âme après la mort.
Mais il ne s'agit pas d'un énième ouvrage ésotérique ou new age.
Parce que Florence Belkacem n'est pas médium, Florence Belkacem est une journaliste de qualité bien connue de tous ceux qui écoutent Radio Classique .
Elle est journaliste, donc, mais aussi courageuse car il n'est pas facile, dans notre société matérialiste d'évoquer l'au delà. C'est être en butte aux jugements, au mépris.... et j'en sais quelque chose, puisque ma petite maman décédée en février m'a envoyé des signes forts mais les rares proches à qui j'ai voulu en parler m'ont regardée d'un air effaré.... désormais je garde ces signes pour moi, tels des pierres précieuses inestimables.
Florence Belkacem a osé partager ces merveilleux cadeaux qu'elle a reçus de ses défunts, faisant fi des jugements ainsi que des moqueries.
Nous devons tous l'an remercier.
Au départ, elle n'est pas plus dans le cheminement spirituel que n'importe qui.
Mais sa maman décède et cet immense chagrin l'ouvre à une attention aux signes: une coccinelle le jour des obsèques en hiver où normalement aucune coccinelle digne de ce nom ne pointe le bout de son nez... puis au fil des mois, une autre coccinelle, et une autre, encore une autre... Alors elle s'interroge et en bonne journaliste fait des recherches parmi nos grands écrivains et philosophes: comment de tout temps ont ils conçu l'après vie?
Il en résulte un ouvrage lumineux, érudit, truffé de références et citations philosophiques ainsi que littéraires. Et courageux, car elle a pris des risques, Florence dans son milieu intellectuel, mais elle y croit et sa sincérité est à mon sens la plus grande preuve d'une certitude concernant ce qu'elle suggère.
Merci beaucoup Madame Belkacem, votre livre est un témoignage, une pierre à l'édifice du monde spirituel, tellement dénié de nos jours.
Merci d'avoir partagé vos trésors si personnels, précieux et intimes.
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Ce livre, je l'ai découvert par hasard à la bibliothèque publique où je me rends régulièrement. Il y a des livres qui semblent écrits pour vous, celui-ci en est un pour moi. Il faut dire que j'ai un lien particulier avec les coccinelles.

Mais, au-delà de ça, la lecture de la 4ème de couverture a achevé de me convaincre :
"Dehors, il fait 5°C, le temps est gris et venteux. Dans un instant, le prêtre va célébrer la messe d'enterrement de maman. Une coccinelle se pose sur ma main. D'où vient-elle, en ce mois de janvier ?
Quelques semaines plus tard, une deuxième coccinelle surgira, et d'autres encore… J'aimerais imaginer que c'est maman qui se manifeste, et, pourtant, le doute m'assaille. La prudence voudrait que je n'y croie pas, mais, au fil du temps, de nouveaux signes – un papillon, une biche, une bague… – m'entraînent dans un monde parallèle. Comme si les êtres disparus n'abandonnaient pas leurs proches et continuaient à les aider.
Saint Augustin et Victor Hugo auraient-ils raison : les morts seraient-ils  » des invisibles, mais pas des absents  » ?"

Qui ne s'est pas interrogé sur l'existence d'une vie après la mort, ou ne l'a pas espérée peut-être, au décès d'un proche ?

Dans ce témoignage émouvant et intrigant, Florence Belkacem aborde la thématique douleureuse qu'est le deuil d'un parent. Au fil des pages, elle se questionne, et invite par la même occasion le lecteur à le faire, sur la place que prennent les défunts dans le quotidien de chacun.

Avec des mots justes, sincères, sobres, tout en douceur, elle nous livre un texte très fort. 

De plus, les références littéraires et citations qu'elle partage avec nous, nous incitent à aller plus loin, à avoir une réflexion plus profonde.

