Citations sur Les loups de Lauzargues, tome 2 : Hortense au point d.. (13)
Donner l’hospitalité à une amie de couvent n’est pas un crime. Le pire qu’elle puisse risquer est une visite domiciliaire. Or, on ne vous trouvera pas rue de Babylone…
Par instants, elle abandonnait sa lecture pour sourire à cet instant de paix et au doux souvenir de son amour. C’était une de ces minutes où le courage était au plus haut, où tout paraissait possible, où l’espérance rejoignait la jeunesse. Autour d’elle, Paris n’était que silence…Il faut peu de chose pour détruire un moment d’exception.
Déjà au couvent, Félicia avait toujours eu une extrême facilité pour écrire. Les devoirs qu’elle rendait étaient abondants, prolixes même, et rédigés dans un style imagé qui faisait la joie des connaisseurs mais déchaînait parfois l’hilarité des ignares. Hilarité qui se devait de demeurer feutrée car on craignait les rebuffades de la jeune princesse Orsini autant que son orgueil de caste. Il semblait qu’elle n’eût rien perdu de ce talent car, en un rien de temps, la page fut remplie, séchée, cachetée.
Quand on a la chance de rencontrer un génie, ce serait un péché de lui fermer sa porte.
L’amour est une force terrible à laquelle on ne résiste pas.
Manger aussi est une habitude d’hommes, et boire. Pourtant toutes les femmes mangent ou boivent… certaines plus que les hommes même. J’en suis venue à penser qu’il n’y avait aucune raison pour qu’une femme ne fume pas.
Les armes, cela se forge. La première chose importante est d’obtenir une vue claire de ce qui se passe ou s’est passé dans votre banque.
Le calme et le contentement intime qu’apporte un bon repas aident à la réflexion.
Qui veut la fin veut les moyens.
Chez nous, les Orsini, les bâtards ont parfois compté bien plus que les fils légitimes. Ils étaient souvent plus beaux, plus forts, plus habiles. Plus vaillants aussi quelquefois… ou plus infâmes mais aucun n’a été indifférent.