Pour être authentique, l'acceptation des réactions affectives ne doit être ni conditionnelle ni incidente. Si je ne m'autorise à être humain que pour parvenir à mes fins, par exemple pour augmenter mes chances de réussite, alors je m'engage sur la voie de ce que j'appellerais la pseudo-acceptation. Et ça ne fonctionne pas.
en s'efforçant d'exclure toute éventualité d'échec, le perfectionniste exclut naturellement, par la même occasion, toute chance de réussite.
Le fiasco est essentiel à la réussite - nécessaire mais, naturellement, pas suffisant. En d'autres termes, si l'échec ne garantit pas le succès, son absence est presque à coup sûr une garantie d'insuccès.
le perfectionniste croit avoir le choix entre être un fainéant qui a tout raté mais est éventuellement content de son sort, ou un homme à qui tout réussit mais qui est malheureux dans la vie. Puisqu'il ne veut pas entrer dans la première catégorie, il choisit l'extrême inverse, bercé par sa devise : "On n'a rien sans rien." Alors que l'optimaliste lui oppose son propre adage : "C'est mieux quand ça fait du bien."
Le changement ne représente pas une menace mais un défi ; l'inconnu est fascinant, pas effrayant.
Le fait d'accepter les gageures au lieu de les fuir a plus d'effets à long terme sur l'autoestime que la victoire ou la défaite.
Doués pour transformer les revers de fortune en occasions à saisir, les optimalistes avancent dans la vie en irradiant l'optimisme.
Le perfectionniste porte à l'extrême l'existence même des extrêmes.
pour vivre heureux, il faut accepter de vivre imparfaits.
On a appris à dévoiler son corps, mais le cœur lui, reste profondément enfoui, et si l’on admet toutes sortes de propos crus sur l’amour physique, le discours sur l’amour tout court demeure tabou. Les grandes villes fourmillent l’été de corps très dévêtus qui grillent au soleil, mais son âme, on ne la montre que sur le divan du psychothérapeute (…) Nous sommes devenus des êtres affectivement prudes