Maman; quand elle me parlait encore, je veux dire quand elle me parlait vraiment, avant qu'elle ne bascule dans la dépression, me disait: "Ma chérie, à ton âge, mes copines et moi avions peur de tomber enceintes quand nous allions avec un garçon. Vous maintenant, vous aurez peur d'une maladie mortelle! Cette époque est infernale! Diabolique!
(p 66: à croire que c'est un fait exprès -) )
Le mensonge, dans ma famille c'est le sport olympique que l'on pratique le mieux.
Je ne sais pas, je n'attendais rien de personne.
Du vide, du rien, Du néant.
Je Néant Vide Rien... (p.150)
Oui, elle les aime, et elle supporterait mal d'être à leur place. On leur demande de réfléchir lentement, intelligemment, tout en exigeant qu'ils consomment vite et beaucoup.
Soif de vivre et de boire l'existence.
- Arrête, Fatou ! Sinon je te reconduis à la frontière, ai-je fait pour plaisanter.
- J'arrête si je veux, quand je veux, c'est comme pour le Nutella. Quand je veux et si je veux !
Ce qui galopent le plus vite dans ce bahut, ce ne sont pas les meilleurs sprinteurs des cours de gym mais les rumeurs, les réputations, et les caricatures assassinent qui vont avec.
Je vous aime bien, Mokhtar, mais vous êtes insupportable. "Attachiant". je ne peux pas mieux dire, vous êtes "attachiant", c'est ce qui vous a sauvé parfois, et c'est ce qui va vous perdre. (p.81)
Vous vous prenez la tête avec Mokhtar, mais vous êtes cartrément plus chiants que lui. (...) Mokhtar frime, il débite une ineptie toutes les trois phrases, mais vous le cherchez surtout parce qu'il ne s'appelle pas Roger, Maurice ou Jean-Claude... (p.33)
ça commence à faire beaucoup. Alors je vous avertis une dernière fois tous les trois : soit vous vous calmez, soit vous allez vous "déchirer vos absences de race" respectives dans le bureau du principal ! C'est absolument insupportable ! La seule race présente ici, dans cette classe, dans cet établissement et dans ce pays, c'est la race humaine, alors taisez-vous ! (p.27)