Le changement de paradigme bouleverse les repères. La biodiversité donne une valeur nouvelle à la nature ordinaire et conformément à l’article 8j de la convention de Rio, une certaine activité agricole et sylvicole peut être considérée comme « gestionnaire » d’un patrimoine hybride, naturel et culturel. Le tout-puissant principe de « gouvernance », « co-gestion » ou « gestion intégrée » des patrimoines bioculturels confère un statut stratégique aux savoirs et savoir-faire de la nature, dits « empiriques » ou « profanes » (c’est-à-dire autres que scientifiques) et à leurs détenteurs.