Un pathogène zoonotique constitue une arme bactériologique idéale, remarqua Davis. Il suffit d'un découvrir un - qu'il s'agisse d'un virus, d'une bactérie, d'un protozoaire, d'un parasite -, de l'isoler et de le laisser se répandre comme bon lui semble. Si vous êtes malin, vous pouvez créer deux versions d'un même virus : l'un qui ne se transmet que de l'animal à l'homme si bien qu'il faudrait infecter directement la victime et l'autre, mutant, se transmettant de l'homme à l'homme. Le premier pourrait servir à mener des frappes circonscrites visant des cibles spécifiques, l'autre d'arme de destruction massive. Il suffit de quelques personnes infectées pour faire des millions de victimes.
Vincenti connaissait le récit officiel. Après la chute de l’Union soviétique, la région avait été ébranlée par les guerres civiles et divers conflits alors que les différentes nations d’Asie centrale tentaient d’accéder à l’indépendance. Le soi-disant Commonwealth des États indépendants qui avait succédé à l’URSS n’existait que sur le papier. Corruption et incompétence étaient endémiques. Irina Zovastina avait mené des réformes locales sous la présidence de Gorbatchev, promu la perestroïka et la glasnost, pris l’initiative de traduire en justice nombre de bureaucrates corrompus. Cela dit, elle avait fini par sonner la charge contre les Russes en rappelant au peuple d’Asie centrale le colonialisme dont il avait été victime et tiré la sonnette d’alarme à propos de l’environnement en remarquant que des milliers de ses concitoyens mouraient, victimes selon elle de la pollution russe. Finalement, elle s’était exprimée devant l’assemblée des députés du Kazakhstan et avait contribué à instaurer la république dans le pays.
Elle avait envie de le toucher, de soulever le masque, mais se ravisa. Elle ne voulait rien faire qui puisse endommager la dépouille.
Mais elle était perplexe.
Etait elle la première en plus de vingt-trois siècles à poser les yeux sur la dépouille d'Alexandre le Grand ?
Avait-elle retrouvé le conquérant ainsi que son remède ?
j'ai achete ce livre en pensant que l'on parlerait des templiers et non,l'intrigue nous emmene dans la federation d'asie,pays inexistant,et a la recherche de la momie d'alexandre le grand,de saint-marc;le tout sous la menace d'une guerre bacteriologique et de la decouverte il y a des siecles d'une plante qui guerirait le virus du sida.
ce n'est pas un livre que je recommande
on apprecie davantage ce qu'il nous a coute d'obtenir
De courte stature, brusque, le pas vif, Alexandre avait un corps trapu à la peau claire portant les stigmates d'innombrables blessures.
"et toi, aventurier, puisque ma voix immortelle,
bien que venue du fond des âges, résonne à tes oreilles,
entends mes paroles.
Vogue vers la capitale fondée par le père d'Alexandre
et où veillent les sages.
Touche la part la plus intime de l'illusion dorée.
Divise le Phénix.
C'est à l'aune de la vie que l'on mesure la véritable tombe.
Mais soit prudent car tu n'auras q'une occasion de réussir.
Gravis les murs érigés par la main de Dieu.
Quand tu auras atteint le grenier, plonge le regard dans l'oeil fauve
Et lance-toi à la découverte du lointain refuge.
(p.169, chp 24) l'ENIGME