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EAN : 9782070406463
233 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.7/5   387 notes
Résumé :
Car tout était déjà en moi, enfoui. Quelque chose entre la tragédie grecque et la comédie à l'italienne. Une farce bouffonne au goût amer, un drame dont on se retient de rire. Ni une complainte, ni une leçon, ni une morale. Juste une ode à la déroute, un poème chantant la toute-puissance de l'absurdité face au bon sens... La commedia des ratés a remporté en 1991 le Grand Prix de littérature policière, le trophée 813 du meilleur roman et le prix Mystère de la critiqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Dans la commedia des ratésTonino Benacquista ne lésine pas sur les moyens, tout y est pour accrocher le lecteur, et pour l'ancrer dans une ambiance et dans un contexte spatio-temporel bien définis où la petite histoire va rejoindre la Grande.
L'auteur franco-italien aborde la thématique du retour à la terre natale une fois que l'on a immigré dans un autre pays, et le fait de se sentir toujours un étranger où que l'on soit.

La quête d'identité, la culture de l'émigration et la famille, la guerre et les empreintes qu'elle a laissées, seront des thèmes récurrents dans ses romans futurs.
L'artisan de la fiction, comme il se décrit lui-même, va tout de même puiser énormément dans les caricatures des personnages italiens et dans sa propre histoire.

Dès le départ l'on entend une note de désespérance dans la mise en scène de cette épopée, et l'auteur de Malavita réussit déjà à ce moment à créer un style à fois très personnel qui sied parfaitement au personnage principal.

C'est un roman "noir italien," avec ce sens du tragique bien particulier où les personnages en proie aux crises existentielles et des conflits intérieurs, sont en définitive en exil d'eux-mêmes.
C'est écrit dans une agréable fraîcheur de ton, une sorte de comédie douce-amère à l'humour caustique, sur fond de satire sociale.

L'air de l'Italie souffle comme si l'on y était, les pâtes seront traitées presque comme un personnage à part entière dans divers chapitres, de la fameuse cuisson et la préparation des sauces, à des réflexions philosophiques.
La religion sera aussi un thème important dans ce récit aux multiples facettes.

Esprits impressionnables qui ont envie de croire aux miracles, bon appétit !!


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Antonio vient d'hériter d'une terre en Italie, lui gosse de rital qui a rejeté tout ce qui venait de là-bas. Et cet héritage c'est son ami d'enfance, Dario, qui lui a transmis. Dario qui vient de mourir et qui quelques jours avant sa mort lui avait demandé d'écrire une étrange lettre...

Entre passé et présent, entre l'Italie et la France, nous suivons le parcours d'Antonio à la recherche de son histoire et celle de Dario. Histoire où se croiseront mafia, miracle, Vatican, vin et recettes de pâtes. Ça peut sembler foldingue à dire comme ça, mais non tout est crédible dans cette histoire, les personnages comme les faits. C'est fort et goûteux comme un café italien, un régal !
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Très bon roman qui vous fera découvrir l'auteur.
A lire en préparant vos pâte !!! Prenez votre temps...
N'oubliez pas de cuisiner l'arrabiata pendant le journal de vingt heure!!!
En clair, un excellent polar sur fond de vengeance et serment de vigne...
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Le roman policier m'intéresse surtout lorsqu'il entraîne le lecteur dans un milieu inconnu, sur des sentiers historiques, culturels, spirituels et humains lointains, lorsque l'intrigue ne se contente pas de résoudre des énigmes mais invite au voyage.
Mission pleinement accomplie avec La commedia des ratés ! L'auteur nous emmène dans un petit village italien, loin du bruit et de la foule, auprès de Sant'Angelo et ses ouailles. Il s'y déroule une farce loufoque sous les yeux ébahis d'acteurs et de spectateurs plus ou moins ratés, plus ou moins perspicaces, plus ou moins rancuniers.
Benacquista est maître du jonglage entre les cultures, les époques et les émotions.
On rit. On s'étonne. On a peur. On est suspendu à une chute presque connue d'avance et pourtant si délicate et délicieusement amenée.
Ce roman est parfait pour les douces soirées d'automne, spécialement en temps de vendanges comme c'est le cas au moment où j'écris cette petite chronique.
Le Grand Prix de littérature policière 1991 a adoubé son maître. Chapeau bas, Monsieur Benacquista !
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Comment ne pas adorer "La commedia des ratés" de Tonino Benacquista ! Ça sent bon l'Italie et l'humour dès le titre du livre qui commence comme un roman social et se poursuit en polar. Pas étonnant qu'il ait reçu de nombreux prix!
J'ai adoré l'histoire D Antonio, le narrateur, parce qu'il est fils d'immigrés italiens et que ses parents habitent rue Anselme Rondenay à Vitry-sur-Seine. On aurait pu se croiser car j'habite moi aussi Vitry-sur-Seine et j'avais une copine italienne au lycée qui habitait le quartier. Bref, j'ai un faible pour le héros de l'histoire qui a pourtant choisi de vivre à Paris mais revient voir ses parents de temps en temps, un peu contraint par ses obligations familiales. Mais la famille c'est important surtout lorsqu'on a fui un régime fasciste comme celui de Mussolini et c'est le cas de ses parents. Un dimanche, Dario, son pote d'enfance plus ou moins voyou, l'attends pour lui demander d'écrire une lettre à une femme inconnue en restant dans la confidence. le lendemain, Dario est retrouvé assassiné. Antonio va se lancer dans une enquête qui va le mener dans leur village d'origine en Italie où son ami venait d'acquérir un vignoble donc qu'il se retrouve héritier. Il y a bien sûr anguille sous roche et Antonio va se retrouver en danger.
Tonino Benacquista mène le suspense d'une main de maître mêlant le passé et le présent sur fond de relation familiale et identitaire entre la banlieue parisienne et le petit village italien. On y retrouve aussi des recettes de pâtes, un miracle qui fait déplacer le banquier du Vatican et una buena fortuna !


