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Critique de CzarnyPies


De nos jours, "La trahison des clercs" suscitent beaucoup d'intérêt chez les anglophones car il semble expliquer pourquoi beaucoup d'intellectuels dans le monde anglo-saxon se sont ralliés à l'Alt-Right (droite alternative américaine) de Donald Trump ou à la limite de Boris Johnson. C'est surprenant parce qu'il faut bien faut connaitre des auteurs francais tels Charles Maurras, Maurice Barrès, Charles Péguy, Paul Claudel, Paul Bourget, Henri Bergson afin de comprendre la thèse de Benda.
Quand Benda écrivait son livre pendant les années 1920 il croyait que la montée du fascisme et du communisme a été le résultat de la domination de la philosophie allemande. Benda détestait déteste ce qu'il regardé commet étant le mysticisme de la philosophie allemande (Hegel et d'autres) selon laquelle la vérité est dynamique et chaque époque a son propre esprit (zeitgeist). Grace à cette philosophie, bien des intellectuels (les clercs) croyaient qu'ils devaient participer dans l'histoire et d'appuyer la tendance dominante de l'époque. En termes pratiques ca voulait dire appuyer le nazisme et d'autres fascismes.
Pour Benda, les clercs qui étaient partisans des fascisme trahissait les trois devoirs d'intellectuel qui étaient:
-1- de reconnaitre que la vérité était statique et n'évoluait pas
-2- d'être désintéressés
-3- d'être rationnels

Pourtant les intellectuels communistes et croyaient que chaque époque avait sa propre vérité. Au lieu d'être désintéressés, ils étaient engage dans la lutte politique. Ils étaient des mystiques dans le sens qu'ils croyaient qu'ils devaient appuyer les valeurs de leur époque.
Benda trouvait déplorables les valeurs des fascistes qui promouvaient la culte de violence, l'antisémitisme, le nationalisme, l'état monolithe, l'immuabilité des classes et le mythe d'un passé meilleur que l'on devait restaurer.
Benda était aussi de l'avis que les église chrétiens qui appuyaient le fascisme trahissaient le christianisme qui était contre la violence et le nationalisme. Il a même cité l'apôtre St. Paul: "' Il n' y a ni Grec, ni Juif, ni Scythe, mais Christ est en toutes choses.'" (p. 79)
Benda présente bien sa thèse. L'intérêt qu'il suscite chez les anglais et les américains est bien mérité. Il mérite un plus grand public chez les francophones.
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