Les silences des pères

Après "ainsi parlait ma mère", où le narrateur, benjamin d'une fratrie de 5 enfants dont le père avait disparu alors qu'il avait 5 ans, devenu professeur dans le nord de la France , évoquait sa mère marocaine analphabète avec laquelle il était revenu vivre de ses 70 ans à son décès à 93 ans quand il en avait 53, voici "Les silences des pères". L'écriture s'est améliorée, je n'ai pas retrouvé entre autres, les "c'est moi qui l'a" du livre précédent. le narrateur est toujours le benjamin d'une fratrie de 5 mais cette fois il est pianiste virtuose, concertiste célèbre. Son père est un immigré marocain qui travaille dans le bâtiment et sa mère toujours marocaine mais plus cultivé cette fois. A la mort du père le narrateur retrouve des cassettes que son père avait envoyées à ses parents au Maroc. le père taiseux et peu apprécié de son fils, va être redécouvert. Et en fait, c'était un véritable héros, paré de toutes les qualités. Son silence était dû à son mariage contraint avec une marocaine, ses parents refusant qu'il épouse une française. Cette française, Paulette était pourtant enceinte....Je me suis beaucoup ennuyée, tout est trop convenu, sirupeux, trop vite ficelé pour avoir atteint ma sensibilité. Dans les dernières pages, l'auteur semble se rappeler qu'il faudrait peut être clore l'épisode "Paulette" mais il ne se souvient pas qu'il l'avait décrite "enceinte" apparemment: par miracle, le narrateur la retrouve à St Malo. Elle a une petite fille mais le narrateur ne pense pas à lui demander si c'est sa petite nièce... Vraiment mal ficelé...

j'aurai tant aimer adorer ce livre et j'ai pensé que cela serait le cas au regard des premières pages mais patatras tout s'effondre à partir du moment où le manichéisme l'emporte! Plus rien n'est crédible et de ce fait, pire, rien ne me touche plus. faut dire que déjà je déteste Keith Jarret (l'homme et non le pianiste), ce qui il est vrai je l'assume n'est pas à mon honneur, mpais là fin à saint malo comme par hasard plage du sillon, n'en jetez-plus, c'est clichés sur clichés. Dommage car c'est plutôt bien écrit. j'ai tellement préféré le livre d'alice zéniter sur le même thème, mais le format ultra raccourci n'aide pas dans le cas présent, où tout est survolé et échoue quand l'émotion n'est plsu au rendez-vous!