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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire prend fin.
L'histoire de Clef, San, Ber, Crasedes, et tou-te-s les autres.
Alors évidemment, comme pour chaque fin de série, on finit par comprendre tout ce qui nous échappait. On finit par découvrir... Non je ne gâcherai pas le plaisir de votre découverte en vous en disant trop.
Je vais simplement vous dire que c'est sans doute le tome le plus prenant, et pas seulement parce que la bataille finale est intense. Dans le premier volume, on découvrait le principe des enluminures. Dans le second, on découvrait ce qu'est un hiérophante. Dans ce volume, l'effet de surprise est passé mais on touche à l'enluminure hiréophantique. Et ça, curain, ... c'est quelque chose.
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C'est une nouvelle fois avec une couverture hautement symboliques signée Didier Graffet que je me suis lancée dans le dernier volet de l'aventure bien riche des Maîtres enlumineurs, ses hommes et femmes qui ont tenté maladroitement de transformer le monde avec leur invention mais ont tapé à côté. L'aventure fut prenante, parfois complexe, parfois perdante, mais toujours pleine d'émotion et de réflexion.

Cela m'a fait bizarre de replonger dans cet univers plus d'un an et demi après son précédent volet. Sans rappel, sans aide, je me suis sentie un peu perdue au début. (Un petit résumé des épisodes précédents n'aurait pas été de trop !) L'auteur en plus nous déracine dans ce troisième tome des aventures de Clef, Sancia, Bérénice et leurs alliés, après une fantasy très urbaine, c'est une fantasy plus maritime et aérienne à la fois qu'il nous propose ici à bord des citadelles, citacielles sur lesquelles voguent nos héros. Mais moi, je me suis sentie déracinée, perdue, sans ancre par moment et ce ne fut pas simple.

Le récit était pourtant plein d'aventure et a démarré plein pot, tandis que Sancia et Clef cherchent comment contrer Tevanne dans son projet de bouleversement mondial. Avec son rythme cassant, tantôt nerveux, tantôt plus calme, où les relances agissaient comme des piques sur notre attention, Robert Jackson Bennett maintenait toujours nos sens en éveil. Cependant, j'ai aussi eu l'impression que nous étions arrivé à un seuil dans l'histoire, dans l'imaginaire même de ce monde difficilement franchissable, comme s'il avait déjà proposé tout ce qui était possible ici en matière de fantastique et qu'il ne pouvait aller au-delà. Je n'ai donc pas eu le même émerveillement, ni le même vertige que précédemment. Les nouveautés au rayon des enluminures se sont faites attendre malgré ces portes si bien mises en avant au fil de l'intrigue.

Nous étions sur un texte beaucoup plus refermé étrangement malgré le décor plus libre que celui de la ville avec ces citadelles écumant le ciel. L'auteur s'est ici recentré sur ses personnages, leur intimité et leur psyché, ce qui a rendu l'intrigue bien plus intérieure. On aime ou on aime pas, mais on ne pourra pas reprocher à l'auteur d'avoir fait les choses à moitié car il exploite parfaitement cela jusqu'à la fin, afin de tisser une toile bien différente de celle imaginée dans un premier temps, où les questions autour de la nature et la qualité des inventions viennent se coupler avec celles sur notre intériorité, notre humanité et nos sentiments, dans une sorte de revisite de l'Allégorie de la Caverne de Platon.

Mais revers de la médaille, l'intrigue fut beaucoup plus lente, plus longue, avec un côté "serpent qui se mort la queue", comme si nous avons tourné et tourné en rond pendant fort fort longtemps au milieu de l'intrigue et ce fut dur de s'accrocher jusqu'au bout. Sans nouveauté, avec juste les héros pour tenir et leur quête pour comprendre ce que cherchent leurs adversaires et qui ils sont, mon attention a parfois vacillé assez fortement. Heureusement, trouvaille fort heureuse de l'auteur, bien que classique, les pensées de Clef distillées par fragment au fil des chapitres, semblant faire émerger son passé humain, tandis qu'il se rappelait la vie de famille qu'il avait eu et ce qui l'avait conduit à faire ce qu'il a fait à son fils, ont su me raccrocher, me réveiller et me tenir en haleine. Je sentais que je tenais quelque chose et ce fut effectivement le cas. L'auteur avait astucieusement tissé sa toile et s'il nous avait dévié de cette fantasy très gun & powder des débuts, pour quelque chose de plus calme, ce n'était pas pour rien.

Il m'est donc impossible de ne pas revenir sur ce final. Vous êtes averti, ça va divulgâcher !!!



