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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sans aucune hésitation , voici un livre qui constituera pour moi , une trés belle et inattendue découverte .Oui , remporté grâce à une des nombreuses Masses Critiques de Babelio , pas sûr que je serais allé spontanément vers ce livre .Donc , si vous le permettez , avant toute chose , j'adresse mes sincères remerciements à l'autrice , Kabira Beniz , aux Editions "Le chant des Voyelles " et bien entendu , aux trés sympathiques administrateurs de Babelio .
La quatrième de couverture fournit clairement les éléments essentiels à une bonne compréhension de ce récit.
Le lieu , entre Alger et la Kabylie, dans les années 1990, années sanglantes s'il en est , années de guerre civile .Cette guerre va donc servir de fil rouge à ce récit dramatiquement beau .
Les personnages sont "marqués" , attachants , pleins d'empathie ou de haine et , naturellement , on imagine la dualité qui va s'installer entre les deux frères , Hassan , l'aîné , policier au service du pays et , Sélim , le cadet qui , pour différentes raisons trés bien mises en exergue , se laisse entraîner dans une spirale terroriste infernale et sans pitié .
Leur mère , Nassira , est une personne respectée et admirée au village où , bien que veuve , elle a su élever ses enfants dans l'amour , le respect , la droiture .Pas facile dans une société placée sous la tutelle masculine .
On va découvrir une foule de renseignements sur la vie quotidienne en Algérie à cette époque et je vous assure que , bien que dramatique , ce récit va tout de même nous arracher des sourires , voire des rires et , aprés nous avoir bien promenés , nous donnera " un baisser de rideau " plutôt ...Dramatique ? Heureux ? Inattendu ? .....Vous verrez bien , vous ne vous attendiez tout de même pas à ce que je vous en dise plus ?
200 petites pages passées trop vite au marché , au Hammam , dans les camps terroristes , sur les toits d'Alger , 200 pages dans une société patriarcale traditionnelle avec une approche purement et sincèrement religieuse de l'Islam ou bien plus politique et bien plus violente .
Un bel éclairage sur une civilisation qui montre combien est grand son désir de vie, de bonheur , de paix .
Ajoutez-y cette hilarante description des femmes si bavardes au Hammam , soucieuses de leurs " formes arrondies " qui plaisent aux hommes , guettant d'un oeil inquisiteur , les " arrondis " de telle ou telle avant d'en faire leur belle fille .C'est vraiment un moment de franche rigolade auquel il nous est donné d'assister .Comment ? interdit aux hommes ? Moi , je n'ai fait que lire , hein , l'autrice , c'est une femme , donc...Moi , je dégage toute responsabilité...
Et j'ajouterai que c'est une femme qui écrit trés bien et sait vraiment partager les belles ( et moins belles ) images , traduire les scènes avec douceur , tendresse , humour ou gravité , sans jamais tomber ni dans le pathos , ni dans la violence malgré le sérieux du propos.
Un trés beau voyage mais un voyage sans concession .J'ai adoré ce roman et je n'hésite pas à vous le recommander , comme je l'ai recommandé à mon épouse.....
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Algérie années 1990, « la décennie noire », en fait une véritable guerre civile. le livre commence par un court prologue : un vieil homme remet une mystérieuse enveloppe à Sélim chez le barbier. Ensuite la narratrice suit chronologiquement les journées de Nassira, la mère de Hassan et de Sélim. Celle-ci n'est pas allée à l'école et n'a que les traditions et son bon coeur comme boussoles. Son mari est mort il y a très longtemps. Elle a dû élever ses deux fils seule. Ils ont maintenant quitté le village, se sont installés à Alger. L'aîné, Hassan, va devenir lieutenant de police, il s'investit dans sa mission contre ces groupes du GIA semant la terreur dans tout le pays. le cadet Sélim, tout à la frustration d'un amour déçu – il aime Najat que sa mère, priorité à l'aîné, veut marier à son frère –, va progressivement se laisser entraîner dans la spirale religieuse et terroriste. Ce n'est pas le moindre intérêt du livre de montrer de terribles enchaînements.

Le récit s'articule autour de nombreux dialogues, avec des mots de tous les jours, liés aux courses, à la cuisine, aux commérages entre voisines ou amies La conversation est parsemée de formules de politesse consacrées, ces « à la grâce de dieu », « Dieu est avec vous », « Dieu bénisse son âme », « Dieu merci »... Toutes expressions qui me semblent hors du temps. J'avais l'impression de ne pas être dans un village, une famille, mais dans une communauté religieuse ou une secte ? L'autrice nous immerge ainsi jusqu'à la nausée dans le vécu de Nassira qui doit répondre à cette pression permanente de son entourage et surtout du Fkih, ce Maître d'école coranique omniprésent dans la communauté.

