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Citations sur Les aventures d'Augie March (12)

On connait un homme à ses démons et à sa façon d'infliger des souffrances. Mais je crois qu'il doit aussi prendre le risque de se faire mal à lui-même. Ainsi pourra t-on juger, s'il le fait en toute sécurité, que ce n'est pas un homme bien. Ou que ses rouages ne tournent que pour lui-même.
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Il espérait donc s'embarquer sur un bateau à Acapulco, le pauvre idiot ! Ou alors passer au Guatemala à travers la jungle ? Comment pouvait-on être aussi ramolli du cerveau ! Si les Indiens ne l'assassinaient pas pour s'emparer de ses chaussures bicolores noires et blanches, il mourrait d'épuisement !
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Ainsi va le monde. Si on parvenait à transformer la quantité de mensonges ordinaires d'un seul jour en un limon qui se dépose sur les rives, il obstruerait l'Amazone sur plus de cent kilomètres. En fait, ça ne se présente jamais sous cette forme, mais ça se diffuse partout comme l'azote dans les pommes de terre.
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Mais la dureté d’une ville comme Chicago offre un avantage : on ne se berce pas d’illusions. Alors que dans les grandes capitales du monde, on a quelque raison de penser que l’espèce humaine est très différente. Toute cette antique culture et toutes ces magnifiques œuvres d’art exposées au public, des œuvres de Michel-Ange et de Christopher Wren, et toutes ces cérémonies, comme celle du salut au drapeau sur la place de la Horse Guard’s Parade ou l’enterrement d’un grand homme au Panthéon à Paris. On regarde ces merveilles et on se dit que la barbarie appartient au passé. C’est ce qu’on croit.
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Je suis un américain, natif de Chicago.–Chicago, cette ville, sombre -, et je prends les choses, comme je l’ai appris seul, en écriture libre, et je ferai le récit à ma manière : premier à frapper, premier à entrer ; un coup, parfois, innocent, parfois moins innocent.
(Incipit)
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Il ne pouvait pas être à la fois heureux et sûr d'avoir raison pour l'éternité. Il faut parier sur le fait qu'être heureux, c'est aussi avoir raison.
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Oh, pauvre imbécile, pauvre crétin, tu n'es que l'un de ces innombrables êtres humains, rien de plus qu'une poussière de métal dispersée dans un champ magnétique et plaquée sur les lignes de force, déterminée par les lois, par le besoin de manger, de dormir, et utilisée, transportée, obéissante, soumise. Alors pourquoi chercher encore d'autres moyens d'aliéner ta liberté? Pourquoi te précipiter au lieu de fuir l'énorme attraction qui menace de te broyer les côtes, d'effacer ton visage, de te fendre les dents? Non, 'approche pas! Sois le sage qui rampe, chevauche, court et marche vers son but, habitué à l'effort solitaire, qui se procure et ménage les peurs qui sont les reines de ce monde. Ah, elles ne te laissent pas beaucoup de répit ces reines! Bien des visages morts ou agonisants gisent ou dérivent sous elles.
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La possession n'existe pas. Non, non les femmes ne possèdent pas les maris, ni les maris les femmes, ni les parents les enfants. Ils partent ou ils meurent. Aussi on ne possède que le moment.Si on peut. Et pendant qu'un souhait vit, il vit en dépit de son négatif. C'est pourquoi nous nous obstinons à fabriquer les marques de la possession.Tels que les actes, les certificats, les alliances, les pactes et autres signes permanents.
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Elle avait un tronc d'une hauteur considérable,et les plantes de ses pieds qui dépassaient des draps, luisant comme des frottis au graphite, des pieds comme des désastres de la guerre dans les villages dévastés au cours de la campagne espagnole de Napoléon.
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Pauvre Nails, il n'avait pas trop fière allure dans son blouson Wasps AC couleur de mure qui flottait sur ses muscles, ses fringues fourrées dans un sac qui pendait jusqu’à ses immenses guibolles arquées , aussi lourd qu'une sacoche de plombier. Un visage gigantesque pareil au sol ratissé d'un jardin en manque d’eau. Et au milieu de cette sécheresse poreuse, une paire d' yeux blanchâtres craignant le pire et un nez façonné par les coups
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