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Citations sur Catherine, tome 1 (2015) : Il suffit d'un amour (5)

Oublier que j'ai vu pâlir tes yeux, que je t'ai senti frémir dans mes mains? Oublier la beauté de ton corps, le goût de tes lévres? Dussè je vivre cent ans que ce serait me demander l'impossible.
Catherine...ton nom est doux et toi tu es la femme la plus merveilleuse jamais née d'une autre femme. La seule que je veuille..
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La volonté des princes a l'égal pouvoir d'élever la modestie là où il lui plaît et de courber plus bas que terre les fronts trop hardis...
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De la main elle désignait les armoires ouvertes sur des piles régulières de samits, de pailes dorés, de satins de toutes les couleurs, de velours doux au toucher. D'autres contenaient de grandes pièces de dentelles aussi fines que des fils de la Vierge, des voiles de Mossoul, des diaspres à fleurs chatoyantes venus de Perse, des cendals légers et bruissants. D'autres encore cachaient les draps de Champagne ou d'Angleterre, les blanchets moelleux tissés par les femmes de Valenciennes, les souples draps florentins, aussi doux et presque aussi brillants que des satins...
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A travers les larmes qui emplissaient ses yeux, Catherine regarda s'éloigner, sous les huées de la foule, et sous l'averse torrentielle, la forme pâle de l'homme qu'un caprice avait lié à elle et qui était mort de son impossible amour...
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Le lendemain, le palais de l’évêque rougeoyait dans la nuit comme un incendie. Les pots de feu couronnant ses créneaux, les flots de lumière pourpre et dorée que déversait chacune de ses fenêtres lancéolées s’allaient refléter sur l’immense ciselure blanche de la haute cathédrale, enveloppant pierres et statues d’une factice aurore. Chaque embrasure vomissait des cascades de soieries armoriées dégringolant jusqu’au sol, chaque colonette supportait une bannière de soie et, sur la place où les gardes contenaient à grand-peine la foule des badauds de la ville, une étonnante fresque en couleurs violentes déroulait son faste. Seigneurs aux pourpoints rayonnants de pierreries, posant avec précautions leurs pieds chaussés d’absurdes chaussures à l’interminable poulaine dont certains relevaient le bout avec des chaînettes d’or retenues à la ceinture, portant avec une assurance inouïe d’énormes chaperons brodés et de longues manches déchiquetées qui tombaient jusqu’à terre, dames en robes de rêve sous l’échafaudage fantastique des hennins pointus, cornus, à bourrelets simples ou doubles, toutes, ennuagées de dentelles et de mousselines, toutes, scintillantes de joyaux, traînant après elles les aunes de brocart, de satin, de velours ou de lamé de leurs robes de fête.
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