Le chapitre du voyage en car entre Alger et la Kabylie est remarquable : Hassan va voir sa mère au village, il fait la route avec Leila, son amie d'enfance. Autres passages marquants : la scène du hammam avec toutes ces femmes trouvant là un lieu où s'exprimer, la confection du couscous pour la venue des deux fils. L'autrice est habile également dans les scènes d'action, notamment dans celles de l'assaut où Hassan va se distinguer auprès de ses chefs en capturant deux terroristes.

Kabira Beniz explore les mécanismes de domination au ras du sol. le maître d'école coranique est un profiteur, abusant de la crédulité d'une population souvent inculte, s'appuyant sur le patriarcat et les traditions, mettant des vies en danger en pratiquant l'exorcisme...

« Donnez-leur du shampoing et du savon, ainsi que des vêtements propres, pour leur montrer qu'ils sont respectables, et fournissez-leur le livre sacré. Ils reviendront alors à nous, qui les avons aidés. »

Les pièces de la tragédie se mettent en place au fil des pages. Il n'y a pas vraiment de surprise dans le récit dont la tension monte graduellement avec une fin que j'ai rapidement deviné.

Voici un roman qui se lit facilement. Et pourtant que de thèmes abordés : le droit d'aînesse participant à la tragédie familiale à l'oeuvre, le sentiment d'échec à l'origine des dérives, la fraternité qui peut être chaleureuse ou pas..., le paradis de l'enfance brisé par les rancoeurs, les chemins différents, parfois inconciliables, pris par les uns et les autres.

Heureusement, il y a Leila, jeune institutrice émancipée, source vive d'espoir. On peut aussi découvrir ce chant si pur de Cheb Hasni, Nhar Lefrak Bkit (Le jour de la séparation, j'ai pleuré) qui n'était jamais autant passé à la radio depuis son assassinat le 29 septembre 1994 « ...comme s'il était appelé à témoigner par-delà sa mort de la litanie des horreurs du pays qui lui avait donné le jour. »

Voici un beau livre pour aller à la rencontre d'une mère parmi tant d'autres dont personne ne parlera mieux que les écrivains, avec cette petite porte ouverte sur l'espoir d'un autre avenir à construire, autour de la jeunesse et de l'éducation, avec Leila.

Kabira Beniz a publié le voile de la mariée où elle décrivait la condition des femmes dans un pays du Maghreb et leur accueil en France. Elle est née à Casablanca, où elle a exercé le métier de professeur d'Éducation physique. Elle vit maintenant en France. Journaliste, elle est aussi écrivaine de romans engagés.

En marge de ce livre, il peut être intéressant de lire Frère du précédent de Jean-Bertrand Pontalis. Cet éminent psychanalyste a beaucoup travaillé sur ces questions. Il est l'auteur de cet essai remarquable évoquant les fratries célèbres, leur côté solaire et leur côté sombre, à travers les frères Van Gogh, Proust, Goncourt, Camus, Dreyfus, Rimbaud sans oublier les Caïn et Abel ou Romulus et Remus...
« Faut-il pour devenir l'unique effacer l'autre ? Exclure définitivement celui qui risque d'être mon semblable, s'assurer que nul ne saurait être votre imitateur. »

Le livre est d'un format agréable avec une belle couverture et une qualité d'impression parfaite. Je remercie les Éditions le Chant des Voyelles ainsi que l'autrice pour la lecture de ce livre dont le titre m'avait fortement impressionné et qui tient toutes ses promesses.
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J'ai adoré cette lecture.
On suit la vie de Nassira et ses deux fils Hassan et Selim, ses deux grandes fiertés à l'époque des guerres civiles en Algérie.
Cette femme Kabyle a tout sacrifié suite à la mort de son mari pour offrir à ses fils une chance de réussir.
Et d'un chapitre à un autre on change de narrateur, un coup Nassira, un coup Hassan, un coup Selim.
Nassira va recevoir ses deux héros à la maison, elle n'a pour seul souhait que leur entente. Mais les deux garçons ont suivi des chemins différents. Comment les retrouvailles vont-elles se passer ?

L'autrice nous narre magnifiquement le village, les traditions, la culture et le déchirement entre les citoyens d'un même pays.
On aborde des sujets incroyablement lourds, mais avec une délicatesse agréable. J'adore les descriptions et je me suis sentie voyager dans chaque lieux, j'ai senti les odeurs, la chaleur, la fierté et toutes les autres émotions.

