Le guide mondial des records

Une idée loufoque, une petite romance, un mini-thriller, le tout dans une BD fraîche et inspirée. Une histoire qui ne ressemble à aucune autre.

Paul travaille pour le Guide mondial des records. Son job : recevoir des courriers et des mails de prétendants aux records et aller sur place en vérifier la validité. Cela peut aller du record du plus gros chou-fleur du monde au record de nage libre par une mamie de plus de 100 ans en passant par la plus longue lettre du monde. En résumé, c'est un job plutôt barbant ! Jusqu'au jour où Paul reçoit d'un inconnu prêt à commettre des crimes pour être cité dans le guide.

L'idée est plutôt originale. Paul est un personnage intéressant avec un métier atypique et un regard ironique sur le monde. Les illustrations sont sympathiques. Malgré cela, j'ai trouvé la chute plutôt banale. Dommage…

La salade la plus lourde, les ongles les plus longs, l'homme le plus tatoué... Paul Baron, un homme des plus ordinaire, travail pour le Guide mondial des Records dans la catégorie records humains et animaliers. Il doit faire face à son voisin et son chien, une ancienne majorette, une chanteuse lyrique... Tous le plébiscitent, persuadés d'être détenteur d'un nouveau record. Quel est ce besoin de l'homme de se sentir au dessus des autres ? Paul Baron se pose constamment la question. Jusqu'au jour où un homme décide de battre le record du plus grand nombre de meurtres...

Comme toujours, lorsque je tombe sur une histoire de Tonino Benacquista, je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter cette bande dessinée. Comme toujours le personnages de cette histoire est un être tourmenté, déprimé, dont la vie n'est pas des plus intéressantes. Cet homme, excédé de travailler au guide mondial des records, de refuser aux gens la réalisation de leur rêve; fatigué également de voir comment les gens sont prêts à tout pour avoir leur quinze minutes de gloire: il n'en peut plus de cette futilité! Un événement traumatisant va le convaincre que le bonheur se trouve peut-être dans l'échec plutôt que dans la réussite.
Comme toujours avec Benacquista, le contexte de l'histoire est glauque, déprimant mais les personnages nous ressemblent dans leurs déprimes et ont s'y attachent. Très bon.

(LX971) le format choisi, ou imposé par l'éditeur, ne convient pas à cette histoire. Résultat des courses : on survole ou on effleure une intrigue dont les ingrédients avaient pourtant tout d'une fable intéressante. Les personnages manquent d'épaisseur, le suspense est quasi-absent, les raccourcis trop nombreux ; ça ressemble à une sorte de résumé, là où on aurait aimé un roman graphique qui prenne le temps d'un récit qui foisonne. Avec grand regret donc, je dirai non pour le Prix BDz'îles.
(FS971, élève 2nde LGR) J'ai moyennement aimé. Les personnages sont bizarres car ils n'expriment pas grand-chose. Les dialogues sont différents des autres BD avec des documents à lire dans certaines cases. Le rythme est trop lent. Par contre, c'est magnifiquement dessiné. Pourquoi pas en collège et lycée.
(IK971) Contrairement aux Cobayes que l'on avait mis dans la sélection du Prix BDz'îles, ce dernier album de Benacquista ne tient pas ses promesses. Légèreté du scénario, inconsistance des personnages, lenteur de la narration, il manque quelque chose pour nous tenir en haleine. Non pour le Prix.
(SB976) Une BD classique, bien réalisée, un polar à l'ambiance assez réussie (mais sans trop de suspense), de l'humour... On passe un bon moment. Ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est en tout cas une BD accessible au collège, assez courte (et c'est un atout), qui est aussi une satire de la société de la performance, de la recherche de la célébrité à tout prix. Elle permettrait donc de réfléchir à ces sujets avec les élèves, sur fond de livre des records, qu'ils connaissent bien et adorent feuilleter. Donc plutôt oui pour le collège, notamment en raison de son caractère accessible (et il n'y en a pas tant que ça dans la pré-sélection !).

BD qui m'a été conseillée par un bon libraire.
Cet album (one shot) met en exergue la bêtise humaine, cette quête de la notoriété (autant éphémère que vaine) qui pousse l'être humain à se lancer dans une tentative de record, que seule la réussite peut satisfaire, que l'échec fait sombrer jusqu'à l'impensable, l'horreur.
On prend pitié de ce pauvre juge condamné à errer dans les affres de l'imbécillité, mais peut-être découvrira-t-il l'amour au tournant d'un chemin ?
C'est incontestablement une bonne étude d'une partie de notre monde qui a cru au pape du Pop Art et qui recherche les quinze minutes de célébrité. Édifiant !

Je m'attendais à un livre illustrant les vrais records mondiaux, et en fait non, une histoire intéressante, enquête policière, basée dans l'univers de l'enregistrement des records. Intéressant. Pas fan des dessins mais se lit bien.
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