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Citations sur L'accompagnatrice (65)

Lui : Etes-vous perspicace ?
Moi : Je pense que oui.
— Il y a une chose que je voudrais vous dire, mais je ne peux pas. Il faut que vous deviniez.
— Bon.
Mon cœur battait.
— Maintenant, répondez : oui ou non ?
— Oui.
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Il y a des gens comme ça. Ils ont en eux une espèce de magnificence. Près d'eux, on a peur un peu. Il est rare qu'on puisse les modifier, les rendre infirmes. Un être heureux, il vit comme au-dessus de tous les autres (et les écrase un peu, bien entendu). Et cela, on n'a même pas à le lui pardonner, parce qu'il l'a comme on a la santé, ou la beauté.
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C'est aujourd'hui le premier anniversaire de la mort de Maman. Plusieurs fois, à voix haute, j'ai prononcé ce mot: mes lèvres en avaient perdu l'habitude. C'était bizarre et agréable. C'est passé ensuite. Certaines personnes appellent "maman" leur belle-mère, d'autres désignent ainsi la mère de leur mari; un jour, j'ai entendu un monsieur d'un certain âge appeler "petite maman" sa femme, qui était d'une dizaine d'années plus jeune que lui. Je n'ai eu qu'une seule maman et je n'en aurai jamais d'autre. Elle s'appelait Catherina Vassilievna Antonovskaya. Elle avait trente-sept ans quand je suis née, et je fus son premier et unique enfant.
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Ce n’était pas qu’il fût attaché à la musique - il était plutôt le véhicule d’une espèce de sons désordonnés qui, à travers lui, s’arrachaient au néant pour devenir réalité.
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Le train se précipitait. Je sentais que c’était la vie qui s’élançait vers moi, et que je me précipitais en elle, en et inconnu velouté.
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Le chanteur était un baryton assez connu autrefois. A présent, il approchait des soixante-dix ans, il sentait le tabac gris et la cave, ses mains étaient noires d'avoir fendu du bois et travaillé à la cuisine. il maigrissait tellement que, de mois en mois, ses vêtements pendaient plus bas, aux genous et aux coudes ils devenaient plus clairs, leurs boutons se détachaient. Il ne se lavait jamais, se rasait de temps en temps le menton et la lèvre, et alors il se mettait tellement de talc qu'il saupoudrait tout autour de lui. Et j'avais l'impression que c'était le crépi qui tombait de lui comme d'un mur vétuste.
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Elle ne comptait plus que sur elle-même, et cette indépendance la rendait encore plus forte et plus jeune; il y eu en elle cette espèce de charme qu’on remarque chez les femmes indépendantes dont la ”société” a fait son deuil et qui paient cette ”société ” de leur complète indifférence.
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Le voilà assis, cet homme solide et sensé, ce "marchand" qui ne souffrira pas d'être refait et trompé, le voilà avec sa lourde poigne vitale, pour qui tous nos "permis" ou "pas permis" sont risibles, qui, sans hésiter, a, toute sa vie, marché sur les autres pour faire son chemin et maintenant ne cédera rien de ce qui est à lui. Demain, il saura tout.
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Les premières phrases : C'est aujourd'hui le premier anniversaire de la mort de maman. Plusieurs fois, à voix haute, j'ai prononcé ce mot : mes lèvres en avaient perdu l'habitude. C'était bizarre et agréable. C'est passé ensuite. Certaines personnes appellent "maman" leur belle-mère, d'autres désignent ainsi la mère de leur mari ; un jour, j'ai entendu un monsieur d'un certain âge appeler "petite maman" sa femme, qui était d'une dizaine d'années plus jeune que lui. Je n'ai eu qu'une seule maman et je n'en aurai jamais d'autre. Elle s'appelait Catherina Vassilievna Antonovskaya. Elle avait trente-sept ans quand je suis née, et je fus son premier et unique enfant.
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Il fallait se réjouir, or il n’y avait pas de joie. Mais les pendules aussi marchent sans joie, et la pluie tombe sans joie et cependant quelle stabilité…Comme il est beau l’univers de Dieu, et comme tout y est organisé avec justesse!
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