Je recommande chaudement !
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La famille est le centre de ce livre. prendre soin de chacun de ses membres c'est la mission de la mère mais aussi des fils. quand un fils s'égare, ça peut être dévastateur. la tension monte au fil des pages... jusqu'au dernière page le lecteur ne se doute pas du dénouement mais la tension lui sert la gorge.
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Dans les années 90, en Algérie et plus précisément en Kabylie, une famille vit dans un climat qui devient de plus en plus étouffant avec l'émergence d'un islam extrémiste. Nassira essaie d'élever ses deux enfants, Hassan le plus grand et Selim le cadet, dans un foyer où le père a disparu depuis leurs naissances. Nassira est une femme forte qui tente d'apporter l'essentiel tout en respectant les dogmes de la religion musulmane. Après une période d apprentissage à Alger les deux jeunes hommes parviennent à une situation enviable par tous les habitants du village de Nassira. le plus âgé devient inspecteur et le second parvient à avoir une très bonne place dans un garage. Mais l avenir des deux jeunes est il aussi rose qu il n y paraît.
Cette lecture est plutôt agréable aux doux parfums des pays nord africain, on y voit l'émergence de l islamisme qui crée une rellement fracture dans la population et les familles. La fin m'a semblé un peu trop très prévisible et certains personnages me sont apparu comme n'étant pas indispensables au bon déroulement du récit
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Merci à Babelio et aux éditions le chant des voyelles pour l'envoi de ce roman obtenu dans le cadre d'une masse critique.

Nous sommes en Kabylie, dans les années 1990, en pleine guerre civile. Nassira est une femme très apréciée dans son village. Veuve très jeune, elle a élevé seule ses deux garçons dans le respect des traditions et de la religion. Devenus adultes, Hassan, l'ainé, fera des études, se verra proposer les plus jolies femmes, sera le héros qui capturera des terroristes. Selim, le cadet, souffrira de cette position. Sa frustration et son amour déçu le menera vers le chemin de l'extrémisme religieux. Si l'intrigue est assez prévisible, la tension monte progressivement, par petites touches. L'auteure aborde avec sensibilité la dualité entre frères dans une société patriarcale ainsi que la vision de la religion. C'est aussi et avant tout une histoire d'amour maternel.

Malgré le sujet lourd et grave, l'auteure parvient à nous immerger dans cette région et les traditions du pays avec beaucoup de finesse et parfois d'humour : le marché avec ses descriptions des couleurs et des odeurs, le trajet en car ( savoureux moment plein d'humour ), le hammam, véritable institution où les femmes peuvent se libérer de tout et lors desquels de nombreuses unions sont fomentées. Tous ces passages agrémentés des formules de politesse d'usage. Un régal !

Et puis, au milieu de ces personnages, il y a aussi le prédicateur, homme de foi respecté, honoré, malgré ses pratiques insensées voire criminelles dans lesquelles on perçoit le mécanisme de l'obéissance aveugle sous couvert des traditions et du patriarcat.
Il y a enfin Leila, seul souffle de modernité et d'espoir pour les femmes de cette génération.

Le début m'a paru un peu long à se mettre en place mais c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ce roman à l'écriture aussi légère que puissante. La couverture est magnifique et le format du livre très agréable.