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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
[Les pâtes] C'est le royaume suprême de la forme. C'est de la forme que naîtra le goût. [...] C'est là qu'on s'aperçoit que l'arrondi a un goût, le long et le court ont un goût, le lisse et les stries aussi. [...] C'est parce que la vie elle-même est si diverse et si compliquée qu'il y a autant de formes de pâtes. Chacune d'elles renvoie à un concept. Chacune va raconter une histoire. Manger un plat de spaghettis, c'est comme imaginer le désarroi d'un être plongé dans un labyrinthe, dans une entropie inextricable de sens, dans un sac de noeud. Il lui faudra de la patience et un peu de dextérité pour en venir à bout. Regardez comment est fait un plat de lasagnes, vous n'y verrez que la couche apparente, le gratin qu'on veut bien vous montrer. Mais notre individu veut voir les strates inférieures, parce qu'il est sûr qu'on lui cache des choses profondément enfouies. Pour s'apercevoir petu-être qu'il n'y a rien de plus qu'en surface. [...] Il n'y a rien de plus creux, de plus vide, et de plus mystérieux que dans un simple macaroni. En revanche, le ravioli, lui, renferme quelque chose, on ne sait jamais vraiment quoi, c'est une énigme dans un coffre qu'on n'ouvre jamais, une boîte qui va intriguer notre sujet par ce qu'elle recèle. Vous savez, on prétend qu'à l'origine ces raviolis étaient destinés aux navigateurs. On enveloppait des restes de viandes et de bas morceaux hachés dans une fine couche de pâte, en espérant que le marins ne chercheraient pas à savoir ce qu'il mangeaient.
-Vraiment ? Et le tortellini, ça peut rappeler quoi? L'anneau, la bague ?
-Pourquoi pas le cercle, tout simplement. L'histoire sans fin. La boucle. Partir. Pour retourner forcément là d'où l'on vient.