Avec ce dernier tome, Robert Jackson Bennett met vraiment la dernière touche à une histoire encore plus ambitieuse que ce que j'avais imaginé en la découvrant. Plus qu'un super concept de monde et de magie, Les maîtres enlumineurs racontent comment une invention géniale censée aider le monde peut au contraire le faire vriller si l'on n'est pas prêt mais aussi au contraire le faire positivement évoluer quand c'est en fait le cas. Cela aura parfois été une lecture complexe, je me serai parfois perdue en cours de route, ayant du mal à tout visualiser et à me sentir impliquée à chaque instant, mais l'émotion m'aura a chaque fois rattrapée et je ne regrette pas au vu de ce final plein d'émotion et de nuances. Une belle réflexion sur notre société moderne à travers un récit aux inspirations platoniciennes qui me donne envie de retrouver l'auteur dans ses anciens et prochains travaux.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un très bon tome 3, et une fin touchante et forte pour la trilogie.

Je comprends que beaucoup de gens décrivent ce tome comme étant leur préféré de la série. Ce n'est pas mon cas, c'est même celui que j'ai le moins apprécié des trois. Mais attention, ca ne veut pas dire que je n'ai pas aimé, au contraire, j'ai beaucoup aimé chaque tome de la série.

Plusieurs éléments m'ont gênée, et principalement les bouleversements dans les points de vue. D'une part parce que Bérénice, si je l'apprécie, est depuis le début le protagoniste que j'aime le moins dans le groupe, et d'autre part parce qu'un changement de point de vue dans un dernier tome, c'est mauvais présage. Et cela m'a malheureusement obnubilée pendant toute la lecture (d'autant qu'on a vu dans le tome précédent de quoi l'auteur était capable avec ses personnages).

Le deuxième élément qui m'a assez fatiguée ce sont tous les « oh mon dieu, c'est incroyable » et les « oh mon dieu on va devoir faire ca ». Il y en avait déjà avant, mais là j'ai vraiment eu l'impression d'en voir beaucoup, trop. Et trop de demandes têtues d'explication dans des situations urgentes qui nécessitent d'agir vite. En bref, des éléments qui étaient déjà présents avant et qui deviennent beaucoup trop nombreux à force.

Le point fort de ce tome, pour moi, a été l'histoire, enfin, de Clef et Crasedes. À chaque chapitre, je n'attendais qu'une chose : grappiller encore des explications sur les premiers hierophantes.

La société de Giva est aussi super intéressante. Je suis contente de voir ce que Sancia et Bérénice ont réussi à faire des découvertes du tome 2, et c'est avec émotion que j'ai repensé aux dernières paroles, marquantes, de Orso dans ce tome.

Et honnêtement, pendant une grande partie du livre, j'ai pensé « c'est un 3/5 ». Jusqu'à ce qu'arrive la fin.

Je m'attendais dans les grandes lignes à ce qui allait se passer, l'auteur ayant dispersé suffisamment d'indices tout au long du livre. Mais s'il n'y a pas de surprise, la réalisation est superbe et j'ai pleuré, pleuré toute la soirée que ça m'a pris pour finir. Cette fin est belle, terrible, cruelle, réaliste, et elle fait réfléchir sur bien des points que je ne vois pas souvent en fantasy. Est-ce une fin heureuse ou pas ? Jusqu'où doit-on sacrifier pour une cause ? Que devient le héros de guerre qui a perdu tout ce qu'il avait ?

L'explication du symbole de papillon sur Clef est très beau. Et ses dernières paroles pour Sancia aussi.
De même la relation entre Sancia et Bérénice est plus touchante que jamais.

Sur la globalité, c'est une trilogie que j'ai beaucoup aimée et que je recommande vivement.
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Après le coup de coeur de dingue pour le début de cette trilogie, c'est avec une certaine crainte que je me suis lancée dans ce tome qui conclut une histoire dense et complexe autour de la magie des enluminures.
Craintes qui découlent du peu de souvenirs du tome 2 lu deux ans auparavant.
Force est de constater que les 120 premières pages ont été difficiles tant je nageais dans le brouillard. Qui est quoi ? qui à fait quoi ? Qui sont les grandes menaces et comment sont-elles arrivées là ?
Heureusement les choses évoluent grâce à la nouvelle et effroyable menace à laquelle Sancia, Bérénice et Clef (entre autres) doivent faire face.

Ce trio est LA raison pour laquelle je me suis accrochée pour aller au bout tant ils sont incroyablement attachants et bien que j'ai désespérément cherché Orso et surtout Gregor (oubli du tome précédent oblige 🙄) j'ai adoré en apprendre plus sur ces personnages et voir l'évolution de leur relation une décennie après.