C'est un livre qui se lit presque d'une traite, qui chamboule et, en même temps, est assez apaisant. J'ai été profondément émue par cette lecture remplie d'espoir.
A lire et à relire sans aucun doute...
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Reçu en version numérique dans le cadre du comité de lecture de LDLN. Depuis l'enterrement de sa mère, l'autrice considère comme des signes des choses fantastiques au sens propre: qui ne devraient pas être là comme une coccinelle en janvier. mais il en viendra d'autres et puis aussi une biche etc.
Je doute un peu; certaines coïncidences nous interpellent mais sont-ce vraiment des signes que nous font les défunts qui nous ont aimés?
Un livre agréable à lire.
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"Coccinelle", un signe parmi tant d'autres de l'invisible...
Dans ce récit, l'auteure raconte les expériences qu'elle a vécues suite au décès de sa mère.
Saint Augustin et Victor Hugo auraient-ils raison: les morts seraient-ils des invisibles, mais pas des absents"?.
Tout est signe, il suffit d'ouvrir ses yeux et son esprit.
J'ai été touché par cette lecture. Je ne peux que vous la recommander.
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C'est un livre qui bouleverse, et qui donne de l'espoir. C'est un livre sur la mort, et qui ouvre la porte sur une vie plus riche. C'est un livre érudit, mais que l'on dévore en quelques heures.
Je ressors de ce livre l'esprit ouvert à de nouvelles possibilités. Je ne sais toujours pas s'il y a une vie après la mort, mais je l'espère de tout mon coeur et Florence me montre le chemin.
Je l'en remercie.
Je remercie NetGalley et les éditions Le Cherche Midi pour l'envoi de ce roman.
#Coccinelle #NetGalleyFrance
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Quelle magnifique ode à la vie ! En nous parlant de la mort, des signes que l'on peut décrypter, de la disparition de ses parents et de sa belle-mère, Florence Belkacem ouvre le chemin de la résilience, de l'amour infini et du sens de la vie.
Un texte fort, qui résonne en nous et, en outre, grâce aux recherches (quasi journalistiques) de l'auteure, nous ouvre des champs de réflexion très riches et poétiques, philosophiques et passionnants.
Des références et citations qui nous donnent envie d'aller plus loin.
À chacun d'entre nous, lecteurs, lectrices, d'apprendre à déchiffrer les messages que nos proches disparus nous envoient. Ils ne sont pas si loin. Peut-être juste "dans la pièce d'à côté" (comme dans le poème attribué à Saint Augustin ci-dessous).
Un texte, lu d'une traite, qui m'a bouleversée et que je recommande sans hésiter !


Texte complet du poème :
"L'amour ne disparaît jamais
La mort n'est rien
Je suis seulement passé dans la pièce d'à côté.

Je suis moi et vous êtes vous
Ce que nous étions les uns pour les autres
Nous le sommes toujours.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné
Parlez- moi comme vous l'avez toujours fait
Ne changez rien
Ne prenez pas un air triste ou solennel

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire
Souriez, pensez à moi, priez pour moi
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il a toujours été.

La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié
Elle est ce qu'elle a toujours été
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je vous attends
Je ne suis pas loin
Juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien."

Auteur inconnu,
parfois attribué à Saint Augustin
#Coccinelle #NetGalleyFrance
Lien : http://sharingteaching.blogs..
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Lors de l'enterrement de sa mère, Florence Belkacem, si proche d'elle, note de nombreux signes. L'arc-en-ciel, sur le chemin, l'apaise. Une coccinelle, en plein hiver, se pose sa main pendant la cérémonie. Elle sera la première de plusieurs apparitions. Si Florence y trouve un peu de réconfort, elle n'ose totalement y croire. Elle y reste réceptive, se documente en journaliste, explore l'au-delà. Et si nul ne quittait vraiment la vie? Si nous pouvions toujours prendre soin, discuter et sentir la présence de ceux qui sont partis?
Il y a les livres qu'on dévore et ceux qu'on lit lentement, parce qu'ils nous chahutent ou qu'ils viennent nous chercher. Il y a les livres qu'on peut chroniquer la lecture à peine finie, d'autres qui demandent à décanter dans notre esprit. Vous l'aurez compris, « Coccinelle » est de la seconde catégorie en ce qui me concerne.
La perte de ceux qui nous sont proches est un événement qui nous bouleverse au plus profond de nos vies, bouscule nos repères, laisse un grand vide. Chacun y réagit à sa manière, avec, selon sa conviction intime, l'espoir ou non que cet être cher continuera à être là, quelque part. Florence Belkacem nous délivre un message d'espoir. Soyons attentifs aux signes, continuons à évoquer, communiquer avec nos défunts, car alors peut-être pourrions-nous découvrir que nous ne sommes pas seuls. Si le récit prend une forme de journal intime, il est aussi extrêmement documenté entre références littéraires, philosophiques, scientifiques même à travers les travaux d'Edison. J'ai appris aussi de cette plongée dans le regard des grands penseurs et de leur rapport à leurs morts à travers le temps.
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