(fin)
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Tu fais de la peine, banlieue. Tu n’as rien pour toi. Tes yeux regardent Paris et ton cul la campagne. Tu ne seras jamais qu’un compromis. T’es comme le chiendent. Mais ce que je te reproche le plus, c’est que tu pues le travail. Tu ne connais que le matin et tu déclares le couvre-feu à la sortie des usines. On se repère à tes cheminées. Je n’ai jamais entendu personne te regretter. Tu n’as pas eu le temps de t’imaginer un bien-être. Tu n’es pas vieille mais tu n’as pas de patience, il t’en faut toujours plus, et plus gros, t’as toute la place qu’il faut pour les maxi et les super. La seule chose qui bouge, chez toi, c’est la folie des architectes. Ce sont eux qui te font vivre, avec toutes ces maquettes qu’ils te destinent. Ta mosaïque infernale. Ils se régalent, chez toi, c’est la bacchanale, l’orgie, le ténia. Ils se goinfrent d’espace, une cité futuriste ici, tout près de la Z.U.P., à côté d’un gymnase bariolé, entre un petit quartier plutôt quelconque des années cinquante qui attend l’expropriation, et un centre commercial qui a changé de nom vingt fois. Si d’aventure un embranchement sauvage d’autoroute n’est pas venu surplomber le tout. T’as raison de te foutre de l’harmonie parce que tu n’en as jamais eu et que tu n’en auras jamais. Alors laisse-les faire, tous ces avant-gardistes, tous ces illuminés du parpaing, ils te donnent l’impression de renaître, quand, en fait, tu ne mourras jamais. T’iras chercher plus loin ,tu boufferas un peu plus autour, mais tu ne crèveras pas. C’est ça, ta seule réalité. Il est impossible de te défigurer, tu n’as jamais eu de visage.
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- Quand ils donnent le résultat du tirage au sort, vous pouvez tourner un peu la sauce et rajouter une petite boîte de concentré de tomates, juste pour donner un peu de couleur, deux petits piments, pas plus, laissez le feu bien fort, évitez de couvrir, ça va gicler partout mais on dit qu'une sauce all'arrabbiata est réussie quand la cuisine est constellée de rouge. Passez sur la deux.
Un feuilleton brésilien tourné en vidéo, deux amants compassés qui s'engueulent dans un living.
- A la fin de l'épisode ce sera le journal télévisé, et on pourra passer à table. La sauce et les pâtes seront prêtes exactement en même temps. Quinze minutes. Vous avez retenu ?(...)
- Pas mal votre recette, mais je n'ai pas la télé.
- Alors, mangez des pois chiches.
Les pâtes brulantes sont arrivés dans mon assiette. Un délice qui enflamme le palais. Je me suis toujours méfié des filles qui savaient faire la cuisine.
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_Bien sûr… Tenez, je vais vous apprendre à faire une sauce à l’arrabbiata. Il est 19h45. Mettez la RAI.
Un jingle qui annonce une série de publicités.
_ Mettez votre eau à bouillir, et au même moment, faites revenir une gousse d’ail entière dans une poêle bien chaude sur le feu d’à côté, jusqu’à la fin des pubs.
L’odeur de l’ail frémissant arrive jusqu’à moi. Les pubs se terminent. Elle me demande de zapper sur la Cinq, où un gars devant une carte de l’Italie nous prévoit 35° pour demain.
_ Dès qu’il commence la météo vous pouvez enlever la gousse de l’huile. On en a plus besoin, l’huile a pris tout son goût. Jetez vos tomates pelées dans la poêle. Quand il a terminé la météo, l’eau bout, vous y jetez les pennes. Mettez la Quatre.
Un présentateur de jeux, du public, des hôtesses, des dés géants, des chiffres qui s’allument, des candidats excités.
_ Quand ils donnent le résultat du tirage au sort, vous pouvez tourner un peu la sauce, et rajouter une boîte de concentré de tomates, juste pour donner un peu de couleur, deux petits piments, pas plus, laissez le feu bien fort, évitez de couvrir, ça va gicler partout mais on dit qu’une sauce all’arrabbiata est réussie quand la cuisine est constellée de rouge. Passez sur la Deux.
Un feuilleton brésilien tourné en vidéo, deux amants compassés s’engueulent dans un living.
_ A la fin de l’épisode ce sera le journal télévisé, et on pourra passer à table. La sauce et les pâtes seront prêtes exactement en même temps. Quinze minutes. Vous avez retenu ?
Sans m’en apercevoir, un petit monticule d’écorces de lupins s’est formé devant moi. D’un geste nerveux j’en avale encore quelques-uns. Rien de pire pour émousser la faim, ces trucs-là.
_ Méfiez-vous de la malédiction des lupins, Antonio ! On dit que le Christ, poursuivi par les Pharisiens, s’est réfugié dans un champ de lupins. Mais quand on secoue une branche de lupins, ça fait comme un bruit de carillon, et les Pharisiens l’ont retrouvé tout de suite. Alors il a dit : que celui qui goûte une seule de ces graines ne puisse plus jamais se rassasier. Mangez plutôt des olives.
Je la trouve de plus en plus adorable, avec sa cuisine, ses recettes et ses contes et légendes.
