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Citations sur Les Enfants du blizzard (11)

Là-bas, ils ne manquaient de rien ; il y avait toujours à manger sur la table, et les habits passaient de cousin en cousin. Ils n’étaient pas riches, c’est sûr – pas riches des choses qui ont de la valeur pour les hommes. Mais Raina savait que sa mère était plus heureuse, car elle était riche des choses qui ont de la valeur pour les femmes : la compassion, la conversation, la proximité. Malheureusement, une femme mariée ne choisissait pas. Son avenir était celui de son mari.
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[…] il est mort si petit, si vite, qu’il m’arrive d’oublier. Evidemment, je n’oublierai jamais complètement, mais les journées sont bien chargées, et je vous ai toutes les deux alors il m’arrive de ne pas penser à lui pendant quelques heures. Peter, c’est comme ça qu’on l’avait baptisé […]
Je ne reverrai jamais sa tombe et j’en ai pleuré, c’est vrai, quand on est partis.
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p. 228 ; Raina réfléchit à ce qu’elle est devenue après cette épreuve.
« Raina avait grandi, ce matin-là. Elle avait grandi, était sortie de l'enfance, des incertitudes, des idées fantasques, de ce romantisme idiot. Elle sentait qu'elle se tenait plus droite, que ses muscles s'étaient endurcis, qu'elle avait un goût amer dans la bouche. La vie dans toute sa beauté et sa tragédie c'était à cela qu'elle venait de goûter. Elle connaîtrait peut-être un jour l'amour à nouveau, la douceur, l'espoir, le bonheur. Mais elle ne connaîtrait plus jamais un monde où maman et papa avaient le pouvoir de tout arranger. »
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« Il refusait que ses enfants soient instruits par pitié. Non, merci. Ils méritaient d’apprendre avec quelqu’un qui leur ressemblait et qui pensait comme eux. Ils méritaient d’être traités comme des êtres humains, pas comme de simples barreaux sur l’échelle du paradis. »
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« Ses parents pensaient que le soleil se levait et se couchait sur lui. »
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p. 158 ; Raina veut guider les enfants vers un refuge .
« Elle marcha, et derrière cela suivit. Encore un pas, encore un. Quelqu'un tomba au milieu, il y eut des cris confus, puis il ou elle se releva tant bien que mal et la chaîne humaine reprit sa progression, en avant, en avant, toujours en avant.
Pour combien de temps ? Combien de temps encore allait-il le supporter ? »
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p. 133 ; Anette est perdue dans la plaine en voulant partir vers la ferme où elle vit.
« Elle resta un moment le bras en l'air, prête à frapper. Elle aurait aimé avoir quelque chose, quelqu'un à bourrer de coups. Elle hurla à pleins poumons, un long cri perçant qui se termina en geignement enroué. Elle haleta, c'était trop dur de respirer dans ce froid polaire, et pourtant de nouveau elle laissa libre cours à sa rage, une rage qui vint se heurter contre celle du ciel, sans le moindre effet. Elle était trop petite, trop insignifiante. Personne ne l'entendait. Personne ne s'en souciait.
Tombant à genoux, elle pleura à gros sanglots. Et trembla, se consuma de colère, se ratatina de peur, et elle sut qu'elle allait mourir là et que personne ne s'en inquiétait.
Prendrait-on la peine d'avertir sa mère ? Viendrait-elle chercher son corps ?  »
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Mais ceux qui avaient vécu le blizzard ne l'oublieraient jamais. Ils transmettraient leurs histoires de génération en génération, sans les embellir, car ce n'était pas nécessaire. Et ce n'était pas leur genre.
La vie continuait.
Pour autant, bien des existences avaient irrémédiablement changé. Certaines, en mieux. La majorité, en pire.
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Mais là c'était différent, et Anette n'arrivait pas à saisir en quoi ; elle savait juste que le nuage gigantesque qui cachait le soleil et secouait la petite école à en faire vibrer les vitres et les murs en planches semblait avoir recouvert son cœur aussi. Il lui donnait envie de hurler de terreur.
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Aussi loin que l'œil pouvait voir, il n'y avait que ceci : un tapis mouvant de nuances de blanc aussi pures que la robe d'un ange; un soleil jaune cireux qui diffusait une méchante lumière crue et transformait la neige en dangereux tessons de verre visant pile les yeux.
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