Cependant je ne suis jamais entrée dans l'intrigue. Les enjeux sont colossaux et difficilement imaginables à notre échelle. La magie des enluminures m'a totalement embrouillée tant je n'ai pas réussi à comprendre son fonctionnement, et les longueurs m'ont souvent fait décrocher.

Les réflexions autour des dérives des technologies sont intéressantes, de même que le côté SF qui ressort.
L'épilogue, quant à lui, apporte une conclusion émouvante et c'est avec tristesse que j'ai quitté l'univers.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

Trop complexe, trop long, trop confus, trop noir, (moi qui est tant aimé le côté fun des débuts et les reparties pleines de pep's), je suis vraiment chagrinée d'être passée à côté de ce tome final mais je garde une affection sincère envers les personnages et c'est avec grand plaisir que je relirai le premier tome.
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Curain de troisième tome!

Alors que je termine la lecture de cette incroyable trilogie, entamée l'été dernier, sur la plage, avec le détonant « Les Maîtres enlumineurs », je confirme tout le bien que je pense du travail du très talentueux Robert Jackson Bennett.
Construit autour d'un personnage féminin téméraire et drôle, Sancia, et un système de magie, l'enluminure, élégant et complexe, le monde des Maîtres Enlumineurs est ambitieux et d'une cohérence incroyable !
Difficile de vous parler de l'intrigue de ce troisième tome sans vous révéler ce qui se passe dans les précédents, mais je peux vous assurer que si vous cherchez de la fantasy intelligente, rythmée, aux enjeux politiques et philosophiques conséquents, vous pouvez vous précipitez sur ces trois romans. J'ai adoré le soin apporté par Bennett à la construction de son univers ainsi que la créativité déployée à faire évoluer cette magie : si les enluminures sont un support technologique au départ, elles deviennent au fil des aventures des protagonistes un moyen pour mieux appréhender l'autre, et le troisième tome se fait plus introspectif, un voyage intérieur qui finit en apothéose. Les lanternes noires et le passé de Clef, les loricas géantes et l'incroyable puissance de Crasedes, l'infinie compassion de Bienvenue et la porte qui pourrait faire basculer le monde vous attendent pour un voyage unique !
A mettre entre toutes les mains !
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Toujours en retard : telle est ma devise. J'ai particulièrement apprécié ce dernier tome de la série de RJ Bennett. J'y ai retrouvé l'ambiance moyenâgeuse, mon juron préféré et la clef, la plus drôle que je connaisse. Sauf que les gens/choses drôles, utilisent l'humour pour mettre de la distance avec leurs peines et Clef a beaucoup souffert. J'ai aimé le concept de lien entre tous les individus et les entités qui en découlent : bienvenue et compassion. Les portes et les clefs, vastes sujets ... On ne sait pas toujours ce qu'il y a derrière la porte et une clef donne parfois accès à des mondes et des choses perdues ou qu'il ne faudrait pas retrouver.
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Une fin de saga en apothéose. Toutes les questions trouverons leur réponse, la bataille finale aura lieu, les personnages sont toujours aussi attachants. L'auteur nous offre des scènes de batailles grandioses que nous n'avons aucun mal à nous représenter.
Toutefois, j'ai trouvé que ce dernier tome souffre de quelques longueurs j'ai avancé beaucoup moins rapidement que les 2 premiers.
Mais dans l'ensemble c'est une série que j'ai vraiment beaucoup aimé et qui me restera en tête.

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Dans ce troisième tome se terminent les guerres , destructions et traumatismes de ce monde à la pointe des liaisons entre les machines et les esprits humains. Pour sortir de ce monde de l esclavage le petit groupe mené par Sancia essait de contourner les techniques et dejoue les barrière mentales.
Les batailles se suivent à un rythme intense, les personnages sont attachés par des liens indéfectibles, leur volonté d aider les autres , la puissance de leur action commune en font une saga de haut niveau.
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Super trilogie de fantasy. L'histoire est captivante, les personnages intéressants et bien travaillé. L'écriture est fluide et agréable.
Et surtout le système des sceaux et des enluminures et tellement bien construits, poussé très loin.
Un vrai régal.
J'ai eu un peu plus de mal à me plonger dans ce 3ème volet. L'histoire commence 8 ans après le 2ème tome et il m'a vraiment fallut du temps pour me sentir à nouveau proche des personnages.
Mais l'histoire est vraiment rondement menée.
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