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Pour Qui Brûlent Nos Âmes rend hommage aux Algériens qui ont eu le courage d'espérer un changement lors d'une des périodes les plus tragiques de leur pays, la tristement fameuse décennie noire, euphémisme pour une guerre civile qui a plus encore endeuillé l'Algérie que la guerre contre le colonisateur français. L'histoire en est une de ces innombrables tragédies minuscules, où l'on voit un mal diffus terrorisant la capitale, symbolisée par la Casbah d'Alger, venir gagner un petit village de Kabylie, la terre déshéritée des paysans berbères.
Le récit transcende cette tragédie nationale. C'est un véritable cri d'amour pour les Algériens, hommes aux rôles sexuels convenus dont ils ont bien du mal à se départir, et femmes de toutes générations, pour leur abnégation et leur courage, qui par leurs gestes les plus simples colorent la vie et lui donnent son sel, malgré les vicissitudes de destins contraints par les traditions, les rôles qu'on leur attribue ou dont elles se parent elles-mêmes à leur insu. Elles ne s'en détachent que dans l'enceinte confinée du hammam, par la dérision et l'humour. Ce lieu de confidence sur leur vie conjugale où s'envisagent les futurs mariages, seul horizon possible de la femme arabe, est aussi le sanctuaire où elles peuvent rire, d'elles-mêmes ou des hommes, rire de tout, comme un pied de nez au destin. Il donne lieu à une de scènes les plus fortes du roman, qui permet de saisir leur intimité affective et spirituelle. Les enfants ne sont pas de reste, l'autrice développant de nouveau le thème de l'innocence infantile déjà abordé dans son précédent roman le Voile de la Mariée : on y découvre une compétition périlleuse entre des enfants de la ville, les uns parcourant les ruelles de la Casbah d'Alger et les autres le même chemin en surplomb sur les toits et les terrasses de la citadelle, pendant que leurs homologues de la campagne testent leur courage en affrontant des béliers en combat singulier, avant d'aider leur père à les dépecer sur la place publique lors de l'abattage rituel, le regard rempli de fierté. Pour Qui Brûlent Nos Âmes est encore l'histoire pathétique d'un amour impossible, qui servira de combustible à la main d'un destin implacable, dans la plus pure tradition des tragédies antiques.
C'est enfin une formidable histoire d'amour maternel et filial, servie par des personnages vivants et forts, résilients.
Un texte profondément humaniste et engagé, porté par une langue exigeante, pour les amoureux de l'Algérie et des Algériens, et ceux qui souhaitent découvrir et comprendre ce pays auquel la France reste attachée.
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En Algérie, deux frères, orphelins de père, ont grandi sous le regard d'une mère forte, battante et aimante. Elle a fait de nombreux sacrifices pour leur permettre d'avoir un très bon avenir. A l'époque du GIA (groupement islamique armé), les deux frères, Hassan et Sélim, se trouvent face à leur destin. Lors de son voyage de retour à son village, en Kabylie, Hassan rencontre dans le bus, une amie d'enfance. Nassira est une jeune femme qui se bat depuis toujours pour les droits des femmes. Pour faire entendre leur voix. Pour les libérer du joug des traditions. Dans un vieux bus brinquebalant, Hassan et Nassira ressassent leurs souvenirs et rêvent d'un avenir meilleur.

Ce voyage est un beau prétexte pour montrer un pays face à une guerre fratricide. Une période de terreur où la mort est souvent au rendez-vous. Hassan, est devenu policier tandis que Sélim qui est mécanicien, a suivi la voie de la religion. Que leur réserve l'avenir? le même sang coule dans leurs veines. Ce sang les rapprochera t-il? Se mêlera t-il à cette terre qui les a vu naître? Nassira arrivera t-elle à briser le joug des traditions ou rentrera t-elle dans le rang? Ce voyage démontre à quel point à quel point il est difficile de faire cohabiter la modernité et les traditions. Les voyageurs représentent bien cette dualité que vit le peuple algérien. Cela démontre à quel point les êtres se trouvent écartelés entre les deux.

La violence, les attentats sont le quotidien du pays. Cette époque de terreur fragilise les familles. La paix a quitté certains foyers. Les mots sont très forts. Ils couvrent l'histoire et les personnage d'une grande pudeur. Ce roman raconte la vie d'une famille, d'un village durant cette période noire que connut l'Algérie. Une époque où le GIA semait la terreur dans tout le pays. Les deux frères doivent se retrouver chez leur mère qui brûle d'impatience. Comment se passeront ces retrouvailles? Que décidera le destin? La vie est comme une grande roue qui tourne. Son arrêt reste aléatoire comme l'avenir de ces personnages. de ce village kabyle. Inch'Allah.
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Résumé : Au coeur de l'Algérie des années 1990 et plus précisément en Kabylie, Nassira, une femme d'un milieu modeste est entièrement dévouée à ses deux fils.
Depuis la mort de son mari alors qu'elle était enceinte de son 2ème enfant, elle se fait un devoir de les élever dans la religion musulmane tout en honorant la mémoire de son mari. Hassan et son frère cadet Sélim ont suivi des chemins différents bien qu'ils se soient tous les deux installés à Alger.
Hassan est devenu inspecteur alors que son frère s'est laissé entraîner dans une spirale terroriste.
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Mon avis : Tout dans ce roman mène au voyage : les lieux, les descriptions, le vocabulaire employé notamment des mots dans la langue du pays.
Un livre intéressant qui se lit bien dans lequel l'auteure y aborde des thèmes tels que la condition des femmes ainsi que les tensions religieuses avec l'expension du terrorisme.
Je mets cependant une réserve sur la nécessité du personnage de Leila qui apparaît essentiellement pour affirmer la condition de la femme alors que ce sujet est déjà très bien développé avec Nassira et les autres femmes du village.
J'ai pris plaisir à cette lecture mais j'ai été déçue par sa fin que j'ai trouvée trop facile.
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