_ Les olives, c’est pareil, j’ai fait.
_ Justement non. Car le Christ s’est réfugié un jour dans un champ d’oliviers, mais comme le tronc de l’olivier est creux, personne ne l’a retrouvé, et il a béni l’olivier.
Si tout ceci est vrai, je la demande en fiançailles, et si tout est faux je l’épouse. N’empêche que je ne pensais pas que le Christ était aussi trouillard.
_ Pas mal, votre recette, mais je n’ai pas la télé.
_ Alors mangez des pois chiches.
Les pâtes brûlantes sont arrivées dans mon assiette. Un délice qui enflamme le palais. Je me suis toujours méfié des filles qui savaient faire la cuisine.
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Tu fais de la peine, banlieue. Tu n'as rien pour toi. Tes yeux regardent Paris et ton cul la campagne. Tu ne seras jamais qu'un compromis. T'es comme le chiendent. Mais ce que je te reproche le plus, c'est que tu pues le travail. Tu ne connais que le matin et tu déclares le couvre-feu à la sortie des usines. On se repère à tes cheminées. Je n'ai jamais entendu personne te regretter. Tu n'as pas eu le temps de t'imaginer un bien-être. Tu n'es pas vieille mais tu n'as pas de patience, il t'en faut toujours plus, et plus gros, t'as toute la place qu'il faut pour les maxi et les super. La seule chose qui bouge, chez toi, c'est la folie des architectes. Ce sont eux qui me font vivre, avec toutes ces maquettes qu'ils te destinent. Ta mosaïque infernale. Ils se régalent, chez toi, c'est la bacchanale, l'orgie, le ténia. Ils se goinfrent d'espace, une cité futuriste ici, tout près de la Z.U.P., à coté d'un gymnase bariolé, entre un petit quartier plutôt quelconque des années cinquante qui attend l'expropriation, et un centre commerciale qui a changé de nom vingt fois. Si d'aventure un embranchement sauvage d'autoroute n'est pas venu surplomber le tout. T'as raison de te foutre de l'harmonie parce que tu n'en as jamais eu et que tu n'en auras jamais. Alors laisse-les faire, tous ces avant-gardistes, tous ces illuminés du parpaing, ils te donnent l'impression de renaître, quand, en fait, tu ne mourras jamais. T'iras chercher plus loin, tu boufferas un peu plus autour, mais tu ne crèveras pas. C'est ça, ta seule réalité. Il est impossible de te défigurer, tu n'as jamais eu de visage.
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Vidéo de Tonino Benacquista
Il y a un an, déjà, nous, la librairie Dialogues à Brest, lancions ce nouveau podcast avec l'idée de faire entendre la voix d'auteurs et d'autrices qui posent un regard neuf sur le monde qui nous entoure. 29 épisodes plus tard, nous espérons avoir tenu parole. Et nous sommes bien décidés à ne pas nous arrêter en si bon chemin ! En attendant de nouvelles découvertes, c'est un épisode anniversaire un peu spécial que nous vous proposons aujourd'hui. Voici quelques morceaux choisis, des extraits qui nous ont marqués, et que nous avons sélectionnés rien que pour vous.
Bibliographie: - Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard - Être à sa place, de Claire Marin (éd. de l'Observatoire) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20086231-etre-a-sa-place-habiter-sa-vie-habiter-son-corps-claire-marin-editions-de-l-observatoire - La Voyageuse de nuit, de Laure Adler (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17909272-la-voyageuse-de-nuit-laure-adler-le-livre-de-poche - La Carte postale, d'Anne Berest (éd. Grasset) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset - L'Amant, de Marguerite Duras (éd. de Minuit) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10713-l-amant-marguerite-duras-les-editions-de-minuit - Cornebidouille, de Pierre Bertrand (éd. École des Loisirs) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10983245-cornebidouille-pierre-bertrand-ecole-des-loisirs - Porca Miseria, de Tonino Benacquista (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19926528-porca-miseria-tonino-benacquista-gallimard - le Grand Monde, de Pierre Lemaitre (éd. Calmann-Lévy) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20145088-les-annees-glorieuses-le-grand-monde-roman-pierre-lemaitre-calmann-levy - Sale Gosse, de Mathieu Palain (éd. J'ai Lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18867763-sale-gosse-roman-mathieu-palain-j-ai-lu - le Droit du sol, d'Étienne Davodeau (éd. Futuropolis) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19099529-le-droit-du-sol-journal-d-un-vertige-etienne-davodeau-futuropolis - Toucher le vertige, d'Arthur Lochmann (éd. Flammarion) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18980776-toucher-le-vertige-arthur-lochmann-flammarion - L'Art de la joie, de Goliarda Sapienza (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/9964608-l-art-de-la-joie-goliarda-sapienza-le-tripode
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