Les premières pages immergent directement le lecteur dans les quartiers de Marseille, le Panier plus précisément. Ses habitants, ses coutumes, ses rues, ses places, tous ces endroits que le narrateur, Stress, connaît du bout des doigts pour y avoir habité dans les années 90. Depuis cela a bien changé…
Entre les rêves de carrières des uns, une vie rangée des autres, en passant par ceux qui ne sont pas arrivés à sortir de leurs problèmes, c'est toute la ville de Marseille que l'on parcourt.
Le personnage de Stress, surnom assez proche du caractère de cet homme, vivote entre ses potes d'enfance, ses nouvelles relations professionnelles sans trop savoir se situer.
C'est brut, ça sent l'accent marseillais à plein nez, la chaleur aussi.
Ça avait aussi tout pour me plaire (je pensais retrouver un style à la
Mahir Guven), les souvenirs d'enfance, la difficulté à se trouver une place, la mélancolie mais la sauce n'a pas du tout pris. le langage d'abord et puis le manque d'actions, celles qui auraient pu me faire tourner les pages avec un peu plus d'ardeur et d'avidité.
Je me suis profondément ennuyée et ai terminé le livre contente de passer à autre chose.
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